mardi, juillet 30, 2013

Cabinet noir de l'Elysée et journalisme de connivence

Valeurs Actuelles révèle qu'un cabinet noir anti-Sarkozy de trois personnes oeuvre au palais de l'Elysée. Ces individus sont grassement payés par les moutontribuables pour travailler aux intérêts électoraux personnels du président (donc cela devrait être pris sur les frais de campagne, non ? Je blague : on sait bien que la pourriture et la malhonnêteté sont le quotidien des politiciens français).

Comme je regarde la politique française comme on regarde un cadavre en putréfaction, je ne suis évidemment nullement surpris. Tout juste puis-je faire remarquer que ces pratiques sont en total contradiction avec les promesses du candidat Hollande, mais, là encore, qui y a cru ?

En revanche, je suis beaucoup plus soucieux de la réaction très indulgente de la presse. Non pas que je pense la presse moins pourrie que la politique, elles marchent ensemble dans l'ignominie.

Mais la presse est véritablement le premier pouvoir, celui qui modèle les politiques sur le long terme, notamment par le choix des thèmes qu'elle met en avant ou, au contraire, qu'elle ignore. Sa défaillance est d'autant plus dommageable.

La seule chose qui me rassure est le discrédit qui touche la politique et la presse. Cela n'a pas encore de traduction concrète, mais les esprits sont prêts à autre chose. Espérons que cela sera pour le mieux.


dimanche, juillet 28, 2013

Je n'ai l'esprit ni radical ni gnostique

Le radicalisme où, de déduction logique, forcément logique, en déduction logique, on est censé arriver à la nature profonde, et bien évidemment cachée, des choses heurte ma conception de la politique, plus floue, plus évanescente, moins mécanique. Et plus libre.

De même pour la gnose. Face à un raisonnement de type gnostique, je perds tout intérêt. Le sens du monde est caché et seuls des initiés le connaissent. Comme c'est le genre de branlotage qui m'ennuie, je passe à autre chose avant même de m'en rendre compte.

L'addition du radicalisme et de la gnose suffit à m'éloigner.

Désespoir du socialisme : Bertez et Simmonot

L'article ci-dessous vaut, ne serait-ce que pour sa première phrase : «La mission des gouvernants socialistes est de produire du socialisme». C'est pour avoir oublié cette vérité fondamentale que beaucoup de Français se sont faits couillonner par le faux-tempéré Hollande.

Notre gouvernement est socialiste, c'est de cela que la France souffre.

Bruno Bertez explique très bien comment le gouvernement Hollande détruit méthodiquement l'économie de marché en appliquant à la lettre la définition reaganienne du socialisme : «Si ça bouge, taxe. Si ça bouge encore, réglemente. Si ça ne bouge plus, subventionne».

Le logement est le summum de cette logique mortifère : les hommes de l'Etat tuent l'offre de logement à coups de règlements et d'impôts et ensuite, la bouche en coeur, ils viennent se présenter comme les sauveurs avec des incitations fiscales.

Après le logement et l'investissement, le gouvernement s'attaque aux emplois vacants... Avec la même ignorance des bases du marché

Une autre phrase très importante de Bertez : la France est un pays de tradition dévaluationniste car cela permet de faire semblant de ne pas choisir un camp plutôt que l'autre dans un pays en guerre civile permanente, lutte des classes et compagnie. C'est très important car je crois que c'est la raison fondamentale de la dette publique : l'incapacité des politiciens à demander les efforts là où ils doivent être faits dans un relatif consensus pour le bien du pays. Comme il n'y a pas de consensus pour le bien du pays, on laisse filer les déficits, d'autant plus qu'on gagne les élections avec.

Et cet article de Simmonot, faisant le parallèle entre la mauvaise foi de François 1er désargenté et nos gouvernants :

Quand la France torturait et tuait ses ministres des Finances qui avaient échoué

Ces salopards de communicants essaient de nous faire croire qu'une campagne électorale n'est qu'une bataille d'images. C'est faux, c'est une tromperie manifeste : les mots et les idées, ça compte.

