J’ai relu tous mes billets sur le COVID. Je suis assez fier de moi (mais pas modeste !) :
24 février : billet un peu trop alarmiste sous l’influence de NN Taleb :
Coronavirus : je reste calme (pour l'instant).
28 février : retour de la sérénité :
Le Raoult du jour (ces histoires de virus commencent à me péter les rouleaux).
Citation :
En l'état actuel des connaissances, le machin-bidule-virus n'est pas exceptionnel.
2) Toute psychose collective fournit un prétexte à l'autoritarisme gouvernemental. Il se peut aussi qu'elle mette en danger le gouvernement si celui-ci se révèle incapable au point que les rouages de l'Etat ne lui obéissent plus mais nous en sommes très loin, la première hypothèse est de loin la plus probable.
3) Néanmoins, ce virus aura eu l'effet de bénéfique de lézarder un peu plus l'idéologie mondialiste. C'est toujours ça.
12 mars :
Le 26 mars :
Le coronavirus était un test d'intelligence et nous l'avons raté.
Le 29 mars :
Épidémies : vrais dangers et fausses alertes (D. Raoult)
Citation :
Il est très sceptique sur tous les emportements collectifs liés aux variantes de la grippe. Pour lui, ce sont des maladies qui ne peuvent pas tuer en masse (on sait aujourd'hui que les morts de la grippe espagnole ont été victimes à 90 % de surinfection bactérienne que l'on traite sans problèmes). C'est d'ailleurs ce qu'il a dit au début de l'épidémie de COVID-19 et qu'on lui reproche aujourd'hui.
Pour affirmer cela, il néglige le rôle du système de santé : on vient de (ré-)apprendre que la même épidémie dans un pays du tiers-monde comme la France ne fait pas le même nombre de morts que dans un pays avancé comme la Corée.
De plus, il y a une ambiguïté sur « tuer en masse ». Raoult raisonne à l'échelle historique : si le COVID-19 fait 20 000 ou 30 000 morts en France, concentrés chez les plus de 65 ans, ça sera une anomalie statistique pour la mortalité de l'année 2020 mais pas une épidémie notable (il y a dans les 3 millions de morts annuels d'infections respiratoires dans le monde).
Ce sont les réactions proprement extraordinaires qui en font un événement hors du commun.
Pour les mois suivants, pas de changement de la ligne, même si, en avril, sous la pression de l'ambiance environnante, je suis moins serein dans le ton. J'ai coché toutes les bonnes cases (de mon point de vue) : anti-confinement, pro-chloroquine, retour à de justes proportions.
J'ai commis trois erreurs :
1) Une petite : j'ai sous-estimé à quel point nous étions manipulés par la Chine. Pas une grosse erreur, parce que j'ai quand même compris que les Chinetoques se foutaient de notre gueule, mais pas à quel niveau.
2) Ma plus grosse erreur.
J'ai totalement sous-estimé la covidémence. Si on m'avait dit en mars : « Quatre mois après le fin de l'épidémie, le masque sera obligatoire partout, les mesures liberticides ne faibliront pas. Les gouvernements et les populations se comporteront comme si l'épidémie était en train de flamber et on ne verra pas le bout du tunnel. Les petits chefs seront seront atteints de priapisme. », je n'y aurais absolument pas cru.
Je pensais qu'il y avait un gros potentiel liberticide dans le COVID mais qu'il s'atténuerait avec le temps, or il se renforce.
3) Ma troisième erreur découle directement de la deuxième. Bien qu'étant opposé au confinement et ramenant le COVID à ses justes proportions, je n'étais pas opposé à quelques mesures anodines comme les gestes « barrières » (nous sommes devenus cons comme des enclumes donc nous employons un vocabulaire puéril. En français, on dit « gestes prophylactiques »).
Si j'avais évalué correctement le potentiel de covidémence, j'aurais été opposé à toute mesure sortant de l'ordinaire, conduisant à donner une image hors du commun au COVID.
Un qui a été nettement meilleur que moi :
Au 14 septembre, j'en suis au même point qu'à ce billet du 22 mai, juste plus inquiet et plus désespéré :
COVID : arrêtez les conneries et recommencez à vivre comme avant.
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