Ma conviction est simple : quand on connaît l'islam, on en a peur. L'islamophobie, au sens premier du terme, est une réaction saine.
Cela ne signifie évidemment pas qu'il faut avoir peur des musulmans. Cela signifie qu'il faut les aider à quitter l'islam et rappeler à ceux qui veulent y rester que c'est à eux de s'adapter à nous et pas l'inverse. Et empêcher les musulmans de rentrer en France : la manière la plus simple d'éviter les problèmes de cohabitation avec l'islam, c'est qu'il n'y ait pas de musulmans.
Dialogue de Moh-Cristophe Bilek et du père François Jourdan
Je vous copie juste le début pour vous donner envie de lire la suite :
Moh-Christophe Bilek. En tant qu’ex-musulman, ma surprise a été de taille dans les années 1970/1980 de constater le peu d’accueil réservé aux convertis par de nombreux catholiques, dont parfois des clercs. Et cela je l’ai d’abord vécu en Algérie, où je suis resté 5 ans après mon baptême. Comment expliquez-vous ceci?
Père François Jourdan. Peut-être est-ce encore plus fort en pays d’islam qu’en France : c’est la peur due au manque islamique de liberté. Par exemple bien des convertis d’Égypte ont fait la même expérience de la porte fermée des Églises coptes orthodoxes, catholiques ou protestantes. Le converti persécuté attire la persécution, ou au moins la grave réprobation, sur ceux qui l’accueillent. L’intolérance du Coran (2,217; 3,86-91.106; 4,14.115.137; 16,106) et de la tradition sur le fait de quitter l’islam bloque et les musulmans et les non-musulmans. Il n’y a que le courage de la vérité qui puisse débloquer. « La vérité vous rendra libres » dit Jésus (Jn 8,32) et Gandhi appelait la non-violence ‘satyagraha’(en hindi) qui veut dire’ force de la vérité’. Et la vérité, plus qu’un concept si fort soit-il, c’est une personne venue du Cœur de Dieu : Jésus. Ne pas se laisser prendre par la peur aidera tout le monde, et même les musulmans eux-mêmes, à se libérer pour être enfin disponibles à la Vérité.
Moh-Christophe Bilek. Quelques années après, vers 1990, ayant travaillé à la traduction en kabyle des 4 évangiles, avec un père-blanc, pourtant expulsé de Kabylie en 1977, j’ai découvert le grand changement qui s’était produit parmi les prêtres et religieux en contact avec l’islam: ils étaient acquis à sa version «religion de paix et de tolérance». Est-ce de la naïveté, de l’aveuglement, ou la peur qui les empêchent de voir l’antichristianisme de bien des textes canoniques de l’Islam, et notamment l’interdiction de le quitter?
Père François Jourdan. Nous retrouvons la peur qui se masque par la naïveté plus ou moins consciente et rarement avouée. Si on veut conserver un lien durable avec les musulmans, pour calmer leur très grande susceptibilité qui les tenaille, on se croit obligé (par la pression) d’accepter de jouer leur jeu. Comme eux-mêmes vivent sous le régime de la peur, et ne peuvent se l’avouer à eux-mêmes, ils se masquent par exemple en mettant en avant le faux argument linguistique du mot ‘salâm’ (’paix’ en arabe) : certes il vient de la racine arabe ‘salama’ qui a donné aussi ‘islâm’ mais par la troisième forme du verbe laquelle a un autre sens que paix : soumission. Ainsi on fait croire, par une pirouette qui est une faute linguistique, qu’islam veut dire paix. C’est une bonne tactique pour masquer le piège de l’islam qui est en régime sévère de soumission à Dieu, et donc de manque grave de liberté pour lui-même et pour les autres. Musulmans et non-musulmans peu courageux s’installent alors dans l’affectif qui est le masque fondamental idéologique entretenu : il faut de ‘l’empathie’ ! Tous ceux qui donneraient l’impression d’attenter à cette empathie convenue sont forcément qualifiés d’antimusulmans. Le piège est bouclé. Tout le monde est prisonnier.
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