François Hollande est socialiste, il n'est pas libéral, il n'est pas conservateur, il n'est pas légitimiste, il n'est pas orléaniste, il est SOCIALISTE ! Cela signifie qu'il n'a pas une philosophie politique différant fondamentalement de celle de Lénine, Pol-Pot ou Mao. Bien sûr, les méthodes et le caractère ne sont pas les mêmes. Mais quand il s'agit d'envisager les rapports de l'Etat à l'individu, par exemple, il n'a pas d'incompatibilité fondamentale avec ces bienfaiteurs de l'humanité. Et, à en croire les communicants, cette information serait anecdotique ?



samedi, juillet 27, 2013

C'est complexe de décomplexifier

C'est complexe de décomplexifier

Excellent article qui traduit et explique ce que vivent la plupart des salariés de grands groupes que je connais. C'est à relier avec la trahison des chefs.

Qu'est-ce qu'ils préfèrent : être chef avec un salaire de chef ou être clerc de notaire avec un salaire de chef ? Bien évidemment, la seconde solution.

Immigration : la leçon australienne

Immigration : la leçon australienne

Economie : la leçon anglaise

Economie : la leçon anglaise

Vous connaissez mon vieux fantasme : que la France devienne un paradis fiscal, aussi prospère que la Suisse ou Singapour.

C'est économiquement possible. Les obstacles sont dans les têtes et dans les palais de république.

vendredi, juillet 26, 2013

Eclisse et damnation

Comme chacun y va de sa théorie sur internet à propos du déraillement de Brétigny (généralement pour démontrer le sabotage), moi aussi je participe, mais comme je suis plus timoré (ou plus sage !) que tous ceux qui affirment savoir, cela sera sous forme de questions.

Les doutes tournent autour d'une fameuse éclisse.

En préliminaire, le réseau ferré français compte 30 000 km de voies, donc cela fait plusieurs centaines de milliers d'éclisses.  Et s'il l'on se limite au réseau européen pour cause de similarité des techniques, plusieurs millions.

En cherchant rapidement, je n'ai pas trouvé d'accident ferroviaire en Europe depuis cinquante ans du à une rupture d'éclisse.

Donc un événement qui a une chance sur plusieurs millions de se produire en cinquante ans suffit à expliquer l'accident.

Par exemple, quand on me dit «Il est absolument impossible que les six boulons d'une éclisse se dévissent naturellement», je réponds «Même avec une probabilité de 10-6 sur cinquante ans ?».

Il est plus facile d'être affirmatif quand on ne réfléchit pas ! Des boulons qui se dévissent par vibrations, c'est tout de même un grand classique.

Voici mes questions :

En quelles circonstances cette éclisse a-t-elle été posée ?

Y a-t-il des facteurs augmentant les risques de malfaçon ? (personnel intérimaire ou jeune embauché, mésentente dans l'équipe, désorganisation des travaux, ...)

Comment démonte-on une éclisse ? Avec quels outils ?

Les boulons ont-ils été retrouvés ? Dans quel état ? C'est le point fondamental : si on retrouve les boulons dans un état raisonnable, il est assez facile de déduire leur mode de desserrement.

Quelle est la distance entre l'éclisse et l'aiguillage ? Quelle trajectoire a suivi la fameuse éclisse ?

De quand date la dernière inspection des voies ?

A-t-on vu des gens à proximité des voies avant l'accident ?

Le gouvernement s'est empressé de disqualifier le sabotage parce que c'est une hypothèse crédible dans la France de 2013, sinon il n'aurait pas eu besoin de prendre les devants.

Je suis plutôt un partisan de l'hypothèse sabotage. Cependant, il me paraît hasardeux de franchir le pas à coup de «il est évident que ...».

En 1975, on pouvait ...

Suite à ce billet sur Bourdouleix (mais cela aurait pu concerner aussi ce billet sur les plaisirs affadis), un commentaire nous renvoie vers le lien :

Liberty Slipping: 10 Things You Could Do in 1975 That You Can't Do Now

Ce site dresse une liste (non exhaustive) de choses qu'on pouvait légalement et simplement faire en 1975 et qui sont devenues illégales ou très compliquées. Cet article est américain mais pas besoin de vous faire un dessin : en France, et plus généralement en Europe, on peut dresser exactement le même genre de liste.

