Comme j'en ai vraiment marre qu'on me ressorte à chaque fois «le consensus des scientifiques» pour justifier le réchauffisme, ce qui est vraiment l'argument le plus con et le plus anti-scientifique qu'on puisse trouver, je vous ai traduit un extrait d'un discours de Michael Crichton à propos du consensus :
Faisons une pause et parlons de cette notion de consensus et de la montée de ce qu'on appelle la science consensuelle. Je considère la science consensuelle comme un développement extrêmement pernicieux qui doit être repoussé immédiatement. Historiquement, l'argument du consensus est le refuge des escrocs. C'est une manière d'éviter le débat en disant qu'il est déjà fini. Si vous entendez que quelque chose fait consensus chez les scientifiques, surveillez votre portefeuille, parce que vous êtes en train de vous faire avoir.
Soyons clairs : la science n'a aucun rapport avec le consensus. Le consensus, c'est de la politique. La science, au contraire, n'a besoin que d'un seul chercheur qui a raison, ce qui signifie qu'il obtient des résultats vérifiables dans le monde réel. En science, le consensus n'est pas pertinent. Ce qui est pertinent, ce sont les résultats reproductibles. Les plus grands scientifiques sont précisément grands pour avoir briser le consensus.
La science consensuelle, ça n'existe pas. Si il y a consensus, ce n'est pas de la science. Si c'est de la science, il n'y a pas de consensus. Point final.
De plus, laissez moi vous rappeler qu'il n'y a pas de quoi être fier des résultats du consensus. Voici quelques exemples.
Dans les siècles passés, le plus grand tueur de femmes était les fièvres purpérales. Une femme sur six en mourait. En 1795, Alexander Gordon, d'Aberdeen, suggèra que ces fièvres étaient dues à une infection et qu'il pouvait les prévenir. Le consensus le nia. En 1843, Olivier Wendell Holmes prétendit que les fièvres purpérales étaient contagieuses et le prouva. Le consensus le nia. En 1849, Semmelweis démontra que des techniques sanitaires éliminaient les fièvres purpérales dans les établissements qu'il gérait. Le consensus dit qu'il était juif, l'ignora, et le chassa de son poste. En fait, il n'y eut pas d'accord sur les fièvres purpérales avant le début du 20ème siècle. Ainsi, le consensus a mis 125 ans à arriver à la bonne conclusion, en dépit des efforts d'éminents sceptiques à travers le monde, sceptiques qui ont été humiliés et ignorés. Et ce malgré la mort récurrente de femmes en couches.
Nous ne sommes pas à cours d'exemples. Dans les années 20, en Amérique, des dizaines de milliers de personnes, majoritairement des pauvres, mouraient d'une maladie appelée pellagre. Le consensus des scientifiques disait que c'était infectieux et qu'il fallait trouver le microbe de la pellagre. Le gouvernement US demanda à un brillant jeune chercheur, Joseph Goldberg, de trouver la cause. Goldberg conclut que le régime alimentaire était un facteur crucial. Le consensus resta attaché à la théorie du microbe.Goldberger démontra qu'il pouvait provoquer la pellagre à l'aide du régime alimentaire. Il démontra que la maladie n'était pas infectieuse en injectant le sang d'un malade, à lui-même et à son assistant. Eux et des volontaires inhalèrent des débris de patients de la pellagre, aucun ne la contracta. Le consensus continua à nier. Il y avait de plus un facteur social : les états sudistes désapprouvaient l'idée qu'un régime alimentaire pauvre pouvait être la cause, parce qu'elle signifait la nécessité de réformes sociales. Le consensus mit des années à voir la lumière.
Tous les écoliers peuvent constater que l'Amérique latine et l'Afrique s'ajustent grossièrement. En 1912, Alfred Wegener suggéra que les continents avaient dérivé. Le consensus renacla à la dérive des continents pendant 50 ans. La théorie fut vigoureusement combattue par les grands noms de la géologie, jusqu'en 1961, quand il commença à s'avérer que les fonds marins s'étendaient. Résultat : le consensus a mis 50 ans à reconnaitre ce que n'importe quel écolier voit.
