lundi, août 29, 2011

Les vieux cons

Ces vieux qu'on adore détester

Je trouve cet article juste. Les vieux que je fréquente dans des associations ressemblent beaucoup (pas tous) à cette description. Il faut dire que notre génération de vieux est particulièrement détestable : il s'agit des soixante-huitards qui se sont comportés comme prétendument Louis XV, après nous le déluge.

Une des questions politiques qui va devenir brulante est : comment les jeunes vont-ils faire pour ne plus payer pour les vieux ? Et inversement : comment les vieux vont-ils faire pour obliger les jeunes à continuer de payer ?

Les jeunes qui payent pour les vieux, c'est une nouveauté : jusqu'à il y a un demi-siècle, les vieux passaient la main relativement vite. Ils ne vivaient pas pendant des décennies au crochet des jeunes.

Cet enjeu court en filigrane des questions apparemment économiques de la crise. En effet, les vieux sont les rentiers de leur placements immobiliers et de leurs «droits acquis» sur les jeunes.

Or, c'est bien la question qui se pose aujourd'hui : cherche-t-on comme depuis trente ans à favoriser une économie de rente (pas d'inflation, immobilier qui grimpe, emprunts d'Etat qui rapportent plus que les actions, retraites précoces, chômage des jeunes, zéro dynamisme) ou va-t-on basculer vers une économie dynamique, auquel cas les placements immobiliers et les droizacquis des vieux prendront un sacré coup de fusil ?

On peut d'ailleurs poser la même question à propos de la lubie de la décroissance des écolos : la décroissance est favorable aux vieux qui, comme par hasard, constitue une grosse part des électorats socialiste et écolo.

Vacances

Je pars en vacances pour dix jours. Bonne rentrée sans moi !

samedi, août 27, 2011

Sans commentaire

«Quand tous vont vers le débordement, nul n'y semble aller. Celui qui s'arrête fait remarquer l'emportement des autres, comme un point fixe.» (Blaise Pascal)

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AFP le 27/08/2011 à 13:10

Aubry fait ses promesses aux jeunes socialistes enthousiastes


Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste a promis aux jeunes socialistes, si elle était élue en 2012, de "créer tout de suite 300.000 emplois d'avenir", mettre en place une "allocation d'autonomie" et de préparer la France à sortir du nucléaire.

"Il faudra créer tout de suite ces 300.000 emplois d'avenir" (une proposition du PS, ndlr) pour "préparer le nouveau: la mutation verte de l'économie, l'aide aux plus défavorisés", a déclaré la maire de Lille devant quelque 200 jeunes de l'Université d'été du MJS (Jeunes socialistes) organisée parallèlement à celle du PS.

L'emploi des jeunes est une "urgence", a-t-elle dit, défendant par ailleurs l'encadrement des stages.

Estimant que "nous devons préparer la France à sortir du nucléaire", elle a promis des "propositions précises" à ce sujet "dans quelques jours". Elle s'est par ailleurs "engagée" à mettre une "allocation d'autonomie" pour financer les études supérieures des jeunes, rappelant que cette mesure est "dans le projet de tous les socialistes".

Applaudie à plusieurs reprises, Mme Aubry l'a notamment été en réaffirmant sa proposition d'interdire le cumul des mandats, une "loi est déjà prête", qui "ne coûte rien".

A l'issue de son intervention, elle s'est prêtée à une séance de portraits par les photographes, posant sur un quai du port, avec des bateaux en fond.

Peu avant son discours, Mme Aubry était venue écouter les débats d'une séance plénière sur la croissance dont l'invité vedette était François Hollande.

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Appel au peuple : et maintenant que le réchauffisme est mort ?

Le réchauffisme est mort. Il est mort pas seulement à cause de l'expérience CLOUD mais tout simplement du fait qu'il n'a jamais été très vivant sur le plan scientifique : cette hypothèse d'un réchauffement climatique provoqué par le CO2 a toujours été faible et peu étayée. L'écho que cette hypothèse a eu est sans commune mesure avec sa solidité.

Malheureusement, je crains que nous n'en tirions pas les leçons.

Comment voyez vous les choses ? Comment faire en sorte que les terribles leçons de cette hallucination collective liant scientifiques et politiciens soient tirées et diffusées dans le public ? Cette question me tracasse depuis longtemps.



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Crise des dettes étatiques : les pauvres vont morfler, c'est bien fait pour leur gueule. Salauds de pauvres !

Petite nouvelle au passage :

Le bénéfice net trimestriel du groupe public La Poste a plongé de 21,2 % en raison d'une provision de 158 millions d'euros prise du fait de la perte de valeur des titres grecs que détient sa filiale bancaire.

La Poste est une des banques les plus lestées en créances étatiques dont on n'est pas sûr de revoir la couleur un jour.

Résumons l'effet de la crise sur les pauvres :

> leurs banques vont faire faillite et ils vont se retrouver le bec dans l'eau, car, eux, ils n'ont pas les moyens de planquer leur argent en Suisse ou d'acheter de l'or.

> les prestations d'assistanat vont en prendre un coup (mauvaise nouvelle à court terme, c'en est une bonne à long terme).

> leurs impôts, notamment TVA et la CSG, vont grimper en flèche.

> ils vont connaître un regain de chomdu.

> les prix, logement, essence et bouffe, vont faire un bond olympique.

Bref, tout est nominal : les pauvres vont en prendre plein la gueule tandis que les riches s'en sortiront.

Non, ce qui est choquant, c'est que les riches socialistes vont venir nous faire la leçon et étaler leur générosité et leur belle âme. Cela, c'est vraiment insupportable. C'est dégueulasse à vomir. Je préfère les riches de droite : eux au moins ne viennent pas nous emmerder.

Avons nous déconné en Libye ?

Comme vous le savez, je suis extrêmement sceptique sur l'intervention française en Libye. A mon avis, le grotesque duo Sarko-BHL a pris des décisions contraires aux intérêts de la France, à court, moyen et long termes. Bref, je pense que nous avons tout faux. Mais, hélas, les choses étant ce qu'elles sont, il va bien falloir faire avec.

A l'évidence, Bernard Lugan partage mes inquiétudes.

A court terme, il faut essayer de fourguer le maximum de camelote. Etre bien terre à terre, mercantiliste et cesser les envolées à la con sur lédrouâdelhoumme.

A plus long terme, il y a peu de doutes que le bordel va s'installer de l'autre coté de la Méditerranée.

On pressent d'ici la catastrophe migratoire : nos institutions s'abstiendront, au nom du droit d'asile, de repousser, comme elles en ont le devoir, ces gens dont nous n'avons que faire. D'autant plus que ces oiseaux-là nous inventeront je ne sais quel devoir de la France vis-à-vis de ces populations miséreuses.