Inversement, la liste des choses qui sont devenues légales ou faciles (pour des raisons administratives ou juridiques, pas à cause du progrès technique) est plus courte. Surtout, elle ne concerne quasiment que le sexe, que la dissolution des moeurs, la dépravation facilitée.

Tout se passe comme si on voulait infantiliser les gens : on restreint leurs libertés, sauf, pour les consoler, celle de jouer au docteur.

La rupture philosophique entre un Georges Pompidou demandant qu'on cesse d'emmerder les Français et une Marisol Touraine qui cherche à les emmerder un maximum (pour leur bien, évidemment) est flagrante.

La question fondamentale : pourquoi les gens se sont-ils laissés faire ? Trop de confort, perte du goût pour la liberté, grignotage, syndrome de la grenouille dans le mixer ... Je m'interroge.

Réciproquement, comment les dirigeants sont-ils venus à se penser d'essence supérieure, tout à fait légitimes à régenter la vie de l'homme de la rue dans ses moindres détails ? Il ne serait jamais venu à l'idée de louis XIV de décider ce que les Français avaient le droit de boire, de fumer ou de dire. Pourquoi est-ce que ça vient à l'idée d'une Taubira  ou d'une Belkacem ?

Si vous connaissez un bon livre sur la question, ça m'intéresse.

jeudi, juillet 25, 2013

Les vraies raisons de l'exécution politique de Bourdouleix

Si l'article ci-dessous est véridique, on constate une fois de plus que les «gentilles» loi Pleven, Gayssot, Taubira et cie sont des instruments d'arbitraire, de terreur et d'exécution aux mains des sectateurs du politiquement correct pour régler des comptes pas toujours très nets :

Les vraies raisons de l'exécution politique de Bourdouleix

Heureusement, cette cabale bien-pensante n'empêchera pas Bourdouleix d'être ré-élu, peut-être triomphalement, maire puis député.

En effet, si la classe jacassante suit dans l'indignation bruyante comme un chien bien dressé, le public paraît beaucoup plus réservé : tout ce qui est excessif est insignifiant.

mercredi, juillet 24, 2013

Le problème de la parole publique


Voici le commentaire d'un lecteur :

******************
A lire tous les commentaires sur les mensonges politiques et manip d'opinions en tous genres par les médias depuis le début de l'année (Cahuzac, Guéant, Méric, Brétigny, Trappes, Mur des cons, Manif pour tous, RER D, l'emprisonnement de Nicolas...), j'observe un raz le bol général des internautes. Je ne sais pas comment cela va se traduire réellement dans les urnes mais il est quasiment acquis qu'un grand chamboulement politique est en route.
******************

Je suis en désaccord.

Il y a une surestimation d'internet. Comme le dit très bien P. Nemo, ce qui compte, c'est la parole publique, la parole que tout le monde sait que tout le monde sait, ce qu'on ne peut prétendre ignorer. Concrètement, c'est ce qui passe à la télé.

Internet peut être un outil de communication et d'organisation, oui. D'évolution politique ? Non.

Si ça ne passe pas à la télé, ça ne compte pas politiquement, ça n'existe pas.

Bien sûr, il y a des mouvements sur internet, comme les Pigeons, qui finissent par accéder à une existence télévisuelle. Mais c'est filtré un maximum : un truc très célèbre sur internet fait trente secondes à la télé.

L'exemple du printemps arabe ne dément pas cette analyse : les pouvoirs attaques étaient déjà discrédités et vieillissants. Internet n'a pas joué un grand rôle dans leur discrédit.

Il suffit de regarder autour de soi : par exemple, l'immigration est un problème qui préoccupe les Français depuis des décennies. On s'accroche éventuellement sur des effets collatéraux (prières de rue, émeutes, voile, etc.), mais la question «Y a-t-il trop d'immigrés en France ?» n'est jamais posée publiquement de manière claire (dès que quelqu'un tente d'aborder le sujet, le débat est étouffé par les anathèmes), on peut donc faire comme si cette question ne se posait pas, n'existait pas, alors qu'elle est centrale, que c'est LA question (demography is destiny, comme disent les rosbeefs).

Autre exemple : les statistiques de délinquance sont alarmantes, mais tant qu'elles ne font pas la une des journaux, c'est, sur la scène politique, comme si elles n'existaient pas.

Or, ces deux sujets sont amplement débattus sans tabous sur internet.