Devons nous continuer ? Les exemples peuvent se multiplier à l'infini. Jenner et la variole, Pasteur et les microbes. Saccharine, margarine, fibre et cancer du colon. La liste des erreurs du consensus s'allonge encore et encore.
Finalement, je vous rappellerais dans quelles circonstances le consensus est invoqué. Le consensus est invoqué seulement dans les situations où la connaissance n'est pas assurée. Personne ne dit que le consensus des scientifiques s'accorde sur E=mc². Personne ne dit que le consensus est que le soleil est à 93 millions de miles. Il ne viendrait à l'idée de personne de parler de cette façon.
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excellent texte, merci pour la découverte. les arguments y sont excellents !!!
RépondreSupprimernb : petite fôte de frappe à corriger dans le titre de ton article !
ah oui, excellent texte ! Presque que rien à ajouter, sauf qu'il devrait y avoir un consensus la dessus :=)
RépondreSupprimerMerci pour ce texte - et pour nombre d'autre, je pense particulièrement à ceux sur Dassault -.
RépondreSupprimerLe seul consensus possible en science - y compris sociale - c'est sur la méthode et sur le caractère falsibiable des résultats - en théorie tout au moins -.
Pour la France, je rappellerais que Pasteur mit longtemps avant de convaincre les partisans de la génération spontanée de l'existence des microbes.
Cette histoire de consensus, ça me fait plus penser à un récit causal - désolé, c'est la theorie de science po - dans lequel les pouvoirs publics adoptent le récit causal du changement climatique avec pour seule origine le CO2 et derrière des mangeurs de subventions qui s'empressent de suivre.
J'ai en mémoire certaines données "consensuelles" sur la sécurité routière qui ne l'étaient que dans la tête des responsables politiques, et pas dans celles des chercheurs honnêtes du domaine.
Ces derniers se trouvaient d'ailleurs souvent dans des placards et pas sur les plateaux TV.
Cordialement
Très bon article effectivement, Franck. Donc un grand merci une fois de plus pour la justesse et la clarté de vos analyses!
RépondreSupprimer«falsifiables»
RépondreSupprimerQuelle erreur ! mais quelle erreur, cher Jean-Mimi :-)
Ce mot est un faux-ami qui induit un contre-sens des plus dommageables.
Une traduction française peut être «réfutables».
Le réchauffisme n'est pas scientifique parce qu'il n'est pas, pour l'instant, réfutable.
Les températures montent ? C'est de la faute du réchauffement climatique induit par l'homme.
Les températures baissent ? C'est une conséquence temporaire du déréglement climatique induit par l'homme, qui se conclura par un réchauffement.
Bien sûr, on a fait à l'aide de modèles climatiques numériques des prévisions, mais il faut attendre quelques années avant d'en vérifier la fausseté.
Parlons clair :
> le raisonnement scientifique est tout sauf naturel. Il nécessite un long apprentissage qui est très loin d'être à la portée de tous, même diplomés. Ce qui est naturel, ce sont les raccourcis cognitifs et les inductions hasardeuses.
> l'EN a fait ces dernières années un remarquable effort, couronné d'un brillant succès, pour éradiquer dans l'enseignement tout ce qui pourrait permettre aux élèves d'acquérir la capacité de penser scientifiquement.
C'en est au point que les profs de pépas scientifiques se plaignent que beaucoup de leurs élèves ignorent les bases de la logique et sont incapables de bâtir un raisonnement structuré et cohérent. En prépa !
Alors, évidemment, dans ces conditions, tenir l'avis de la population sur le réchauffement climatique pour autre chose que de la pure superstition, c'est de la démagogie.
