dimanche, avril 02, 2023

The Big Rig (Patrick Byrne)

C'est un livre pour l'histoire. A garder dans le fond de sa bibliothèque et à ressortir à ses enfants ou petits-enfants dans vingt ans.

Il démontre que l'élection de 2020 a été truquée et que Biden a été élu, et Trump battu, par fraude électorale.

Tous ceux qui ont de la jugeote, de l'honnêteté et un peu de culture politique américaine (espèce finalement fort rare de nos jours) n'avaient aucun doute.

Très révélateur de notre époque : ce livre a été peu attaqué, les fraudeurs considérant sans doute que la vérité ne compte pas, du moment qu'ils continuent à régner sur les représentations (on a 50 articles dans la presse européenne "fact-checkant", c'est-à-dire réfutant, les trumpistes, pour 1 concédant qu'ils ont probablement raison).

Les Echos nous offre un magnifique exemple de journalisme très peu curieux « Les autorités soupçonnées d'avoir organisé la fraude nous disent qu'il n'y a pas eu de fraude. Croyons les ».




Un peu d'histoire et de système électoral

« Le régime politique américain est la démocratie tempérée.

Tempérée par l'assassinat politique et par la fraude électorale. »

On peut ajouter « et par la corruption ». Je ne sais pas de qui est cette citation mais elle est terriblement exacte.

Le mode de scrutin présidentiel américain (combinant cantons-clés, vote par correspondance étalé sur plusieurs semaines, vote électronique et modalités de vote variant localement) est tellement propice à la fraude que les mauvais esprits comme moi se demandent si ce n'est pas fait exprès.

A contrario, ceux qui croient que Macron a été élu et réélu par fraude électorale sont des crétins. Nos politiciens sont aussi malhonnêtes que les autres mais notre mode de scrutin est plus robuste.

C'est pourquoi Macron a été élu par fraude médiatique et judiciaire et réélu par fraude médiatique, et non par fraude électorale.

Les cas de fraude électorale à l'élection présidentielle américaine ayant changé le résultat :

1876 : Hayes contre Tilden (fraude prouvée).

1960 : Kennedy contre Nixon (fraude prouvée. Collusion avec la mafia. Résultat corrigé 3 ans plus tard par balles à Dallas.)

2000 : Bush Jr contre Gore (fraude probable)

Contrairement au"narratif" pour les cons, évoquer la possibilité d'une élection présidentielle truquée aux Etats-Unis n'est ni sacrilège, ni « complotiste », ni délirant. Ca témoigne juste d'une bonne connaissance de ce pays (plus que 99 % des journalistes français).

Des moyens fort simples

La fraude de 2020 repose sur des moyens fort simples, à la portée des trop riches nababs de la Silicon Valley :

1) un bourrage massif des urnes sur le vote par correspondance, les fameuses 2000 mules : le délire covidiste y a joué un grand rôle en favorisant à outrance le vote par correspondance, mais c'est encore de l'artisanat. 

 


2) un trucage des machines à voter Dominion. C'est l'essentiel du livre de Byrne.

Le système américain est tel qu'il suffit de faire basculer 6 villes (Atlanta, Philadelphia, Detroit, Milwaukee, Phoenix et Las Vegas) pour inverser le résultat. Or, les machines à voter ont arrêté de transmettre les résultats (les fraudeurs ne sont même pas fins) puis ont redémarré en transmettant du vote Biden à fond.

Cette fraude se voyait d'ailleurs comme le nez au milieu de la figure pendant la nuit électorale : des tas de comtés ont commencé pro-Trump et fini pro-Biden, on nous a expliqué (sans le prouver) que c'était parce que les électeurs Biden votaient plus par correspondance.

Comme par hasard, les comtés dont le mode de scrutin est le plus rigoureux (vérification d'identité, vote papier et comptage manuel) n'ont pas eu cet effet.

Des pirates se sont introduits dans les machines, ont reproduit ce phénomène, tout enregistré et ... rien.

3) une campagne de presse et une campagne judiciaire violentes pour paralyser les enquêtes sur les machines à voter. Le parti-pris démocrate du FBI (qui ne fait aucun doute pour ceux qui connaissent les Etats-Unis) a joué un grand rôle.

Pourquoi la fraude est en faveur des Démocrates et pas de Républicains ? Pas parce que les Républicains sont plus honnêtes mais parce que seuls les Démocrates détiennent les moyens de la fraude : la Silicon Valley, le FBI et la presse.

La démocratie américaine est-elle morte ?

Oui. Mais elle n'était déjà pas très vivante.

Dès les années 20, le journaliste à succès Walter Lippman, pas du tout un marginal, écrivait que la démocratie devait être factice, orientée par les élites. C'était censé être une réponse aux fascismes !

L'Etat Profond américain a été théorisé dans les années 50 comme une nécessité face à une attaque nucléaire. Des fonctionnaires inconnus et bien sûr non-élus devaient avoir le pouvoir de faire fonctionner le pays même si les institutions démocratiques étaient à terre.

On notera avec intérêt que la plupart des Républicains, y compris à la Cour Suprême, préfèrent fermer les yeux sur cette fraude patente plutôt que de mettre en cause le système qui les fait vivre.

Même si les partisans du système arguent qu'aucun procès n'est allé au bout (c'est faux, des mules ont été lourdement condamnées), de nombreux défauts ont été relevés en 2020. Aucun n'a été corrigé pour 2024. Cela prouve bien que la fraude n'est pas une anomalie mais une composante normale du système électoral américain, admise comme telle par les protagonistes. Cette complaisance pour la fraude électorale patente témoigne d'un écroulement moral de proportions apocalyptiques.

Mais, en 2024, le cirque électoral  américain reprendra et les medias nous présenteront une compétition démocratique, juste et loyale.

Le moderne est très très malade dans sa tête : il ne vit plus la réalité, mais dans la réalité telle que la représente les écrans. C'est un fou enfermé dans une cellule capitonnée virtuelle.

Et, pendant ce temps, dans la réalité, l'espérance de vie des blancs américains régresse.