L'utilité d'internet est de dévoiler, au milieu d'un brouillard de théories tordues et de propos douteux (on trouve vraiment à boire et à manger sur internet), les mensonges des bonimenteurs. Le système actuel étant le règne des bonimenteurs, ce travail de sape est utile. Mais qu'il débouche sur des changements politiques importants, je n'y crois pas.

Il faudra encore beaucoup de temps et de malheurs, pour que le système s'écroule sous le poids du discrédit. A mon avis, le naufrage financier sera plus rapide que la révolution politique

Ca se passe en France

Brive : militaires contre racaille

J'aime beaucoup les «bases de l'économie politique corrézienne», unissant Hollande et Chirac, évoquées avec humour par un des intervenants  :

Les Experts du 19 juillet 2013

Bien sûr, cette théorie économique corrézienne tient en une phrase : «Bah ! Y aura toujours quelqu'un pour nous prêter de l'argent et il suffit d'attendre la remontée du cycle économique sans bouger».

mardi, juillet 23, 2013

Le plaisir du latin

Le dépérissement de ce qu'on appelait jadis les humanités n'est évidemment pas le fait du hasard. L'école a désormais pour mission de fabriquer des crétins. Bien sûr, cette mission de décivilisation est habillée de mots moins crus et moins honnêtes, mais il suffit d'analyser le discours officiel pour comprendre. Point besoin d'être un exégète chevronné.

Tout ce qui est dépaysement, ouverture d'esprit, recul, réflexion, est sévèrement condamné par notre système éducatif soviétique. Je ne parle pas là des pseudo-débats, qui sont des discutailleries oiseuses, destinées à formater les élèves aux conclusions écrites d'avance par le politiquement correct. J'évoque un vrai travail sur soi de décentrement, aux résultats imprévisibles, dépendants de la personnalité des élèves.

Il convient donc de barrer l'accès, passivement ou activement, aux matières qui pourraient sortir les élèves de leur crétinerie.  Les langues dites mortes ayant uniquement ce rôle (criminel, du point de vue du Système) de mise en perspective, il est normal qu'elles aient été les premières victimes de l'entreprise de crétinisation officielle. D'autant, atrocité supplémentaire, qu'elles disent nos racines. Enraciner un élève, quelle horreur ! L'histoire a commencé en 1981, en 1933, au pire en 1789, mais certainement pas plus loin. Homère, Remus et Romulus, Virgile, Saint Augustin ? Et puis quoi encore ?

J'ai fait du latin de la sixième au bac, au point que ce fut ma seconde langue à cette épreuve qui avait encore un sens.

Je n'étais pas un grand passionné, d'autres choses me préoccupaient, mais aujourd'hui, avec vingt-cinq ans de recul, le latin me manque. Dans mes fantasmes de temps libre (si je gagnais au Loto, si j'étais à la retraite, ...), reprendre l'étude du latin est en tête.

La particularité du latin, ce qui en fait le plaisir profond, est d'être une langue étrangère non pas dans l'espace mais dans le temps. C'est à la fois nous, notre héritage, et une autre civilisation.

Ensuite, cette langue est un jeu : elle est familière mais sa structure est différente. Elle rassure et déroute à la fois.

Elle parle souvent de notions disparues : la loi, l'honneur, la gloire, les plaisirs des champs ... En plus, c'est une langue universelle. Pour les catholiques. Ce qui ajoute aux raisons d'en décourager l'enseignement.

Je suis navré qu'on prive, à dessein -je le répète, la jeunesse de cette évasion.

Heureusement, tout n'est pas perdu : les jeunes ignorent le latin mais savent manier un smart phone. C'est l'essentiel, non ?

Voici un site qui essaie de réparer les dégâts : la question du latin.

Patinage lexicographique : les nazis et les fascistes ont disparu depuis 70 ans ? Pas grave, les socialistes les ré-inventent tous les jours


Je rappelle ce fait historique indéniable : les nazis et les fascistes ont totalement disparu de la scène politique depuis 70 ans. S'il en est resté des nostalgies et quelques individus, c'est à l'état de traces insignifiantes, folkloriques, sans influence politique.

