Lu ce sous-titre dans Le Figaro :
Les autorités de régulation appellent de leurs vœux des fusions entre banques, afin de créer des géants paneuropéens. Ce qui permettrait de limiter les risques en cas de crise.
C'est fou. C'est absolument contraire à l'intelligence la plus élémentaire : plus les banques sont grosses, plus elles représentent un risque ingérable en cas de crise.
Mieux vaut beaucoup de petites banques dont certaines peuvent survivre que quelques grosses banques toutes soumises au même risque. C'est un raisonnement systémique simple.
Mais il est vrai que l'européisme est une idéologie et que le propre des idéologies est de vivre en complète contradiction avec les réalités les plus évidentes. C'est d'ailleurs ce qui en fait le danger.
Une autre réalité évidente est : les connards européistes qui nous emmènent dans le mur tiennent le manche et nous sommes bien baisés.
Addendum :
Eric Verhaeghe, dans un billet sur le même sujet, conclut ironiquement :
Mais, bien entendu, le danger dans nos sociétés ne provient pas des élites, mais du petit peuple et du populisme …
mardi, février 27, 2018
Banques « too big to fail / to big to be saved » : on marche sur la tête (vous allez me dire « Ce n'est pas nouveau »)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire