Je vous ai déjà parlé de la remilitarisation de la Rhénanie. Ce coup ci, le billet va être beaucoup plus court puisqu’il s’agit de la suite attendue de l’inaction française en 1936.
Le 12 mars 1938, Hitler annexe l’Autriche. La France perd mécaniquement son allié tchécoslovaque, désormais exposé à une attaque sur trois côtés (perte concrétisée quelques mois plus tard par les accords de Munich).
Le coup est si peu inattendu que le gouvernement Chautemps (Chatemps, l’enculé mondain qui, deux ans plus tard, fera le premier pas sur la route infamante de l’armistice) a démissionné pour ne pas avoir à y faire face.
Quand Hitler passe à l’action, la France n’a pas de gouvernement !
Que fait la France ?
1) elle attend le soutien de la Grande-Bretagne, qui ne viendra jamais (on ne saurait trop insister sur l’énorme responsabilité des Anglais et des Américains dans la liberté d’action d’Hitler).
2) elle suspend les permissions du week-end !
Sans excuser les trahisons de 1940, les événements des années précédentes aident à comprendre la défiance des Français vis-à-vis de leur régime et de leur pays. On peut prendre les choses dans n’importe quel sens : la chronique de la période 1919-1940 est l’histoire d’un échec collectif.
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