Cependant, il arrive que le peuple français donne son avis tellement fort qu'il devient difficile même à ceux qui ne veulent pas l'écouter de ne pas l'entendre. Il se pourrait donc, espoir très ténu et quasi-irréaliste, que ce foutoir libyen et le surcroit de colonisation à rebours qui va s'ensuivre précipitent (au sens chimique) la lutte du peuple français pour sa survie.

Mais ne nous berçons pas d'illusions : si les Français avaient collectivement l'instinct de conservation, cela fait déjà longtemps qu'ils auraient renvoyé chez eux les nouveaux colons.

vendredi, août 26, 2011

Hommage à Steve Jobs

A notre époque où on se demande quel est le talent de bien des patrons de grosses boites françaises, à part se faire des copains utiles et se servir sans scrupules dans la caisse, en gros et en menus avantages, cela fait bien de rendre hommage à Steve Jobs.

Par un rapprochement étrange, mais pas si saugrenu qu'il parait au premier abord, je pense aux adieux du cardinal Lustiger à L'Académie Française. Ou, rapprochement peut-etre plus opportun, à la lettre de Ronald Reagan annonçant au public américain que, atteint de la maladie d'Alzheimer, il entrait dans la nuit (1).

Sur le même thème : Pourquoi le départ de Jobs est terrible. Nous vivons dans un monde vieux et Jobs y apportait de l'originalité. Je suis suis frappé, a contrario, du conformisme et de l'absence d'imagination des dirigeants français, privés ou publics. Ils sont tétanisés à l'idée d'innover, c'est se distinguer et donc prendre le risque d'échouer seul. Ils préfèrent de très loin se fondre dans le troupeau et échouer tous ensemble.

Apple : la vie sans Steve Jobs

L'éditorial de Gaëtan de Capèle.

Il est rare que le départ d'un dirigeant d'entreprise suscite beaucoup d'émoi. Les cimetières étant peuplés de gens irremplaçables, un successeur prend en général aussitôt sa place et la vie continue. Mais tous ne s'appellent pas Steve Jobs. Le charismatique patron ­d'Apple occupe un statut définitivement à part dans le monde des affaires, dont témoigne l'écho planétaire de sa démission.

Au départ, il y a bien sûr cette incroyable success story dont raffolent les Américains, le parcours totalement hors normes de cet orphelin élevé dans un milieu modeste, déjà millionnaire à 23 ans. Ensuite, il y a ce personnage devenu mythique, savamment fabriqué année après année, avec autant de minutie que les produits d'Apple. Patron, certes, mais aussi mi-gourou, mi-rock star, dont chacune des apparitions, travaillée jusque dans les moindres détails, constitue un événement mondial, attendu et suivi en direct par des millions de fans. Et puis il y a cette lutte acharnée contre la maladie, en pleine gloire et au sommet de sa réussite, qui force le respect et achève de bâtir sa légende.

Mais Steve Jobs est bien davantage que tout cela. C'est avant tout un entrepreneur de génie qui, depuis trente ans, révolutionne l'univers de la technologie grand public. La musique avec les iPod, l'informatique avec les ordinateurs iMac puis les tablettes iPad, la téléphonie mobile avec les iPhone, le téléchargement de musique et de films avec iTunes. Avec ses incessantes innovations, comme l'écran tactile, Apple bouleverse en permanence l'univers du numérique. Le groupe américain crée de nouveaux marchés, bouscule l'ordre établi, chamboule les hiérarchies installées. Promus par une politique marketing à nulle autre pareille, ses produits ont envahi les foyers et modifié en profondeur les rapports des consommateurs avec les appareils high-tech, devenus des biens de consommation courante, comme des vêtements à la mode. Degré de sophistication suprême, Apple a créé de toutes pièces un véritable écosystème, dans lequel on communique, on joue ou on achète.

Tout cet édifice, dont l'hégémonie devient par certains côtés un peu effrayante, est l'œuvre de Steve Jobs. Depuis un certain temps déjà, il s'est employé à enraciner une culture d'entreprise, à mettre en place une organisation solide et à installer des hommes de confiance. Son ultime consécration serait que le succès d'Apple lui survive.


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(1) : rien que cette lettre, superbe de simplicité, aurait du suffire à faire changer d'avis les imbéciles qui prenaient Reagan pour un idiot mais c'est à cela qu'on reconnait les cons : ils ne changent pas d'vis

Exposition Madame Gres au musée Bourdelle


Madame Grès - La couture à l'œuvre par paris_musees

Je vous conseille vivement cette exposition. C'est de l'art suivant la définition de Saint-Exupéry : «Non pas lorsqu'il n'y plus rien à ajouter mais lorsqu'il n'y a plus rien à retirer».

Rigueur et austérité, mais sublimées par un immense talent et beaucoup de travail. Le «pli Gres» était tel que certaines robes, une fois déployées, avaient une envergure de 21 m !

Nous sommes très loin des laides excentricités, destinées à faire parler d'elles en choquant le vulgaire, qu'on baptise aujourd'hui pompeusement haute couture.

Envahis par les Extra-Terrestres à cause du CO2 !

Le réchauffisme se meurt. Bon débarras !

Voyez comme je suis bon : je suis prêt à lui donner un bon coup de pioche derrière les oreilles pour abréger ses souffrances.

Alors, pris de panique, les réchauffistes délirent. La meilleure : nos émissions de CO2 pourraient pousser les ET (dont je rappelle que on ne connait tellement rien que on ne sait même pas si ils existent) à nous envahir !

C'est chiant de tenir un blog dans ces conditions : il y a concurrence déloyale. Comment puis-je vous faire rire des cons si ceux-ci se ridiculisent eux-mêmes ?


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Encore une arnaque fiscale

Racket fiscal

Encore une une occasion de vérifier la thèse principale du regretté Jacques Marseille (dont les diagnostics et les pronostics se confirment chaque jour) : le plus gros boulet de la France et son plus gros risque, c'est son Etat, obèse, incompétent, impécunieux, lâche, démagogue, injuste, fort avec les faibles, faible avec les forts.

jeudi, août 25, 2011

Pauvre gauche

Il n'est, parait-il, de richesse que d'hommes.

En ce cas, la gauche est bien pauvre. Entre Martine, bornée et acariâtre, Dominique, richard satyre, François Flamby et Ségolène déjantée, elle n'est vraiment pas gâtée.

Je serais socialiste, cette misère me tirerait des larmes. Mais, justement, quand on est assez lucide pour s'attrister de ce naufrage, on n'est pas socialiste.

Vous me direz : la droite, ce n'est pas beaucoup mieux. C'est normal, puisqu'elle est également socialiste.

