vendredi, février 24, 2023

Je suis une légende.

 Ca faisait un certain temps que j'avais envie de voir ce film qu'on m'a recommandé. De 1964 (remake en 2007).

Le titre Je suis une légende est un peu bizarre, le titre original italo-américain Le dernier homme est mieux.

On dit que la science-fiction voit parfois juste. C'est le cas. Ce film a des ressemblances indéniables avec le délire covidiste.

L'humanité a été détruite par un mystérieux bacille qui transforme ses victimes en vampires. Le dernier homme est confiné chez lui tous les soirs (il peut sortir le jour, les vampires ont peur du soleil).

Le jour, après avoir pourvu à ses besoins, le dernier homme pourchasse avec des pieux en bois les vampires, chez qui il est une légende (d'où le titre français). Ce dernier homme, un biologiste, comprend peu à peu qu'il est protégé par son système immunitaire, suite à une vieille morsure de chauve-souris (en 1964, ils n'ont pas pensé au pangolin).

Des vampires ont réussi à plus ou moins guérir grâce à une injection qu'ils doivent répéter régulièrement. Effrayés par le dernier homme, ils finissent par le tuer.

Le film n'est pas très bon, mais il est intéressant après le délire que nous avons vécu.

mardi, février 21, 2023

L'obscurantisme vert. La véritable histoire de la condition humaine. (Yves Roucaute)

Ce qui est bien dans ce livre, c'est que l'auteur va directement au cœur du problème : l'écologisme est une haine morbide de de  la condition humaine. C'est un animisme archaïque qui pousse sur les ruines du monothéisme chrétien, qui, lui, avait la bonne idée de mettre l'homme au centre juste après Dieu.

Les manifestations grotesques de l'écologisme dans la bourgeoisie urbaine (veganisme de petites dindes bourgeoises, carbophobie de moutons, vélos de crétins, trottinettes d'idiots, Teslas d'abrutis, « petits gestes » d'imbéciles ...) ne sont pas tant risibles que pitoyables, elles témoignent d'une idéologie grosse de misère, de génocides et de massacres.

Priver les gens d'hydrocarbures et d'électricité nucléaire, donc de chauffage, de transport, d'engrais, de médicaments, de plastiques et en fait d'industrie, est un programme génocidaire qui fait passer les nazis et les communistes pour de gentils amateurs. Même le début de commencement d'application, à travers l'absurde « bilan carbone », est catastrophique.

L'écologisme est la méga-croyance de luxe qui permet à la bourgeoisie urbaine de réaliser son plein potentiel d'égoïsme nihiliste. J'aimerais bien qu'elle se détruise elle-même en foutant la paix aux autres. Hélas, ce n'est pas du tout dans ses intentions.

La marâtre et le condition humaine

Roucaute démontre aisément que la nature (sans majuscule, merci) n'est pas une gentille mère malmenée par le méchant homme, qui lui serait extérieur, mais une tueuse en série, en très grandes séries, qu'il est vital pour l'homme de dompter. Maitrise que l'homme, plongé dans cette nature dangereuse, est légitime à rechercher.

L'auteur dresse une liste fort longue, mais très instructive, de toutes les espèces d'hominidés anéanties par les caprices de la nature, les variations climatiques.

A cette époque, je ne vrombissais pas au volant à moumoute de ma peccamineuse voiture hydrocarburante. Roucaute confirme mon innocence : parmi les causes probables de ces variations climatiques génocidaires, le CO2 n'est jamais envisagé, aucune donnée n'allant dans ce sens. Beaucoup plus probablement, les cycles de Milankovitch de variation de l'axe de rotation de la Terre et les flux solaires (la grosse boule de feu là haut dans le ciel a une influence prépondérante sur les variations climatiques, étrange, non ?).

Il insiste aussi sur les éruptions volcaniques, qui semblent être le principal facteur d'évolutions brusques du climat (les variations de l'axe de rotation de la Terre sont beaucoup plus lentes). Les éruptions majeures durant l'histoire humaine (même pas la peine de remonter plus loin) ont eu chacune la puissance de milliers de bombes atomiques et ont envoyé chacune des km3 de cendres dans l'atmosphère.

Virus, bactéries, animaux : nos ennemis.

Roucaute continue à dresser la liste des ennemis naturels de l’homme. Il y a un passage intéressant sur les cancers et tumeurs détectés sur les hommes préhistoriques, signe que ces maux ont existé bien avant les méchants produits chimiques fabriqués par le tout aussi méchant homme industriel.

L’auteur s’en donne à cœur joie sur le thème « les animaux, nos ennemis ».

Les ressources naturelles n'existent pas

Roucaute est un des rares que je lis à avoir bien compris que le concept de « ressources naturelles » est erroné. Il n'existe pas de ressources données par la nature en stock fini. Il n'existe que des choses sans intérêt tant que l'ingéniosité humaine ne leur trouve pas un usage.

L'âge du silex n'a pas fini par manque de silex, l'âge du bois n'a pas fini par manque de bois, l'âge du charbon n'a pas fini par manque de charbon (à supposer qu'il soit fini) ... C'est contre-intuitif pour les naïfs, mais l'âge du pétrole ne finira pas par manque de pétrole et l'âge du nucléaire ne finira pas par manque d'uranium.

Le slogan « Des ressources finies pour un monde fini » (variante : « La croissance infinie dans un monde fini est impossible ») a l'apparence du bon sens, mais ce n'est que cela, une apparence. La réalité, c'est « Tout est à disposition de l'ingéniosité de l'homme, qui est infinie ».

Roucaute rappelle (ceux qui s'y intéressent le savent déjà, les autres ne veulent pas le savoir) que les réserves prouvées de pétrole ne cessent de croitre, on a dépassé les 40 ans de consommation, on va vers les 50 (les réserves prouvées ne dépassent guère 50 ans parce qu'il est inutile d'explorer plus, ça ne veut pas dire que nous manquerons de pétrole dans 50 ans).

Quand le pétrole conventionnel sera épuisé, dans un siècle ou deux, peut-être, il restera les sources dites non-conventionnelles (production à partir du charbon, des algues ou de la photosynthèse artificielle). Bref, la fin de l'âge du pétrole n'est pas en vue.

Julian Simon disait que la seule vraie menace pesant sur l'humanité était la dépopulation : moins d'hommes, moins d'ingéniosité, moins d'inventions.

Roucaute fait une liste de toutes les techno-bactéries qui sont en train de révolutionner le traitement des déchets. Non seulement l'industrie n'est pas polluante par rapport à ce qu'elle produit mais il y a des espoirs fondés qu'elle ne soit plus polluante du tout.

Le carbone, notre ami

Roucaute n'emploie pas le mot « carbone » comme substitut à « dioxyde de carbone ». Il parle du carbone en général. Bien sûr, il trouve cette obsession carbonique des neuneus stupide et très nuisible. Il rappelle que le carbone sous toutes ses formes est indispensable à la vie, que plus il y a de dioxyde de carbone, mieux c'est.

Dominer la nature pour sauver l'humanité

Résultat des courses ? On estime qu'il y a 12 000 ans, à la fin de la dernière glaciation, les hommes étaient 500 000. Pour la générosité de mère nature, vous repasserez.

Pour l'homme, dominer la nature, ce n'est pas un caprice, c'est une nécessité vitale. Cesser de dominer la nature, c'est mourir.

Les sectaires de Gaïa les plus cohérents l'admettent et assument implicitement d'être génocidaires. C'est par exemple le cas de notre ami Bill Gates : quand il dit que la population terrestre idéale, c'est 500 millions, il est sous-entendu qu'on passe de 7 millards à 500 millions par un gigantesque génocide.

Le sarcastique et les mortifères

Je trouve le ton très sarcastique de Roucaute désagréable (c'est dommage car ce livre regorge d'informations intéressantes qui auraient été mieux mises en valeur par un ton plus neutre). Je comprends que c'est une manière d'exprimer à la fois son profond mépris et sa grande  inquiétude.

Contrairement à certains naïfs qui s'opposent aux écologistes en considérant qu'ils sont de gentils zozos, Roucaute a compris le potentiel mortifère de l'écologisme.

Non, les vegans, les anti-spécistes, les carbophobes, les trottinetteurs, les vélotaffeurs, les teslanautes ne sont pas gentils, ils portent la mort en eux. Ils ont d'autant moins d'excuses que l'idée que l'homme est un intrus sur cette terre, qu'il doit réduire au minimum son impact et, finalement, disparaître est de plus en plus explicite.

