lundi, juin 02, 2025

Sur ordre d'Hitler. Crimes passés inaperçus 1939-1945 (François Delpla)

Néo-nazisme

Avec le Système extrême-centriste mondialiste, nous vivons un néo-nazisme :

1) sans Hitler.

2) où la haine génocidaire des juifs a été remplacée par la haine génocidaire des blancs, avec la même prétention à la scientificité (les études « décoloniales »).

3) où le niveau de violence physique est bien moindre (mais pas nul : voyez les Gilets Jaunes éborgnés) et le niveau de manipulation des masses bien plus élevé (les moyens techniques de manipulation des masses - écrans partout et techniques de nudge- étant bien plusieurs ordres de grandeurs supérieurs aux pauvres moyens, journaux, radio et cinéma, à la disposition d'Hitler).

Voici ce que j'écrivais en 2020, je n'en changerais pas un mot  :

Il y a donc deux sortes de centrismes : le centrisme qui allie les extrêmes et le centrisme qui refuse les extrêmes. On a longtemps cru (c'est moi qui commente) que le centrisme français à la Giscard-Bayrou-Macron était du second type. Mais le centrisme actuel montre un tel fanatisme nihiliste qu'il pourrait bien être, comme le nazisme, du premier type. Bien sûr, on ne le reconnaît pas comme tel parce qu'il manque la composante anti-juive, mais l'empressement avide avec lequel notre gouvernement a profité du COVID pour étendre l'avortement et pour ordonner (circulaire du 19 mars) de tuer les vieux malades aurait été applaudi par les nazis.

Autres points communs fondamentaux entre le nazisme et le macronisme : le culte du chef, le scientisme, l'anti-catholicisme, l'idée qu'il y a des êtres supérieurs (« les premiers de cordée »), l'obsession raciale (inversée par rapport à Hitler), l'hygiénisme, l'écologie, l'européisme, la primauté de l'Allemagne. Avec le confinement généralisé et la surveillance panoptique du COVID, nous avons encore franchi une étape du rapprochement avec le nazisme. Ca commence à faire beaucoup plus que de fâcheuses coïncidences (bien sûr, il y a des différences, mais je ne suis pas sûr qu'elles soient très significatives). Et c'est très simple à expliquer, pas besoin de se faire de noeuds au cerveau : tous les auteurs du XXème siècle traitant du sujet (de Chesterton à Pie XI en passant par Huxley, et puis, tout simplement, Hitler lui-même dans Mein Kampf) avaient prévu, les uns pour le souhaiter, les autres pour le déplorer, que le recul du christianisme, spécialement sous sa forme catholique, amènerait ce type de sociétés. L'inversion de l'idéologie hitlérienne (racisme anti-blancs et anti-national) nous cache que nous vivons dans un monde qui ressemble très fort aux uchronies imaginant qu'Hitler a gagné la guerre et qu'il est mort de vieillesse dans son lit.

Bien sûr, c'est une analogie, qui a ses limites comme toute nalogie. Mais il n'en demeure pas moins qu'elle est pertinente. Comme Hitler, Macron veut abolir le commandement « Tu ne commettras point de meurtre » et se prend pour l'anti-Christ.

La profusion, l'obsession, des lois de mise à mort (Rivotril, avortement, euthanasie) n'est pas un accident,  la pulsion de mort est le cœur du macronisme comme de l'hitlérisme. (Je vous conseille cette excellente lecture : le socialisme comme pulsion de mort.)

Etant donné que je pense qu'on vit un nazisme sans Hitler, les agissements d'Hitler ont pour moi un intérêt purement historique. Je ne les crois pas transposables à notre époque.

Ce long préliminaire fini, nous pouvons attaquer les crimes individuels d'Hitler.

Le meurtre comme outil politique

Dans une lettre de 1919, donc précoce (il a 31 ans), Hitler écrit à un ami qu'il faut tuer les juifs non par sentiment, par colère, mais par calcul.

Calcul délirant mais qui a sa logique.

On se focalise sur les tueries de masse, à cause de leur caractère spectaculaire, mais les meurtres individuels obéissent aussi à la logique hitlérienne.

Hitler calcule : il tue ni trop ni trop peu (de son point de vue). Pas trop : ne pas provoquer une révolte ou solidifier l'opposition. Suffisamment : de quoi terrifier les opposants, « faire passer un message » comme on dirait dans la mafia.

Par exemple, le faux suicide de von Kluge est une manière de mettre un point final à l'après attenta du 20 juillet1944.

François Deplpla a fouillé son sujet, mais cela reste frustrant parce qu'il n'y a guère de preuves (le « bilan carbone » de l'Allemagne nazie est vraiment très mauvais : beaucoup d'archives brulées).

Ce travail est innovant parce qu'il montre la finesse et l'intelligence d'Hitler dans le Mal. Ses meurtres sont calibrés avec une précision d'horloger, ou d'entomologiste. C'est terrifiant. On est loin du pantin de Chaplin.

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