En France, l’hystérie du coronavirus ne fait que commencer.
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Que la grande faucheuse passe… Voilà l’angoisse du moment, qui prend à froid toute une société convaincue d’être à l’abri des problèmes, avec sa belle sécurité sociale qui coûte la peau des fesses, et ses protections, ses précautions à foison, qui se révèlent autant de châteaux de carte face au grand méchant loup du Wuhan.
Plutôt miséreux que mort
Cette peur de tirer le mauvais numéro à la loterie conduit à tous les excès, partout dans le monde.. Soudain l’on mesure combien l’après-guerre a changé les esprits. En 1920, des millions de gens pouvaient mourir de la grippe espagnole sans que personne n’ordonne le moindre confinement. Aujourd’hui, 100.000 morts dans le monde (l’équivalent de la campagne de France en 1940) paraissent insupportables. Pour les éviter, on est prêt à tout, même à organiser sciemment la pire crise économique de l’histoire.
Plutôt que d’encourir un risque sur 200 ou 300 de mourir en attrapant le virus dans la rue, les gouvernements, sous la pression de leur opinion publique, préfèrent condamner les 200 ou 300 à une longue, très longue pauvreté… qui leur sera reprochée très vite. Édouard Philippe l’a compris. Il a amorcé hier, dans son utile conférence de presse, le virage vers une austérité sans état d’âme.
Qui paiera ? La grande somnolence éveillée des Français.
Cette semaine, la polémique a enflé sur le thème du « qui paiera la crise? ». Comme s’il existait une cagnotte cachée (ce vieux fantasme antisémite qui hante toujours la gauche), ou comme si la solidarité se limitait à recevoir des bienfaits et à choisir un bouc-émissaire au moment de rembourser. On veut bien tous bénéficier d’une aide, mais on ne veut surtout pas qu’elle soit payée par les autres !
L’exercice ne sera pas facile à mener pour des gouvernants qui bercent d’illusions leurs gouvernés depuis des décennies sur le thème de « notre richesse est éternelle, insubmersible, et sans peine ». Le spectre d’une hausse des impôts se profile. Le moment de rembourser sonnera comme une terrible trompette dans la bataille : les efforts viendront, inéluctables.
Macron s’y attend. Il préparerait un gouvernement d’union nationale, avec des gens de droite et un discours de gauche. Pas sûr que le « en même temps » fonctionne bien cette fois. Les Français qui ne veulent pas payer ne pardonneront pas aux gens de droite d’aller à la gamelle pour mener une politique socialiste, où les impôts frapperont d’abord les riches, et ensuite tout le monde.
Les vannes de la jacquerie risquent bien d’être ouvertes ce jour-là.
Solitude et derniers jours heureux
En dehors de la solitude imposée par le confinement, la période que nous traversons est heureuse. Les plus lucides savent qu’il faut bien en jouir avant que ne s’installent les jours mauvais.
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Les nuages s’amoncellent sur l’horizon international
Ceux qui s’informent comprennent progressivement qu’un piège se referme. Depuis plusieurs semaines, le ton monte entre les États-Unis et la Chine. Tout laisse à penser que cette situation pourrait dégénérer. Face à la crise économique qui s’annonce, nul ne sait quelle stratégie internationale chacun de ces acteurs déploiera pour rendre les efforts acceptables à son peuple.
Trump ne cache plus désormais ses soupçons : il est bien possible que la Chine ait délibérément laissé courir le virus. Il menace de représailles.
Jusqu’où cette escalade ira-t-elle ?
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Vous savez ce que j'en pense : Les caractères d'une psychose collective.
Bref, nous sommes dans une folie collective et ce n'est pas glorieux. Mais c'est dans la continuité de l'abrutissement de l'homme moderne.
Nous allons payer très cher d'être devenus cons comme des balais et lâches comme des femmelettes. Je ne pense pas que la France se relèvera de mon vivant.
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