Pauvre France, 97 fois à plaindre

Un voleur interpellé pour la 97e fois

AFP Mis à jour le 25/08/2011 à 11:50

Un voleur de voiture interpellé hier à Paris pour la 97e fois a blessé gravement un policier, selon la préfecture de police.

Conduit au commissariat du 19e arrondissement après son interpellation au volant d'une voiture qu'il "vient de voler et dégrader", un homme de 39 ans, sans papiers, donne plusieurs coups de pieds aux policiers.

L'un des policiers reçoit un "violent coup de tête au niveau du bras" qui lui fracture le cubitus. Le policier, qui a porté plainte contre son agresseur, s'est vu prescrire 45 jours d'incapacité totale de travail (ITT).

En situation irrégulière sur le territoire français, "le voleur fera l’objet d’une reconduite dans son pays d’origine à l’issue de la procédure judiciaire", a précisé la préfecture de police.

Il faut arrêter d'emmerder les Français

Il faut arrêter d'emmerder les Français

Le contenu de ce texte ne vous surprendra pas. Je le publie pour trois raisons, la première qui incline à l'optimisme, les deux autres au pessimisme :

> ce texte est publié dans un journal grand public.

> ce journal est régional. On ne trouvera jamais un texte similaire dans la presse nationale.

> si le constat est posé sur un ton plaisant, on ne trouvera pas le début d'un commencement d'analyse pour savoir comment on est arrivé là et comment se délivrer. La dernière phrase pourrait ouvrir des perspectives intéressantes mais elle n'est pas exploitée.


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mardi, août 23, 2011

Captain America

L'intrigue n'a aucune originalité. En revanche, l'esthétique, l'Amérique des années 40 matinée de futurisme, est plaisante. Et la pépé est bien roulée, façon pin up.

Capitalisme à la française : on tient déjà 16 coupables

16 patrons français (Jean-Paul Agon, PDG de L'Oréal, Liliane Bettencourt, actionnaire de L'Oréal, Antoine Frérot, DG de Veolia Environnement, Denis Hennequin, PDG d'Accor, Marc Ladreit de Lacharrière, président de Fimalac, Maurice Lévy, PDG de Publicis, Christophe de Margerie, PDG de Total, Frédéric Oudéa, PDG de la Société Générale, Claude Perdriel, président du conseil de surveillance du Nouvel Observateur, Jean Peyrelevade, président de Leonardo France, Franck Riboud, PDG de Danone, Stéphane Richard, PDG d'Orange, Louis Schweitzer, président de Volvo et de AstraZeneca, Marc Simoncini, président de Meetic, Jean-Cyril Spinetta, président du conseil d'administration d'Air France-KLM et du conseil de surveillance d'Areva, Philippe Varin, président du directoire de PSA Peugeot-Citroën) ont signé un appel pour payer plus d'impôts. Un signe supplémentaire de la collusion entre le grand patronat et l'Etat. C'est cela l'oligarchie.

Car n'importe quel entrepreneur digne de ce nom aurait appelé l'Etat à faire le ménage chez lui avant de s'attaquer aux contribuables. Il aurait défendu l'idée que l'Etat n'est pas légitime à établir une fiscalité confiscatoire.

Au contraire, les 16 (comme les 16 ligueurs qui gouvernaient Paris du temps des guerres de religion) accréditent l'idée déjà trop répandue que tout, revenus et patrimoines, peut légitimement être pris par l'Etat et que c'est par pure bonté qu'il nous laisse la jouissance d'une partie (c'est cette idée que recouvre le compte de de la dette et du déficit publics en pourcentage du PIB comme si l'Etat était propriétaire du PIB).

Mais, justement, ces patrons ne sont pas des entrepreneurs, ce sont bureaucrates, copains comme cochons avec les hommes de l'Etat, dont ils furent et sans la complicité desquels ils vivraient moins bien. Ou alors, ce furent des entrepreneurs, mais ils sont tellement chiasseux qu'ils font allégeance au socialisme dominant.

De plus, quand ils demandent à payer plus d'impôts, ils demandent en réalité qu'on impose les autres qui n'ont rien demandé, car nos 16 comiques n'ont pas besoin d'une augmentation d'impôt pour faire comme des grands un chèque à leur percepteur préféré. Sous des allures faussement généreuses, tout cela est bien mesquin.

Ils se disent capitalistes mais communient sans retenue dans le social-clientélisme, prenant d'une main les avantages du privé et de l'autre les avantages de l'Etat, laissant la charge des inconvénients des deux systèmes aux pauvres couillons.

DSK innocent ... enfin pas tout à fait.

Le procureur Vance abandonne les poursuites contre DSK tout en disant qu'il y a probablement eu rapport sexuel non consenti. Cela signifie non pas que DSK est innocent mais que le procureur craint de perdre son procès (il faut l'unanimité des jurés pour gagner) à cause de la personnalité de l'accusatrice.

Entre l'abandon des poursuites et l'innocence de DSK, il y a donc une grosse différence que les caciques du PS, toujours fidèles à leur légendaire probité, feignent d'ignorer.

Cela n'empêchera pas la présumée victime de chercher réparation au civil.

L'affaire DSK n'est pas terminée. Loin de là.

Il n'en restera pas moins, à la fin de tout cela, que la prétendue supériorité morale de la gauche n'était qu'une mascarade, implantée dans les esprits par la presse complice et par la soumission de la fausse droite aux valeurs de la gauche. Ce que les conservateurs savaient depuis longtemps mais qui était rarement apparu aussi clairement.

Car, enfin, ces oiseaux-là ont tenté de nous imposer, nous le présentant comme gagnant d'avance, comme défenseur de la veuve et de l'orphelin, un sale type sans scrupules, incapable de se contrôler, pété de fric au point d'en être odieux. DSK restera le gros richard qui a mis toute la puissance de ses relations et de la fortune de son épouse à écraser une femme de ménage.

Et ils viendront encore nous faire des leçons de probité candide et de lin blanc.

lundi, août 22, 2011

Le vol progressif

Extrait d'un commentaire trouvé sur le blog de Charles Gave :

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Kevin célibataire au smic mensuel paie une imposition négative de 880 €. Il reçoit de l’argent, merci pour lui.

A 1, 3 smic, Steve, célibataire paie un impôt de 570 euros

A 10 smic, Gonzague paie un impôt de 34 000 euros. Soit 60 fois plus d’impôt que Steve.

Autrement dit, Gonzague gagne un peu moins de 8 fois ce que gagne Steve, et paie 60 fois l’impôt de Steve.

Concrètement la justice fiscale c’est ça. Et les médias du parti unique français d’entonner les refrains des partisans de plus d’impôts pour les plus riches.

