Tous les hommes ont-ils également vocation à devenir Français indépendamment de leur race, de leur culture et de leur religion ? Les universalistes répondent par l'affirmative et, comme ce sont eux qui font les lois depuis deux siècles, les lois aussi.
Le bon sens répond négativement. Car le bon sens sait que les hommes ont des racines, des origines, une culture, un mode de vie. Le bon sens, au fond, pense comme Barrès : «Des hommes ? Je n'en ai jamais vu. J'ai vu des Français, des Italiens, des Allemands.»
Bien sûr, il ne faut pas aller trop loin dans le particularisme : les hommes ont des choses en commun. Mais pas quand on parle de politique.
C'est cela le fond de la polémique sur l'équipe de France de football : une équipe composée à 80 % de noirs dérange parce qu'une France composée à 80 % de noirs ne serait plus la France.
Bien sûr, le matraquage universaliste a été si intense depuis trois ou quatre décennies qu'il y a une auto-censure, alors, au lieu de dire la phrase toute simple que je viens d'écrire ci-dessus, on se perd dans des arguties techniques sans intérêt.
La victoire des universalistes est là : on n'ose même plus ouvrir la bouche pour les contester.
On n'ose même plus dire, par exemple, qu'un Sarkozy est un peu moins français qu'un paysan auvergnat depuis vingt générations. Et pourtant, c'est ainsi.
Où doit-on fixer la frontière légale, qui a un effet prépondérant ? Pour moi, devrait être français qui est né de deux parents français. Pas de double nationalité. Et on ne pourrait devenir français que par le sang versé ou par un séjour de trente ans (vingt ans pour les Européens) et après enquête d'intégration (notamment, travailler et être propriétaire en France serait indispensable).
Déchéance de nationalité et expulsion des étrangers criminels dans les vingt ans suivant leur naturalisation.
Droits sociaux réservés aux Français (en contrepartie, les étrangers n'ont pas à cotiser). Je pense que cette mesure ferait sauter nos systèmes d'assistanat : on s'apercevrait vite que les étrangers, obligés de passer par des assurances privées, auraient un meilleur rapport qualité / prix que les assurances étatisées des Français.
La logique de tout cela ? A l'époque des flux migratoires raisonnables, nous pouvions avoir une politique de nationalité fofolle. A l'ère des migrations par millions, nous sommes obligés à la rigueur, sous peine de perdre notre pays.
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