L'écologisme, le veganisme, l'anti-spécisme sont des idéologies d'extermination de l'humanité.

Oui mais ...

Roucaute fait trop confiance à la technique. La technique, c'est aussi un moyen destruction de l'humanité, le nucléaire civil et la bombe atomique, la guérison génétique et le transhumanisme ... C'est pour cela que Roucaute a été un de ces salauds qui ont fait la publicité du délire covidiste et qu'il a donné dans tous les panneaux (la muselière qui protège, la piquouse qui sauve ...).

Bref, un con.

Pourquoi ? C'est simple : comme les écolos, Roucaute refuse la condition humaine. Les écolos la refusent en disant que la nature est bonne, Roucaute la refuse en disant que la technique va nous sauver de tout, même des dangers imaginaires.

Décidément, il est bien difficile en Occident de penser juste : la condition humaine est éprouvante et rien ne nous en sauve (en ce monde).

Je suis très inquiet que les débilités écologistes soient désormais considérées comme des choses allant de soi, comme naguère la dangerosité du COVID, et qu'il soit considéré comme incongru de rire du « bilan carbone » comme il l'était de rire des simagrées magiques des hypocondriaques, la muselière, les confinements et les gestes de crétins.

L'homme blanc (car c'est le seul qui prend vraiment au sérieux ces conneries) est mu d'une pulsion suicidaire qu'il me semble très difficile d'arrêter. Je ne suis inquiet ni de la contamination, ni du climat, mais de ça, je suis très très soucieux.

dimanche, février 12, 2023

Vaincre ou mourir

La gauche hurlait au navet truffé d'erreurs historiques. Comme la gauche est l'incarnation du mensonge, je n'ai pas été surpris que ce film ne soit ni un navet ni faux.

Il est sain, il est juste (ah, la justice, une notion bien oubliée), que le grand massacre de la paysannerie française commencé en 1793 (et achevé en 1918) par la bourgeoisie urbaine ne soit plus ignoré.

Le film n'est pas un navet, mais il manque de souffle et de talent (par exemple, un dialoguiste plus audacieux se serait permis une ou deux pointes d'humour pour jouer sur l'humeur du spectateur), c'est un film très moderne pour des conservateurs ! Le personnage principal est tellement prenant, c'est un héros à l'antique, que cela efface les défauts du film.

Je sais bien que les gauchistes sont incultes, mais c'est Gracchus Babeuf, de la Montagne (l'extrême-gauche de l'époque), qui a inventé le terme « populicide » pour qualifier et dénoncer ce que le gouvernement de la raie-publique faisait aux Vendéens. Il avait le bon goût d'appeler Robespierre « l'exterminateur ».

Je ne veux pas discuter si la politique vendéenne de la Raie-volution est un génocide. Ce débat sémantique détourne de l'essentiel : ce fut horrible et déshonorant.

Il y a fouletitude de différences superficielles mais au fond les « patriotes », comme se baptisaient les exterminateurs, sont les ancêtres de nos « bobos/bourgeois bolchéviques », toujours la bourgeoisie urbaine décadente et exterminatrice (priver les gens d'hydrocarbures et d'électricité nucléaire est plus lent en matière d'extermination que de leur couper la tête, mais plus efficace à terme).

Bref, un film à voir malgré ses défauts.

jeudi, février 09, 2023

Suspendu par Twitter pour 7 jours.

 Vous jugerez vous-même du motif :


Ca confirme tellement tout ce que je pense que je n'ai pas grand chose à ajouter :

1) Aujourd'hui, le crime suprême est de rappeler que la réalité existe.

2) Une conséquence directe de 1) est que la censure est indispensable, souhaitable, recommandée, habituelle. La liberté est détestée, haïe, honnie, crainte.

3) Les « transexuels » sont les nouvelles vaches sacrées.

Il ne faut pas chercher ailleurs que dans sa propre folie furieuse les sources du discrédit qui frappe l'Occident dans le reste du monde.





Redisons le une bonne fois pour toutes :

Les transexuels n’existent pas. Il n’y a que des travestis, qui ont de graves problèmes psychologiques et qu'il est immoral d'entretenir dans leurs problèmes.