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L'impôt progressif est fondamentalement injuste : quelle est la légitimité de l'Etat pour décider qu'Untel a le droit de garder 95 % de ses revenus mais que, pour tel autre 75 %, seront bien suffisants ? C'est du vol pur et simple, sous la pression de la nécessité, avec l'argument de la force et de la masse.

dimanche, août 21, 2011

Ce grand Etat tout mou veut empêcher la fraude au bac

Notre ministricule Chatel a un plan contre la fraude au bac.

Ces petits gestes avec les bras et ces couinements de hamster écrasé par un 38 tonnes sont évidemment ridicules.

Rappelons que, dans un Etat de droit qui se respecte, il n'y a nul besoin de plan pour empêcher le fraude au bac :

> la fraude par diffusion des sujets : révocation des fonctionnaires directement impliqués et mutation de la hiérarchie aux Kerguelen. Ca calmera les ardeurs.

> fraude pendant l'épreuve. Elle provient essentiellement des dispositifs électroniques, calculatrices et téléphones. Comme ceux-ci ne servent absolument à rien dans une épreuve du bac (1), il suffit de les interdire purement et simplement pour régler le problème.

Bref, la fraude au bac est, comme on dit en novlangue pédagogiste, un «non-sujet». Le vrai sujet, c'est la veulerie et l'incompétence des nains qui se succèdent pour usurper le titre de ministre de l'éducation.

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(1) : pour les maths et la physique, une table de log et de sinus fournie avec le sujet suffit amplement. Tous les autres calculs peuvent se faire à la main. L'usage de la règle à calcul serait excellent car il joue sur le sens physique, mais n'en demandons pas trop.



samedi, août 20, 2011

Féminisme : dignes salopes

Je lis cela dans une dépêche de l'AFP :

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Les "Marches des salopes" sont nées à Toronto, au Canada, après les commentaires d'un policier pour lequel les femmes ne seraient pas violées si elles ne s'habillaient pas comme des "salopes".

"Il est très important que les femmes comprennent qu'on ne doit pas les priver de leur dignité", a expliqué l'une des manifestantes du Cap, Tayla Orgill.

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J'en conclus que la dignité des femmes consiste à pouvoir s'habiller comme des salopes. Je n'avais jamais songé à voir ainsi la dignité des femmes dont on nous rebat les oreilles. Mais c'est surement moi qui ai mauvais esprit !

Je doute qu'un homme à qui on aurait dit, à la suite d'une agression, qu'il ne faut pas porter de Rolex en or dans les quartiers craignosses (c'est l'équivalent masculin) aurait organisé une manif. Cela prouve que l'homme est plus intelligent que la femme (hypothèse follement optimiste), ou moins encouragé dans sa connerie par l'époque (hypothèse plus raisonnable).

J'aggrave mon cas par l'image :





Je sens que les séances de rééducation pour me faire penser correctement vont être très très très longues.

L'ère des consequences

Dans son discours du 12 novembre de1936, Winston Churchill déclarait aux Communes : «Le temps de la procrastination, des demi-mesures, des expédients apaisants et étonnants, approche de sa fin. Nous entrons dans l'ère des conséquences».

Ce que Churchill voulait dire, c'est que l'histoire n'est pas linéaire. Elle va à sauts et à gambades. Pendant des années, les mauvaises décisions peuvent s'accumuler sans dommages visibles, puis, comme une digue s'écroule sous la pression que les irresponsables n'ont pas empêché de monter, les funestes conséquences arrivent toutes en même temps. 2011 est une de ces années de conséquences.

Nous payons le prix de l'insouciance, de la lâcheté et de la bêtise, les nôtres et celles des autres. Nous n'en sommes qu'au début.

Crise : le piège mental

Face à la crise, les dirigeants occidentaux, notamment Barack Hussein Obama, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont choisi la technique du bouc-émissaire. C'est donc la faute des affreux banquiers et des méchants spéculateurs.

Politiquement, une telle réaction se comprend. Elle a le mérite de la simplicité, de l'efficacité et, qualité suprême, de reporter la faute sur d'autres que soi. Néanmoins, elle a un gros défaut : étant totalement erronée en qu'analyse de la crise, elle ne permet pas de trouver des solutions.

Nous vivons une faillite intellectuelle et morale de l'Occident vieillissant qui se traduit en termes économiques par le naufrage des Etats-providences confrontés à la montée des pays de l'ancien tiers-monde.

Dans cette histoire, le rôle des banquiers est anecdotique. On peut leur reprocher leur cupidité et leur incompétence, mais, si ce sont des crimes, les trois-quarts de la population devraient être en prison.

Nos dirigeants, ayant refusé de poser un diagnostic correct, bien aidés en cela par les merdias, attitude d'ailleurs symptomatique de la faillite intellectuelle et morale dont je parle, sont aujourd'hui à poil pour proposer une politique de sortie de crise. Ils en sont réduits à des bouffonneries tragiques comme la taxe sur les transactions financières et les Euro-obligations.

Nos gouvernants sont finis, ils se sont piégés eux-mêmes. En effet, ils ont émis leur faux diagnostic avec tant d'assurance, le menton en avant, le regard mâle de l'aigle des steppes qui voit plus loin que le vulgus pecus, accompagné de grands moulinets avec les bras et force menace de buchers infernaux, qu'il leur est impossible de se dédire.

Pour trouver, peut-être, des hommes capables de nous sortir de la merde, il va donc falloir attendre que ceux qui nous y ont mis passent la main. Et, d'ici là, ne compter que sur nous-mêmes

vendredi, août 19, 2011

AF 447 : deux questions intéressantes

Ca pue pour la sécurité !

Le tract que vous trouverez au lien ci-dessus est fortement corporatiste. J'en réprouve le ton excessif mais il pose deux questions intéressantes :

> quel est le comportement de l'A330 en décrochage profond ? Pouvait-on attendre des pilotes qu'il le rattrape sans être des surhommes ? A ce propos, y a-t-il eu récemment un essai de décrochage profond d'A330 qui s'est révélé scabreux ?

> question que j'ai déjà soulevée : en fonction de toutes les informations à leur disposition, les pilotes pouvaient-ils se faire une représentation correcte de leur situation ?

Il est inutile de revenir par ailleurs sur la partialité airbusienne des autorités françaises, y compris en matière de sécurité : justifiée ou non, elle est patente et de longue date.

jeudi, août 18, 2011

Embrassons nous, Folleville ...

Hamsters

Les pays d'Europe sont privés de prospérité par trop de technocratie européiste ? Pas grave, on a la solution : encore plus de technocratie européiste.

La France stagne de trop d'économie communiste et de pas assez d'économie libre ? Pas grave, on a la solution : taxer ceux qui créent plus de richesse que les autres.

Les activités financières enrichissent les pays qui s'en font une spécialité ? Taxons les transactions financières.

Les entreprises font marcher l'économie et l'intéressement motive les salariés. Augmentons l'imposition de la participation.