Texte intéressant certes, qui dit beaucoup de choses mais surtout une que je clame haut et fort depuis plusieurs années que l'on pourrait retranscrire ainsi "la force des cons c'est leur nombre" ou bien "les cons peuvent être nombreux, ce n'est pas pour ça qu'ils ont raison".
RépondreSupprimerPar contre, tourner tout ça contre la théorie sur le réchauffement climatique; qui porte d'ailleurs mal son nom car quelques degrés en plus à certains endroits peuvent entraîner d'autres degrés en moins à d'autres endroits, nous devrions parler de dérèglement climatique; est, je trouve, très maladroit. Je rappelle qu'il y a aussi un consensus scientifique qui s'oppose à la théorie de dérèglement climatique. Personnellement je crois à cette théorie car elle me semble aller de soi, je m'explique : nous transformons des quantités impressionnantes de matières solides et liquides en gaz divers que nous évacuons dans l'atmosphère sans autre forme de procès, notre atmosphère est un système qui fonctionne grâce à un équilibre des proportions de gaz dans chaque couche de celle-ci, telle couche ne contient pas d'ozone, telle couche en contient et ainsi de suite... En modifiant les proportions comme nous le faisons grâce aux voitures, avions, usines et autres, considérant le principe scientifique à la base de tout, une action entraîne une réaction (de force égale et opposée, lorsqu'il s'agit de force physique, ce qui n'est pas le cas ici), il semble évident que le climat, qui dépend beaucoup de l'état de l'atmosphère, s'en trouvera déréglé.
Désolé si le terme falsifiable vous dérange, Franck. Mais, c'est celui qui m'est venu à l'esprit en repensant pas nécessairement à Popper, mais à Boudon dans Raisons,Bonnes Raisons et dans le Juste et le Vrai.
RépondreSupprimerQuelle que soit la science - y compris sociale, j'ai une double casquette - le caractère réfutable - pour reprendre votre mot -, "disputable", si vous me permettez ce néologisme, au sens de mettre en scène une dispute sur la controverse d'un sujet, est la base de toute démarche scientifique.
Le problème dans la démarche des tenants à tous crins du réchauffisme est à mes yeux similaire à celui des "grands" penseurs de sociologie et de science politique - et ce n'est pas un compliment - : tenter de faire renter les faits dans un grand tout unificateur et monocausal.
Un sociologue américain de renom, Robert K. Merton, disait que les meilleures thoéries, en sciences sociales tout au moins, sont celle de moyenne portée, au sens de celle qui permette d'expliquer un phénomène précis, tout en gardant en tête leurs limites de validité.
Sans doute est-ce ce qui me dérange le plus dans le réchauffisme, c'est qu'il s'agit d'une histoire monocausale, basé sur des modèles criticables, avec des données manquantes et qui ne permet aucune prédiction à courte portée - cf. les étés qui ont suivi la canicule de 2003... -.
En gros, on a un grand machin qui nous promet la fin du monde dans 50 ans, sans jamais être en mesure de pouvoir l'utiliser pour demain.
Pour ce qui est de l'EN, je ne peux, hélas, que souscrire à votre propos.
Avec cependant un bémol, la démarche inductive n'est pas nécessairement mauvaise. Certes, elle s'éloigne de l'hypothéticodéductif classique - le OHERIC - , mais en étant conscient de ses limites, le système permet de bien débrousailler un sujet - c'est en tout cas ce que j'ai eu l'occasion de faire -.
A mes yeux, là où je n'en voudrais jamais assez à l'EN, c'est d'avoir majestueusement massacré l'apprentissage du français. Le premier apprentissage logique est celui là.
Ah le Boizard-blog, quel poème ! Le réchauffement climatique gêne le dogme libéral : il devient le "réchauffisme". Les opérations de maintien de l'ordre occidental en Afghanistan ? Du patriotisme ! La fraude fiscale ? De la légitime défense (Patriotes, oui, mais pas jusqu'au portefeuille) ! L'entreprise capote ? Les syndicats bien sûr !
