Je considère que tous les candidats aujourd'hui déclarés pour les présidentielles sont des catastrophes économiques. Par ordre décroissant, du moindre mal au cataclysme :
> Sarkozy
> Le Pen
> Bayrou
> Hollande
> Mélenchon
Marc de Scitivaux disait récemment que la coupure n'est pas entre Sarkozy et Hollande, mais entre la France et le reste du monde (à l'exception de Cuba et de la Corée du Nord), que la politique «hollandaise» consistant à tout faire contrôler par l'Etat n'est pas une nouveauté, que ça a déjà été tenté après 1981 et que ça s'est terminé en catastrophe, affaire du Crédit Lyonnais et vague de privatisations-panique sans précédent.
Je ne suis pas partisan de la politique du pire, du «touchons une fois pour toutes le fond la piscine puis repartons vers le haut», car je crois que la piscine n'a pas de fond et qu'il y a des irréversibilités qui rendent la pente très difficile à remonter. Ainsi, tous les honnêtes gens reconnaissent que la retraite à 60 ans et les 35 h furent des désastres économiques et pourtant, il est difficile de revenir dessus.
Il est plus rapide de dévaler la route des mauvaises décisions démagogiques que de remonter le chemin tortueux des bonnes décisions nécessaires.
Néanmoins, si les sondages ont raison et que nous nous dirigeons vers une hégémonie rose, j'ose espérer, sans trop y croire, que les Français comprendront leur douleur et que cela leur servira de leçon.
C'est d'autant plus rageant qu'il est impossible de désespérer des capacités à briller dans l'économie libre d'un pays qui a eu des Eiffel, des Lesseps, des Renault, des Peugeot, des Blériot, plus près de nous, des Dassault, des Lagardère, des Bouygues.
Mais, évidemment, il faudrait commencer par admettre que tous les hommes ne sont pas égaux en talents, que certains sont irremplaçables et d'autres pas, que, du point de vue collectif, Steve Jobs ou Thomas Edison sont plus importants que Marcel Dugenou.
Alors qu'on raconte au moindre connard qu'il le vaut bien ...
mercredi, février 01, 2012
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