C’est assez mal écrit, pas mal de laisser-aller. C’est bien dommage, car l’auteur est visiblement passionné, bien informé et l’ensemble est agréable.
Il y a quelques anecdotes amusantes : la CIA très vexée du putsch des colonels en Grèce … parce qu’elle préparait un putsch des généraux.
Un des problèmes les plus intéressants du livre traite du relais politique des services de renseignement :
♘ Les services secrets doivent fournir aux décideurs un avis circonstancié et non une liste interminable d’hypothèses, bien plus confortable. Pour cela il faut qu’ils se sentent raisonnablement protégés en cas d’erreur.
♘ Ce n’est pas le tout de faire bonnes analyses, encore faut-il qu’elles parviennent aux décideurs et soient traitées avec considération. Or, en France, nos dirigeants ne prennent pas le renseignement au sérieux, le limitant à des affaires de trou de serrure. On peut se demander dans quelle mesure cette désinvolture a joué dans les positions toutes plus inconséquentes les unes que les autres prises par Laurent Fabius.
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