Rigolez pas ! Les génies qui nous pondent des âneries pareilles vivent non seulement avec nos sous dans un luxe de nababs, mais, en plus, ils ont le pouvoir de nous imposer leurs idées à la con. Nous allons en chier. Nous sommes leurs cobayes sur lesquels ils expérimentent leurs idées folles : nous tournons comme des fous dans nos cages à écureuil mais en plus, au gré de leur sadique fantaisie, ils nous arrachent une patte, nous en ligotent une autre, nous réduisent la ration de grain.

Bien sûr, ils ne décrivent pas comme cela. Ils disent «adapter l'effort contributif», «raboter les niches fiscales», mais enfin c'est kif-kif bourricot.

Excellente nouvelle : les jeunes catholiques à droite

La fin annoncée des cathos de gauche

Même si il est de bon ton, dans certains milieux, de le nier (Jacques Chirac : «la France a des racines autant musulmanes que chrétiennes»), la France est profondément imprégnée de catholicisme, notamment en politique.

Selon la citation célèbre (quelque peu détournée), notre politique est faite de valeurs chrétiennes devenues folles. Or les «cathos de gauche» ont pesé leur poids pour cautionner cette folie. C'est donc une excellente nouvelle qu'ils s'effacent dans les jeunes générations de catholiques français.

Comme Yvan Blot, je crois qu'on sous-estime les changements de générations dans l'évolution des idées politiques.

Les vieilles carnes soixante-huitardes, comme Joffrin ou Kahn, le sentent : elles répugnent à passer la main car elles devinent que, dans les jeunes générations, qui ont subi les effets de l'escroquerie socialiste, les familles décomposées, l'école à la dérive, le chômage de masse, la foi gauchiste n'est plus aussi ardente.

Dalymple encore : les banquiers sont-ils des pillards ?

En ces temps où l'on pense de travers et où l'on pervertit le sens des mots, cela fait du bien de lire Dalrymple qui pense droit et parle juste.

Sloppy riot thinking

mardi, août 16, 2011

L'euthanasie à la mode

L'euthanasie est à la mode. A mes yeux, c'est le même genre de «débat» que le «mariage» homosexuel : certaines positions sont a priori considérées par la classe jacassante comme bonnes, intelligentes, généreuses et d'autres comme arriérées, rétrogrades, sans coeur. Bref, il n'y a pas de débat, il est tranché avant d'avoir eu lieu.

On parle de possibles «dérives» de l'euthanasie. Soyons clairs : en Hollande, il y a un pic d'euthanasies avant les départs en vacances. Check-list des vacances : gonfler les pneus, faire les valises, euthanasier pépé, abandonner le chien, prendre rendez-vous avec le notaire de pépé pour après les vacances ...

Certains pourront s'étonner que les mêmes qui sont contre la peine de mort soient partisans de l'avortement et de l'euthanasie, bref, que les mêmes qui n'ont aucun remord à tuer des enfants et des vieux innocents souffrent à l'idée de tuer des criminels. Mais c'est ignorer que ces gens-là ont une morale pervertie, miroir d'une saine morale. C'est le drame des hommes sans Dieu et sans dignité, sans transcendance et sans rien qui va au-delà de leurs pauvres personnes ...

Pour le reste, c'est ici.

Combien de temps l'Euro va-t-il survivre ? Dix ans ?

Il est hasardeux de faire des prédictions sur l'Euro, néanmoins, je m'y risque, par goût du sport.

Dans dix ans, à plus ou moins un an, des pays commenceront à sortir de la zone Euro.

Voici mon analyse : l'Euro est un outil politique pour forcer la main des peuples. La fin de l'Euro sera donc politique. Or, les mandats électoraux en Europe tournent autour de cinq ans.

Il faudra bien deux mandats pour qu'arrive au pouvoir dans un pays européen un parti ayant fait explicitement campagne pour la sortie de l'Euro.

Maintenant, il se peut q'au début 2012, la cour de Karlsruhe décide que les sauvetages par la BCE sont inconstitutionnels, que l'Allemagne doit s'en retirer et l'Euro n'existera plus en juin 2012.

lundi, août 15, 2011

Alias Caracalla (D. Cordier)

Daniel Cordier fut à vingt-deux ans le secrétaire de Jean Moulin. Il est son défenseur.

Ce livre étrange est, à travers son récit de résistant, l'éducation sentimentale de Daniel Cordier.

La NRH se demande si Moulin et Cordier, à voile et à vapeur, furent amants. La question me semble sans importance et, pour tout dire, mesquine. Il est clair que Daniel Cordier a été amoureux de Moulin et que cet ainé a façonné sa vie : maurrassien et inculte en art avant sa rencontre avec Moulin, Cordier est socialiste et galeriste d'art moderne après-guerre.

Ce récit d'un style net devient charmeur car il nous introduit sans fioritures dans l'intimité sentimental d'un résistant. Cette proximité doit beaucoup à l'évocation de lieux aujourd'hui encore familiers : la cabine téléphonique où Cordier faisait le guet pour prévenir Moulin de l'éventuelle arrivée des Allemands, lors de la première réunion du Conseil National de la Résistance, rue du four à Paris, existe toujours, elle a juste été modernisée.

La fidélité adamantine de Cordier à la France Libre est rafraichissante : les Français Libres se reconnaissent compagnons entre eux, chevaliers gardiens du Saint Graal, au-delà de toutes les querelles et toutes les divisions. Il faut dire que ceux que Cordier croisent sont entrés en Résistance entre mi-juin 40 et mi-juillet, ils se sentent donc le droit de regarder avec quelque détachement les résistants de 1943 (ne parlons pas des résistants de septembre 44). De ceux-là, seule une poignée survivra à la guerre, et ils ne furent pas les plus bruyants de l'après-guerre.

Moulin nous apparaît comme un personnage attachant. En revanche, les chefs de réseaux sont dépeints sous des couleurs exécrables, notamment Frenay. Cordier va jusqu'à dire que certains se sont réjouis de l'arrestation de Moulin. Hélas, je ne suis pas sûr que ce jugement soit excessif.

Et maintenant, les Eurobonds ...

En Europe, on a plein de petits pots de merde, les dettes étatiques. Les géniaux politiciens qui nous dirigent ont une idée fantastique : mettre tous ces petits pots de merde en commun dans un grand pot de merde, une piscine de merde, baptisé Eurobonds.

Jusqu'à la lie, nous boirons le calice. Pas une seule fois, nous aurons une réaction intelligente sans y être absolument forcés.

L'Euro mourra, mais l'agonie sera, comme prévu, très longue et très douloureuse.

