Il y en a marre des histoires de retraite.
Le problème est connu de puis trente ans. Les solutions aussi. Et ça discutaille, et ça discutaille. Dans l'attente d'un consensus qui, comme Godot, ne viendra jamais.
Pendant ce temps, le déficit s'aggrave, devient dramatique et fait courir à l'économie française un grand péril.
Sur tous les discours lus, sur toutes les tables rondes réunies, sur tous les rapports de prétendus sages publiés, sur toutes les concertations annoncées, procrastination, j'écris ton nom.
La solution ? La capitalisation matinée de répartition pour les plus démunis et les plus imprévoyants. C'est le seul système qui, par conception, est indépendant (ou presque) de la démographie.
Je signale, ce n'est pas la moindre ironie de ce théâtre de mensonges et d'à peu près idéologiques, que les fonctionnaires et les professions libérales sont les seuls à avoir doit à un fonds de pension. Vous avez dit «égalité» ?
S'y prendre si tard a plein d'inconvénients, mais un avantage : on peut s'enrichir de l'expérience des pays qui nous ont précédés.
Alors, on arrête de raconter des foutaises sur la «solidarité», qui dissimule, à peine, la spoliation des jeunes par les vieux et des salariés du privé par les fonctionnaires, et on le fait ?
Hélas, je ne vois partout chez nos politiciens que bêtise, paresse et lâcheté. CPEF. Nous boirons le calice jusqu'à la lie.
mercredi, avril 21, 2010
Il y en a marre des histoires de retraite
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Vous avez tout à fait raison Franck, mais il suffit de constater la difficulté pour obtenir les véritables chiffres du transfert des charges des régimes spéciaux et fonctionnaires sur ceux du privé par exemple, pour comprendre que le débat ne peut avoir lieu. L'opinion publique est trop largement sous informée.
RépondreSupprimerA ce sujet, voir la croisade menée depuis des années par Claude Reichman.
Cher Franck,
RépondreSupprimerPour conforter votre analyse, j'entends à l'instant, sur BFM, Eric Woerth, qui explique qu'être fonctionnaire, ce n'est pas la même chose qu'être salarié du privé (je résume son propos) et donc que les régimes de retraite sont légitimement différents et que partant, il n'y a pas de raison de vouloir en modifier les spécificités.
Donc on va tout essayer sauf, bien sûr la remise à plat du système...
Pour ceux que cela intéresse, le podcast sera en ligne sur le site de BFM (le 12-15 d'Hedwige Chevrillon)
Eric Woerth prouve juste les méfiats de l'hyper-démocratie et, d'ailleurs aussi, de la démocratie tout court.
RépondreSupprimerLe peuple des stato-dépendants a depuis longtemps dépassé le niveau critique lui permettant de bloquer toute réforme diminuant leur part du gateau fiscal.
Il ne reste plus alors aux politiciens qu'à habiller leurs reculades. Ce qu'ils font aux dépens de leur crédibilité et pour le plus grand mal du pays. Mais le bien du pays, qui y pense encore ?
@simple citoyen :
RépondreSupprimerCa vous étonne ? Dans deux ans, il y a une élection. Après la branlée que le pouvoir vient de se prendre, il va appliquer le principe de précaution à tout va pour sauver la face devant les électeurs. Sauf que d'ici deux ans, la situation aura encore empiré. On a compris que les gouvernants ont perdu leurs couilles depuis bien longtemps. En revanche, cet allègement corporel leur sera bien utile quand il faudra fuir la colère du peuple.
Il est vrai que les fonctionnaires ont le 'privilège' d'avoir la possibilité de cotiser à un fond de pension.
RépondreSupprimerLa PREFON, fut sans doute l'une des plus belles arnaques dans ce domaine réservé. Les heureux cotisants se sont vus offrir le choix il y a quelques années entre :
voir leur 'pension complémentaire' divisée par deux.
ou doubler leur mensualitées.
ça fait envie hein ?
Quinenveux ? viendez roucouler avec les nantis !rucuredi
Bien sûr, bien sûr, c'est connu : les fonctionnaires, il ne leur arrive que des malheurs.
RépondreSupprimerOn se demande pourquoi tant de gens veulent être fonctionnaires. Du masochisme ?
Faut pas s'étonner des mauvais résultats de la Préfon : elle est gérée par quatre syndicats.
RépondreSupprimerhttp://www.liberation.fr/evenement/0101261022-la-prefon-tresor-des-fonctionnaires-quatre-syndicats-gerent-depuis-1967-un-systeme-tres-avantageux-qui-fait-des-jaloux