Après mûre réflexion, j'ai décidé que, si j'étais parlementaire, je voterais contre la réforme de la constitution proposée par Français Hollande (j'ai donc changé d'avis, seuls les imbéciles ...) :
1) C'est inutile : la loi permet déjà la déchéance de nationalité. Comme dans beaucoup de domaines, il n'y a pas besoin de nouvelles lois, juste d'appliquer sans faillir celles qui existent.
2) C'est sacrilège : on ne devrait toucher la constitution que les mains tremblantes, et non au gré des petites magouilles politiciennes.
3) C'est un leurre : pendant qu'on s'écharpe sur ce point de détail, on oublie tout le reste.
4) C'est un mensonge : la constitutionnalisation est censée être un symbole de fermeté. Mais si l'on veut afficher une vraie fermeté, on peut rompre les négociations d'adhésion à l'UERSS avec la Turquie, allié objectif de l'EIIL, ou on peut abroger le statut fiscal préférentiel du Qatar, autre allié objectif de l'EIIL, ou on peut interdire les prêches dans les mosquées dans une langue étrangère et le financement de ces mosquées par l'étranger. Ce ne sont pas les possibilités d'afficher de vrais signes de fermeté qui manquent, mais on choisit une fausse fermeté, qui ne dérange personne, même pas les terroristes islamiques, à part quelques gauchistes, bruyants mais sans poids électoral.
Moi parlementaire, je voterais contre cette réforme et j'en proposerais une autre : la révision des conditions d'acquisition de la nationalité française, autrement dit, l'abrogation complète du droit su sol. La fait d'être né en France ne pèserait plus rien du tout dans la nationalité française. Péseraient l'origine des parents et des grands-parents ou, à défaut, l'intégration : maitrise de la langue, de l'histoire, de a culture et le mode de vie.
lundi, février 01, 2016
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire