dimanche, mai 23, 2010
Le scolaire de la honte
Libellés :
instruction,
la faute aux vieux,
langue socialiste,
vie française
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
"Il faut limer et frotter sa cervelle à celle d'autrui" (Montaigne)
1 sur 2.
RépondreSupprimerCette toute petite statistique dit tout.
Et les fédérations de parents voudraient faire disparaître toute notation... Ainsi la boucle serait-elle bouclée!
RépondreSupprimerIl y a quand même quelque chose que je ne comprends pas. Comment les professeurs, qui, collectivement, fournissent un enseignement tellement mauvais, peuvent-ils en fournir un qui soit excellent à leurs propres enfants ?
RépondreSupprimer"Connaître les trucs du système" peut être important, mais ça ne fait pas tout. Jusqu'à présent, on ne peut pas acheter son entrée à l'école Polytechnique, comme le diplôme d'une vulgaire université toulousaine.
Et si c'est l'aide aux devoirs qui est décisive, se peut-il que les méthodes pédagogiques, qui sont si catastrophiques en classe, deviennent soudain les bonnes à la maison ?
Encore une fois, n'importe quel abruti peut décrocher une licence de socio (je le suppose ; je n'en ai pas).
Mais entrer à Polytechnique, ça reste un critère de compétence, non ? (Je n'ai pas fait non plus Polytechnique...)
Vous connaissez la réponse : parce que les profs n'appliquent pas à leur propres enfants la pédagogie débile tout juste bonne pour les enfants de non-profs.
RépondreSupprimerEt si vous leur en faites la réflexion, ils vous répondront (sincèrement pour les plus cons, hypocritement pour les autres) que cela vient de la différence d'effectifs et de public.
Mais non, Franck, je ne connais pas la réponse : c'est une vraie interrogation de ma part. Vous voulez dire que vous avez parlé à des professeurs, qui vous ont dit appliquer la pédagogie moderniste à leur classe, et la pédagogie traditionnelle à la maison à leurs enfants ?
RépondreSupprimerNon, je n'ai jamais eu de témoignage direct du genre «je suis un escroc, j'emploie pour mes élèves différentes de celles de mes enfants», mais un faisceau d'indices concordants.
RépondreSupprimerBonsoir,
RépondreSupprimerLes fils/filles de profs réussissent notamment car l'école est importante pour eux. L'école a du sens pour eux parce qu'elle en a pour leurs parents.
En particulier je pense que les profs sont parmi les derniers parents pour qui il est important d'avoir un bon bulletin, en soi. C'est l'école elle-même qui est importante, pas seulement son utilité (pour avoir un diplôme dans x années et tel ou tel boulot ensuite).
C'est là qu'ils se plantent avec leurs élèves : ils veulent donner du sens à leur enseignement (quitte à faire des cours dont le but est d'intéresser l'élève, avec tous les renoncements que cela implique) en oubliant que l'école a du sens pour les enfants si elle en a pour les parents.
les profs ne considèrent pas que leur enfant est un génie en soi, ils les font bosser, évidemment qu'ils trichent avec les méthodes sinon ils se font démolir par l'inspection.
RépondreSupprimerA lire : Brighelli et surtout pour le primaire " Et vos enfants en sauront pas lire ni compter" de Marc Le Bris
Quand j'étais à l'X (~10 ans), il y avait déjà cette proportion de 1/2. Mais je crois que la plupart sont profs de maths ou de physiques (voire agrégés, en prépa). Vu le critère de sélection, ce n'est pas étonnant.
RépondreSupprimer