Le seul espoir réside dans l'opposition allemande : Angela Merkel est une fausse vertueuse, qui, à chaque fois, tortille du cul mais finit par céder aux idées à la con des PIGs et des eurocrates français.

samedi, août 13, 2011

On peut même plus faire son shopping tranquille ...

Voilà, on ne peut même plus faire son shopping tranquille.

ll y a quelques jours quelques milliers de jeunes défavorisés super-sympas et pleins d'initiative se sont offert des ventes très très privées à Tottenham, à Bristol et à Birmingham.

Et voilà que la police s'est imposée, quasi dictatoriale, castratrice, digne d'un état totalitaire, pour interrompre ce gentil happening festif à rendre jaloux Berbert Delanoe.

Vraiment, dans quel monde vit-on ?

jeudi, août 11, 2011

La préférence gauchiste pour les émeutiers

Le journal prétendu de référence Le Monde publie un article intitulé Paroles d'émeutiers britanniques.

C'est bizarre, je n'ai pas vu d'article Paroles de policiers britanniques. Surement un oubli !

A lire sur le même sujet de l'inclination gauchiste pour le désordre et le nihilisme : Une révolution anglaise ?

Nota : dans la série Surtout ne rien voir, Le Monde réussit l'exploit de publier un éditorial sur les émeutes britanniques sans écrire une seule fois le mot immigration. Chapeau, l'artiste.

Dalrymple à propos des émeutes londoniennes

Désolé, c'est en anglais mais l'analyse convient très bien à la France.

British rioters the spawn of a bankrupt ruling elite

Crise économique, une solution simple : la faillite

La crise économique se prolonge à cause des débiteurs insolvables qui ne peuvent pas rembourser leurs dettes mais sont néanmoins soutenus à bout de bras. Le pire est cette idée désastreuse de résoudre le problème en monétisant.

Il y a une solution bien plus simple, plus juste et qui se révélerait bien plus efficace : la faillite :

> banqueroute des Etats insolvables. Défaut des 2/3. Réduction drastique de toutes les missions non régaliennes. Et on sortirait de l'Euro.

> mise en faillite des banques insolvables par substitution forcée dette contre capital. On en profiterait pour obliger les banques à une structure en commandite.

Cette solution a l'avantage d'être rapide, de régler les problèmes à la racine et de permettre de repartir sur de bonnes bases.

Cette solution se heurte à deux difficultés :

> intellectuelle. Nos gouvernants et leurs conseillers n'en auront jamais l'idée.

> pratique. D'une manière ou d'une autre, il faut mettre l'Etat de droit et ses lenteurs entre parenthèses. En effet, ces décisions doivent être actées en un week-end pour être plus rapides que la panique.

La vraie difficulté est la première car il ne manque pas de technocrates pour trouver des solutions pratiques si l'idée de la faillite était acquise.

mercredi, août 10, 2011

Emeutes londoniennes : tout se passe comme prévu

Comme je l'écrivais ce matin, les émeutes londoniennes ont au moins ce mérite de valider l'analyse des conservateurs.

Je ne savais pas à quel point : j'apprends que se sont constiuées des milices d'auto-protection.

Or, depuis des années,  les conservateurs répètent que si la police, par lâcheté politiquement correcte, ne fait pas son travail, les citoyens prendront leur sécurité en mains, augmentant l'anarchie.

Je peux déjà vous dire la suite : sous prétexte d'une fausse neutralité qui en fait favorise la racaille, la police va renvoyer dos à dos miliciens et émeutiers. Je ne serais pas étonné que, inversant causes et conséquences, on en vienne à nous décrire ces milices comme une provocation (1).

Les choses vont se calmer pour un temps. On durcira la législation sur les armes,ce qui, là encore, favorise la racaille, qui n'attend pas la loi pour s'armer, au détriment des honnêtes gens.

On fera de nouvelles concessions, fiancières et culturelles, sous prétexte de respect et avec l'argument que le traitement social n'est pas encore allé assez loin.

Puis, il y aura de nouveau des émeutes. Jusqu'à ce que, de concessions en renoncements, l'anarchie s'installe au détriment des autochtones.

C'est un lent suicide collectif.

***********
(1) : addendum du soir : je ne pensais pas que cela serait si rapide : Les groupes d'auto-défense inquiètent en Angleterre. Moi qui croyais naïvement que l'inquiétant, c'était les émeutes !

L'Amérique et l'Eurabia

Les USA poursuivent activement une politique favorisant l'islamisation de l'Europe (l'intervention au Kosovo, le discours d'Obama au Caire ou le noyautage des banlieues sont des exemples parmi d'autres).

Il y a des raisons religieuses : il ne faut pas oublier les affinités du protestantisme avec l'Islam et, par contraste, son opposition avec le catholicisme et, encore plus, avec l'orthodoxie.

Mais ce sont surtout des raisons politiques :

> affaiblir un rival potentiel, l'Europe (l'islamisation est un affaiblissement, pas une richesse). Les Américains veulent que l'Europe se fasse, mais mal.

> empêcher une alliance entre Europe et Russie.

> donner des gages à ses alliés musulmans.

Certains, comme T. Dalrymple, pensent que l'Eurabia ne se fera pas car les musulmans se séculariseront. Je ne suis pas si affirmatif que lui : il suffit d'une forte minorité active et d'une majorité passive pour nous emmerder.

Cependant, même si l'Eurabia se révélait une chimère, les tentatives pour y aboutir nous affaiblissent durablement. Un pays à population hétérogène est beaucoup plus vulnérable qu'un pays homogène.

C'est pourquoi il faut refuser toutes les pressions américaines qui, au nom des libertés et des meilleures intentions du monde, veulent nous imposer d'accepter des gens et des pratiques que nous avons tout intérêt à rejeter.

mardi, août 09, 2011

ce qu'il y a de marrant avec les émeutes londoniennes ...

Ce qu'il y a de marrant avec les émeutes londoniennes (il faut bien trouver quelque chose de marrant aux pires drames), c'est qu'elles valident, comme les émeutes françaises de 2005, entièrement ce que racontent depuis des années les conservateurs sur le primat de de l'hédonisme, le massacre de l'autorité, la destruction de la famille et le danger du multiculturalisme et que, pourtant, les bien-pensants vont continuer sans scrupules, comme si de rien n'était, à nous traiter de «racisses» et de «fachisses».

Ils ont déjà commencé le travail de désamorçage de la situation en occupant l'espace médiatique avec des questions très accessoires, comme le rôle du Blackberry ou l'organisation de la police ou le fait de savoir si le truand abattu avait tiré avant .

Je me marre ... Mais alors là, je marre ...

En relisant Volkoff

Il y a trois jours, j'ai sorti des entrailles de ma bibliothèque Désinformation : flagrant délit de Vladimir Volkoff.

Ce livre traitait de l'intervention de l'OTAN au Kosovo en 1999.

> En vous rappelant que l'intervention otanienne (en réalité américaine) en Serbie en faveur de la sécession du Kosovo était aussi légitime qu'une intervention de l'OTAN en France en faveur de la sécession de la Seine-Saint-Denis

> En vous rappelant que l'ambassade américaine à Paris a très officiellement une politique de promotion des minorités en France.

> dans le contexte des émeutes britanniques

je vous soumets ces quelques pages :

Conclusion Volkoff

Rivers of blood : cette guerre civile qui vient et qu'ils ne veulent pas voir

Les plus avertis d'entre vous connaissent le fameux discours Rivers of blood d'Enoch Powell, prophétisant une guerre civile provoquée par l'immigration incontrolée.

Aujourd'hui, nous sommes arrivés à cette guerre civile, en Grande Bretagne.

Comme on pouvait s'y attendre, il y a quasi-unanimité dans les medias pour ne pas voir les causes. Ainsi, cet article du Figaro qui serait comique de mauvaise foi si le sujet n'était pas si grave : «Toutes les grandes villes du monde produisent ces désordres». Je n'ai pas vu qu'il y avait ces désordres à Moscou ou à Tokyo, qui sont pourtant de grandes villes.

Cette omerta des mafieux de l'immigrationisme n'est pas grave du point de vue de l'information : les gens savent, même si on ne le leur dit pas. C'est grave du point de vue politique : si les causes ne sont pas mises sur la place publique, on ne peut pas en débattre et on ne peut pas agir. On arrive à cette situation suicidaire : tout le monde comprend le problème, mais comme personne n'en parle publiquement (ou que les rares qui en parlent sont aussitôt couverts d'injures), la politique l'ignore.

...

lundi, août 08, 2011

La CGT appelle à en finir avec la "dictature des marchés"

Les marchés n'exercent aucune "dictature". D'aillleurs, "les marchés" n'existent pas : c'est une entité abstraite qui ne veut pas dire grand'chose, surtout utilisée en des termes si vagues.

Mais, surtout, rappelons que si les fameux marchés ont un pouvoir, c'est parce que les Etats se sont mis dans leurs mains avec des déficits abyssaux continus. Politique vigoureusement soutenue par ... la CGT.

Encore une fois la preuve que la politique (car la CGT fait de la politique, pas du syndicalisme), c'est l'art de raconter n'importe quoi avec aplomb.

Surtout qu'on connaît la solution de la CGT pour échapper à la "dictature des marchés" : monétiser la dette, autrement dit spolier les épargnants et les investisseurs. Bref, manger les blés en herbe. Fameux, comme "solution" !

samedi, août 06, 2011

Comment reconnaitre la désinformation ?

Pour reconnaître la désinformation, les quatre critères de Volkoff me paraissent simples et efficaces :

1) Tout le monde dit la même chose

2) Nous sommes informés à satiété sur un aspect de la question et à peine tenus au courant sur les autres

3) Tous les bons sont d'un coté et les mauvais de l'autre

4) L'acquiescement de l'opinion débouche sur la psychose collective

Avec ces critères, vous constaterez sans surprise que 90 % de ce qu'on entend dans les medias français est de la désinformation. Ne pas oublier que la psychose collective fait vendre, à l'impératif de propagande bien-pensante s'ajoute l'intérêt commercial.

Crise de dettes, où qu'on en est ?

Bon, voilà, je résume les épisodes précédents :

Valéry, François III, François III bis, Jacquot I, Jacquot I bis, Sarko 1er, ils prenaient leur pied avec le pouvoir.

Ils ne savaient pas bien quoi en faire d'intéressant quand ils l'avaient. En revanche ils goutaient fort la menue monnaie du pouvoir : les huissiers à chaine, les motards, les palais somptueux, les avions du GLAM, et plus que tout l'encens de la Cour : les «amis» à l'échine courbée quémandant un regard du maitre, les sourires en coin des complices de filouterie, les femmes offertes, souvent par elles-mêmes, quelquefois par leurs maris, et les foules de militants enamourés (les cons).

Mais pour que tout ce grand bonheur continue, il y avait une condition : acheter des électeurs. Donc trouver de l'argent.

Ni une, ni deusse, à tout problème, sa solution :

1) Matraquer d'impôts les imbéciles qui sont suffisamment crétins pour travailler au lieu d'essayer de vivre au crochet de la communauté, comme font les gens intelligents. Ceux-là, ils sont si bêtes qu'on ne les entend même pas gueuler quand le fisc les étrangle.

2) Endetter l'Etat : l'Etat, c'est tout le monde et personne. Et après nous, le déluge.

Ne boudons pas notre plaisir : cette technique a fonctionné pendant quarante ans au-delà de toutes les espérances. On en arrosé des journaleux, des copains, des coquins. On en a fait des virées en Falcon avec des bains de pieds au champagne.

Seulement voilà : pour s'endetter, il faut des créanciers qui acceptent de vous prêter de l'argent.

Au Moyen-Age, c'était facile : le trésor royal s'endettait jusqu'au cou, puis, quand il devenait impossible de rembourser, le roi convoquait une chambre ardente, on pendait un ou deux créanciers au gibet de Montfaucon et on repartait sur de bonnes bases.

C'était le bon temps. Maintenant que les créanciers sont à Hong-Kong ou à Dubai, pour les trainer jusqu'au gibet de Montfaucon, il va falloir se lever tôt.

Heureusement, les rois de France, toujours eux, avaient plus d'un tour dans leur sac : rembourser les dettes, pourquoi pas ? Mais en monnaie de singe. C'est évidemment la solution très socialistes que préconise Mâme Martine. Cette solution a le léger défaut de spolier ceux qui travaillent et qui épargnent, mais si les socialistes devaient se préoccuper des abrutis qui épargnent, où irait-on ?

Ne rigolez pas : les socialistes n'ont aucun scrupule, aucune morale, donc ils revendiquent sans retenue leur mentalité de voleurs, mais les autres ne pensent pas différemment, ils sont juste plus sournois.

Au fait, je n'ai entendu personne évoquer la solution universellement connue pour rembourser ses dettes : dépenser moins et travailler plus. C'est que je dois être dur d'oreille.

Bref, amis crétins qui travaillez pour financer les feignasses de toutes sortes, vous allez en baver des ronds de chapeau. Et en plus, on ne vous dira même pas merci. Au contraire, on vous enfoncera en vous traitant de sales capitalistes et de mangeurs d'enfants de bons-à-rien.

Tant d'ingratitude mériterait que nous nous prenions nos cliques et nos claques et que nous allions vivre dans ces pays où l'on insulte pas ceux qui travaillent pour faire vivre les oisifs. Ah bon ? C'est déjà ce que fait la moitié des jeunes diplômés français ? Il ne faut pas désespérer de la jeunesse.

mercredi, août 03, 2011

AF 447 : trois minutes, c'est long ou c'est court ?

Les trois pilotes d'AF 447 ont eu trois minutes pour comprendre la situation et tenter de sauver l'avion.

Ils n'ont pas compris et n'ont rien tenté qui auraient pu sauver l'avion.

Trois minutes, c'est long ou c'est court ?

Trois minutes, c'est long quand il est question d'agir, de faire des gestes.

En revanche, c'est court quand il est question de comprendre. En effet, sous l'effet du stress, l'esprit humain est victime de "l'effet tunnel", il se focalise sur une idée et une seule. Si elle est bonne l'avion est sauvé. Si elle est mauvaise, l'avion est foutu.

Un exemple célèbre est l'accident d'UA 173 : pendant une heure, l'équipage s'est focalisé sur le fait se savoir si le train était sorti ou pas et ils ont fini par tomber en panne de carburant et s'écraser.

Dans le cas d'AF447, les pilotes avaient la mauvaise idée (je suis persuadé qu'ils se croyaient en piqué et non en décrochage). Quand on pense que les trois membres d'équipage d'UA 173 n'ont pas réussi à se sortir de leur effet tunnel en une heure, il n'est pas sûr que quelques minutes de plus auraient changé quoi que ce soit pour AF 447.

En revanche, il y a un mystère : pourquoi le commandant de bord, arrivé dans le cockpit après le début de l'incident, a-t-il adopté sans remise en cause l'effet tunnel de ses subordonnés ?

Loin des schémas simplificateurs du BEA destinés à protéger Airbus, je pense que nous n'aurons la réponse que dans quelques mois, voire dans quelques années, quand un universitaire s'attellera à la tâche de reconstituer les différents panneaux possibles, de croiser cela avec la conversation de l'équipage et de s'apercevoir, peut-être, qu'il y avait une configuration propice à l'erreur.

En tout cas, le BEA fait bien mal son travail officiel d'investigation et très bien son travail officieux de protection d'Airbus.

Polémique AF 447 / BEA

A props de l'accident AF 447, le BEA a «oublié» de dire dans son rapport intermédiaire que l'alarme de décrochage avait donné de fausses indications aux pilotes, alors qu'une recommandation à ce sujet figurait dans le brouillon. C'est pourtant évident (point 6 de mon scenario).

Les familles «n'ont plus confiance». Ils sont mignons ! Certains étonnements étonnent : quiconque a l'expérience des rapports du BEA sait qu'ils sont toujours acquis aux intérêts industriels autant que faire se peut.

La conclusion du BEA était écrite d'avance : c'est de la faute de ces couillons de pilotes. Comme je vous l'expliquais il y a déjà deux ans, la méthodologie du BEA est telle qu'elle présente un biais en direction de la mise en cause des pilotes, qui arrange tout le monde (sauf les pilotes).

Nous savons déjà comment tout cela se conclura : un patch logiciel Airbus. C'est ce qui coute le moins cher. Toutes les questions gênantes seront glissées sous le tapis comme il convient entre des gentlemen de mèche (BEA, DGAC et Airbus, tout ça, c'est cul et chemise).

Quant au procès, il y aura lieu dans si longtemps et les experts se contrediront tellement que tout le monde en sortira blanchi.

Nous avons déjà vécu cela dix fois.

Marseille, c'est la France de demain

Marseille, c'est la France de demain, n'est-ce pas ? Coloré, festive, immigrationniste, métissée, vivrensembliste, sans préoccupations nauséabondes ... Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.

Hé bien, Marseille, qui annonce la France de demain, c'est ça :

Marseille: une bande gère un parking

Lefigaro.fr Mis à jour le 03/08/2011 à 15:45 | publié le 03/08/2011 à 15:45 Réagir

Le quotidien régional La Provence révèle aujourd'hui qu'au parking Vinci de la Porte d'Aix à Marseille une bande de délinquants a fait fuir le gestionnaire et a pris le controle du parc de stationnement.

Le quotidien explique que cette situation dure depuis bientôt 6 mois. "La police municipale était bien là. Mais elle ne voulait pas assurer seule cette mission, explique le journaliste. Quant à l'intervention de la police nationale, c'est un peu comme l'éclipse solaire : un phénomène extrêmement rare. Vinci Park n'a pas voulu attendre. Et en partant, la société s'est assise sur des recettes. La communauté urbaine aussi, qui encaissait chaque année 100 000 €."

La dette, c'est pas compliqué

A propos des dettes étatiques, la classe jacassante nous balance à la figure un brouillard de mots, pour masquer une réalité triviale.

Revenons à des choses simples :

> quand on dépense plus que l'on gagne, on a besoin de trouver des créanciers pour prêter de l'argent.

> pour les Etats, ces créanciers sont les fameux marchés.

> l'emprunteur est dépendant de ses créanciers. Ce sont donc les politiciens, par leur comportement irresponsable, qui ont mis les Etats dans la dépendance des marchés.

> quand la dette enfle démesurément, les créanciers finissent par prendre peur et refusent de prêter, ou alors à des taux prohibitifs. C'est la crise de dette.

> pour conjurer ce danger, il y a un moyen simple : ne pas dépenser plus que l'on gagne.

> pour arriver à cet équilibre budgétaire, deux voies : dépenser moins, gagner plus.

> pour gagner plus, on peut essayer d'augmenter les taux d'imposition, solution préférée des socialistes. Mais l'expérience (pas seulement la théorie) prouve qu'à partir d'un certain niveau de rançonnage fiscal, l'augmentation des taux d'imposition n'augmente pas les recettes : le parasite étatique tue l'économie libre dont il vit.

> pour gagner plus, on peut aussi essayer de favoriser la prospérité. Mais pour générer de la croissance, le moyen sûr est de libéraliser l'économie et de diminuer les dépenses publiques et les impôts.

> on en vient donc à la seule vraie solution pour éviter la crise de dette : dépenser moins.

> Seulement voilà : l'essentiel des dépenses publiques sert à acheter des électeurs pour le socialisme (avoué ou honteux) en créant des dépendances (600 Mds €/ an en France).

> Or, si il est facile de créer des dépendances, il est très douloureux de les supprimer. C'est pourquoi la crise de dette ne sera pas évitée.

> Une fois qu'on ne trouve plus de créanciers ou qu'on ne peut pas payer les taux demandés, que se passe-t-il ? C'est la banqueroute. L'Etat ne peut plus payer ses factures ni rembourser ses dettes.

> Ensuite, soit la banqueroute balaye ceux qui ont créé les problèmes et les réformes salvatrices deviennent possibles (cf Canada) ou alors ils s'accrochent et la pays décline (cf Argentine).