Alors que Marie-Claude Bompard refuse à juste raison de célébrer la parodie de mariage de deux femmes, un petit texte sur la liberté de conscience :
Les aléas de la liberté de conscience
On notera l'humour (que je suppose involontaire, mais je n'en suis pas certain) d'un commentateur du Figaro : «La liberté de conscience, c'est un truc d'attardés».
On me dira que, si chacun invoque sa liberté de conscience pour refuser d'appliquer la loi, la société se disloque.
A cela, je réponds :
1) Mais c'est justement ce qui se passe, avec ou sans liberté de conscience : la société se disloque déjà.
2) Le mauvais exemple vient de haut, de Christiane Taubira.
3) L'Etat ne se mêlerait pas de ce qui ne le regarde pas, à savoir la définition du mariage, la question de conscience ne se poserait pas.
4) Notre pays ne serait pas divisé contre lui-même, les décisions engageant la conscience ne dérangeraient qu'une infime minorité, ce qui est très loin d'être le cas.
Bref, le refus de Marie-Claude Bompard n'est pas le problème, mais le symptôme d'un problème, bien plus grave. Le vrai problème, c'est le comportement envahissant et totalitaire des hommes de l'Etat et la décomposition de la société française.
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