Comme la pensée transcendantale du ministre-philosophe Delphine Batho semble passionner mes lecteurs, voici encore une de ses fulgurances :
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La ministre [je rappelle qu'en français-AFP, cela signifie «Madame le ministre». Le français-AFP est à la langue de Bossuet ce que le hamburger est au lièvre à la Carême] de l'Energie et de l'Ecologie Delphine Batho, interrogée vendredi sur les travaux de la Cour des comptes critiquant la fiscalité favorable au diesel, a estimé que c'était "un problème de santé publique sur lequel on ne (pouvait) plus fermer les yeux" [d'où on conclut : (1) que la fiscalité est un problème de santé publique. J'approuve : les Français se porteraient beaucoup mieux si le fisc ne leur pourrissait pas la vie. (2) qu'il y a des salauds qui ont fermé les yeux sur un problème de santé majeur jusqu'à notre sauvetage par Sainte Delphine. Quand a lieu le procès ?]. Le diesel a été classé "cancérogène certain" par l'Organisation mondiale de la santé en juin 2012 [je rappelle que la vie est aussi un "cancérogène certain". Il est donc normal qu'on la taxe par tous les moyens]. Les moteurs fonctionnant au diesel émettent des particules fines et du dioxyde d'azote, responsables de maladies respiratoires et cardio-vasculaires.
"Il y a des réflexions en cours [des réflexions de Delphine Batho ? Ca serait une grande première], un travail fait dans la concertation avec les associations de consommateurs, les entreprises, les syndicats pour voir comment la fiscalité des carburants devra évoluer à l'avenir", a rappelé Delphine Batho, alors que la Cour des Comptes a évalué à 6,9 milliards d'euros les pertes fiscales dues à la fiscalité avantageuse appliquée au diesel.
"Cette évolution devra nécessairement être progressive mais elle devra aussi comporter une dimension de justice sociale [Ah, la justice sociale, ce grand prétexte à toutes les injustices] pour que les gens en milieu rural ou en grande banlieue ne soient pas défavorisés par l'évolution de la fiscalité sur le diesel", a avancé la ministre, interrogée dans les allées du Salon de l'Agriculture. Le parc automobile français est composé à 60% de véhicules diesel.
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Beaucoup critiquent ce gouvernement pour son manque de constance et de direction. Je proteste : il est constant dans sa manière de nous prendre pour des cons (il a raison, nous en redemandons) et de taper dans le portefeuille des Français comme le plus banal pickpocket «issu de la diversité / chance pour la France».
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