Je suis écœuré du biais pro-Hollande de la presse française. Non pas que j'ai la moindre illusion sur nos journalistes.
Mais voter Hollande, c'est voter pour la catastrophe.
Je trouve donc navrant que la presse prenne le parti de la catastrophe. Quand on est un citoyen qui a encore un peu de coeur, on ne peut que souffrir d'entendre la presse militer activement pour la ruine du pays.
Certes, me dira-t-on, les autres ne sont pas beaucoup mieux. Mais si la presse restait neutre, elle sauverait au moins son honneur, elle n'aurait pas pris parti pour la peste contre le choléra.
Les journalistes pourraient rester sur une prudente réserve et se conformer au proverbe «mieux vaut fermer sa gueule et passer pour un imbécile que l'ouvrir et le confirmer», mais c'est plus fort qu'eux, il faut qu'ils ouvrent leurs grandes gueules, qu'ils nous fassent sentir leur préférence, qu'ils nous incitent à «bien voter», qu'ils «fassent de la pédagogie» (c'est leur euphémisme pour «propagande gauchiste éhontée»).
Ils vont encore être déçus, passer pour des cons et s'étonner que, sondage après sondage, les Français affirment ne pas leur faire confiance.
Petite remarque : les syndicats ont également pris position pour François Hollande. Cela prouve qu'ils ne sont pas en meilleur état intellectuel que la presse. Ca n'est d'ailleurs pas étonnant : étant des syndicats de fonctionnaires et assimilés, ils ne sont absolument pas en position de comprendre l'économie créatrice de richesses. En revanche, l'économie étatique destrutrice de richesses, prédatrice et spoliatrice, ils maitrisent à fond.
mercredi, février 01, 2012
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