J'apprends que Vladimir Poutine n'a pas été invité au 70ème anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz. Les bras m'en tombent.
Rappelons que l'Armée Rouge a mis hors de combat un million d'Allemands par année de guerre (pour environ vingt-deux millions de morts russes au total) contre environ deux cent mille par an pour les Anglo-Saxons (pour un million de morts anglo-saxons au total). Déjà que cet abruti de Hollande avait choqué les Russes en évoquant les «dizaines de milliers de morts russes».
Plus grave, cet «oubli» s'accompagne d'une scandaleuse falsification de l'histoire.
Ce qui me fait le plus peur, c'est que les techniques de propagande qui ont conduit à ce drame des camps d'extermination sont toujours utilisées et ont été perfectionnées par ceux qui se baptisent aujourd'hui «antifascistes».
Goebbels a tout dit en une phrase : «Nous ne voulons pas convaincre les gens de nos idées, nous voulons réduire le vocabulaire de telle façon qu'ils ne puissent plus exprimer que nos idées».
Quand on voit dans nos médias la chasse au mot déviant (le trop fameux «dérapage») et la réduction progressive, qui en découle, du vocabulaire utilisé sur la place publique, on ne peut être que terrifié.
Conclusion : la Shoah est devenue la religion officielle, le sacré par excellence, mais on n'en a tiré qu'une très mauvaise leçon, à savoir que l'Occident est coupable collectivement et que cette culpabilité se transmet de génération en génération (d'où la ridicule, parce qu'anachronique, et néanmoins constante, référence aux zeurléplusombres, qui est tellement intériorisée qu'il n'est plus besoin de l'expliciter, l'allusion suffit).
En revanche, toute la partie sur les méfaits de la propagande et des techniques de manipulations des foules, oubliée, anéantie. C'est normal, puisque ces techniques sont plus que jamais en vigueur. La dernière fois, le 11 janvier : avec du recul, c'est quand même extraordinaire de faire défiler 4 millions de personnes sous un slogan creux mais identitaire («je suis...» est par essence identitaire).
Bref, je ne suis vraiment pas sûr que nous, les peuples, ayons tiré les bonnes leçons des deux guerres mondiales. En revanche, les dirigeants si.
L'analyse de Jacques Ellul Hitler a gagné continue de me hanter.
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