RépondreSupprimerAsi va el mundo...
Canut, sur les autres sujets, vous pouvez penser ce que vous voulez, c'est une question d'opinion et vous n'êtes pas obligé d'être de mon avis.
RépondreSupprimerMais, sur le réchauffisme, il y a une chose qui est claire : qu'il y ait un réchauffement climatique et qu'il soit d'origine humaine n'est nullement démontré.
Cela, c'est affaire de science, pas d'opinion.
1) Vous n'avez pas une attitude scientifique mais celle d'un croyant car vous dépendez beaucoup trop d'un dogme auquel vous ramenez à peu près tout
RépondreSupprimer2) Vous ne retenez du "consensus scientifique" que ce qui vous arrange, en oubliant de citer les contre-exemples de consensus vérifié, mille fois plus nombreux que les échecs.Il y avait consensus scientifique pour dire que la vitesse était un facteur déterminant de la mortalité routière : des mesures ont été prisespour la réduire, des milliers de vies ont été épargnées
3) vous restez sur le consensus des personnes sans voir qu'il découle de faits parfaitement mesurables par tous et pas seulement les "scientifiques" : le thermomètre ne ment pas.Je suis à mes heuresperdues entomologiste amateur,je vais vous mettre le nez dans l'herbe pour vous faire découvrir dans ma région tempérée des insectes tropicaux. Parlez aux personnes victimes des termites de "réchauffisme", elles vont vous bénir
4) vous oubliez enfin le "principe de précaution" qui exige que l'irréversible soit prévu et traité même si -par bonheur- il ne se réalise pas.
Canut,
RépondreSupprimerNous avons des positions irréconciliables.
1) S'agissant d'économie, l'histoire récente a tranché : tous les pays occidentaux ont baissé leurs dépenses publiques ont vu leurs indicateurs économiques s'améliorer.
2) S'agissant du climat, les réchauffistes ont eu l'imprudence d'émettre des prévisions, les proches étant pour la période 2010-2015. Il ne nous reste donc plus longtemps à attendre pour avoir des premières mesures de la qualité de la théorie réchauffiste.
Vu la piètre qualité de la démarche réchauffiste (1), je sens que certains vont être surpris.
N'oublions pas que des climatologues sérieux (c'est-à-dire qui utilisent des mesures vraies et non des simulations), dont quelques uns qui croyaient auparavant au réchauffement (sans se prononcer sur sa cause), commencent à dire que nous pourrions aller vers un refroidissement.
(1) : deux points sont particulièrement choquants :
> aussi ahurissant que cela puisse paraitre, l'existence du phénomène baptisé, d'ailleurs improprement, «effet de serre» n'est pas démontrée. Tous les réchauffistes commencent par supposer qu'il existe. Or, d'une part, le phénomène qui est habituellement décrit est en contradiction avec les principes physiques fondamentaux (notamment le 2ème de la thermo), d'autre part, les corrélations que l'an a montrent que les hausses de température précèdent les hausses de CO2.
> même en supposant (ce qui est déjà une hypothèse pleine d'audace)que l'effet de serre existe, faire reposer une théorie de ce type sur des modèles numériques est hautement comique. Ces modèles sont d'une grande fragilité (pour ne pas dire une vaste fumisterie). S'y fier, c'est le même genre d'aveuglement par la technique que «C'est vrai, je l'ai vu à la télé». «C'est vrai, l'ordinateur l'a dit.»
Canut,
RépondreSupprimerNous avons des positions irréconciliables.
1) S'agissant d'économie, l'histoire récente a tranché : tous les pays occidentaux qui ont baissé leurs dépenses publiques ont vu leurs indicateurs économiques s'améliorer.
2) S'agissant du climat, les réchauffistes ont eu l'imprudence d'émettre des prévisions, les plusproches étant pour la période 2010-2015. Il ne nous reste donc plus longtemps à attendre pour avoir des premières mesures de la qualité de la théorie réchauffiste.
Vu la piètre qualité de la démarche réchauffiste (1), je sens que certains vont être surpris.
N'oublions pas que des climatologues sérieux (c'est-à-dire qui utilisent des mesures vraies et non des simulations), dont quelques uns qui croyaient auparavant au réchauffement (sans se prononcer sur sa cause), commencent à dire que nous pourrions aller vers un refroidissement.
(1) : deux points sont particulièrement choquants :
> aussi ahurissant que cela puisse paraitre, l'existence du phénomène baptisé, d'ailleurs improprement, «effet de serre» n'est pas démontrée. Tous les réchauffistes commencent par supposer qu'il existe. Or, d'une part, le phénomène qui est habituellement décrit est en contradiction avec les principes physiques fondamentaux (notamment le 2ème de la thermo), d'autre part, les corrélations que l'an a montrent que les hausses de température précèdent les hausses de CO2.
> même en supposant (ce qui est déjà une hypothèse pleine d'audace)que l'effet de serre existe, faire reposer une théorie de ce type sur des modèles numériques est hautement comique. Ces modèles sont d'une grande fragilité (pour ne pas dire une vaste fumisterie). S'y fier, c'est le même genre d'aveuglement par la technique que «C'est vrai, je l'ai vu à la télé». «C'est vrai, l'ordinateur l'a dit.»
septembre 06, 2008
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Blogger fboizard a dit...
Canut,
Nous avons des positions irréconciliables.
1) S'agissant d'économie, l'histoire récente a tranché : tous les pays occidentaux ont baissé leurs dépenses publiques ont vu leurs indicateurs économiques s'améliorer.
2) S'agissant du climat, les réchauffistes ont eu l'imprudence d'émettre des prévisions, les proches étant pour la période 2010-2015. Il ne nous reste donc plus longtemps à attendre pour avoir des premières mesures de la qualité de la théorie réchauffiste.
Vu la piètre qualité de la démarche réchauffiste (1), je sens que certains vont être surpris.
N'oublions pas que des climatologues sérieux (c'est-à-dire qui utilisent des mesures vraies et non des simulations), dont quelques uns qui croyaient auparavant au réchauffement (sans se prononcer sur sa cause), commencent à dire que nous pourrions aller vers un refroidissement.
(1) : deux points sont particulièrement choquants :
> aussi ahurissant que cela puisse paraitre, l'existence du phénomène baptisé, d'ailleurs improprement, «effet de serre» n'est pas démontrée. Tous les réchauffistes commencent par supposer qu'il existe. Or, d'une part, le phénomène qui est habituellement décrit est en contradiction avec les principes physiques fondamentaux (notamment le 2ème de la thermo), d'autre part, les corrélations que l'on a montrent que les hausses de température précèdent les hausses de CO2.
> même en supposant (ce qui est déjà une hypothèse pleine d'audace)que l'effet de serre existe, faire reposer une théorie de ce type sur des modèles numériques est hautement comique. Ces modèles sont d'une grande fragilité (pour ne pas dire une vaste fumisterie). S'y fier, c'est le même genre d'aveuglement par la technique que «C'est vrai, je l'ai vu à la télé». «C'est vrai, l'ordinateur l'a dit.»
Franck Boizard a dit :
RépondreSupprimerCanut,
Nous avons des positions irréconciliables.
1) S'agissant d'économie, l'histoire récente a tranché : tous les pays occidentaux ont baissé leurs dépenses publiques ont vu leurs indicateurs économiques s'améliorer.
Là, vous vous moquez de moi ? cette "amélioration" a particulièrement ému Wall Street ces derniers jours ! Le dogme nepouvant être remis en cause, c'est sans doute un complot des Rouges ?