Voilà pour la réalité. Mais, nous le savons, la particularité des gauchistes est d'être ennemis de la réalité. Les fascistes et les nazis ayant disparu, ils les ré-inventent tous les jours.

C'est d'ailleurs vachement pratique d'inventer soi-même ses ennemis car on peut leur donner la forme qui nous arrange. En l'occurrence, pour un gauchiste, «fasciste» signifie «tout ce qui n'est pas de gauche». Tout ce qui n'est pas nous est infame. Pratique, non ?

Bien sûr, il y des nuances : d'un coté, les «vrais» fascistes, Le Pen et compagnie, de l'autre, ceux qui sont paralysés par le soupçon permanent de «dérive fascisante», la fausse droite qui fait dans sa culotte devant la gauche froceuse de sourcils. C'est du terrorisme intellectuel.

Qu'une ficelle si grossière fonctionne est un sujet d'étonnement permanent.

Comme d'habitude, le problème est dans la fausse droite : que la gauche soit enfoirée, c'est dans sa nature. Mais que la droite ne la renvoie pas systématiquement dans ses buts (goulag, Staline, Pol Pot, Cuba, Corée du Nord, ...) est écoeurant de lâcheté et de .

A propos de l'«affaire Bourdouleix», ces enculés de journalistes sont passés d'une diversion (les Roms par rapport au Grand Remplacement) à la diversion d'une diversion (les propos de Bourdouleix), anecdote dérisoire. Ce n'est plus du journalisme, c'est de l'«anecdotisme». Et les politiciens, bien contents de détourner l'attention de leur impuissance volontaire, embrayent comme un seul homme. Je ne sais pas si Bourdouleix est un sage, mais cela rappelle tout de même furieusement le dicton «Quand le sage montre la lune, les imbéciles regardent le doigt». Quand le maire dénonce le comportement des Roms, les imbéciles dissèquent sa manière de le dire (avec la plus grande mauvaise foi, puisqu'il apparaît tout de même que des Roms ou leurs défenseurs faisaient le salut nazi, mais ça, c'est anodin, seuls les propos du maire sont graves).

C'est toujours le fétichisme des mots et la police de la pensée : on trouve «inadmissible», «inacceptable», «à sanctionner avec la plus grande rigueur» une phrase. Par contre, ce qui se passe tous les jours en France, les territoires perdus, l'ordre bafoué, les lois mises à l'épreuve, ça, c'est admissible et acceptable, ne mérite pas d'être sanctionné avec la plus grande rigueur ?

Un dangereux débat sur les Roms risque de s'instaurer ? Paf, on y coupe court en montant en épingle une déclaration provocatrice sans intérêt et en occupant toute la place avec : la déclaration, sa dissection, les contre-déclarations, les contre-contre-déclarations ... Oubliés, les romanichels.

La classe jacassante a bien compris que le point d'attaque essentiel, le schwerpunkt, comme disent les militaires allemands, c'est de ne pas laisser d'espace médiatique à une rÈflexion non-politiquement correcte. Saturer l'espace médiatique avec n'importe quoi, avec des idioties, avec les pires imbécillités, mais, surtout, surtout, ne pas laisser la vraie opposition au système en placer une, la cantonner dans des sites internet, car ce n'est pas de la parole publique (la parole que personne ne peut prétendre ignorer).

Et après, ces gens feront les étonnés devant le cinglant mépris qui les frappe.

Voilà pour le constat, mais que faire ?

User et discréditer la classe jacassante, ne pas la laisser en paix, ne rien laisser passer, faire entendre notre voix même petite.

A l'occasion du «Royal Baby»


On peut penser ce qu'on veut de la famille royale anglaise. Mais tous les hommes et certaines femmes, dont la reine, y ont fait leur service militaire, quelquefois en zone de guerre.

Combien de politiciens français ou de leurs rejetons peuvent en dire autant ?

«Servir» est devenu «se servir». N'est-ce pas, Fabius junior ? Hollande junior ? Etc.

lundi, juillet 22, 2013

Les juges en patinage artistique, les experts du dérapage, ont encore frappé

Un maire évoque Hitler face à la présence de gens du voyage

Et pendant ce temps, il y a des émeutes ethnico-religieuses («On en a marre que les politiques ici veuillent 'blanchiser' la ville») à Trappes. Et pendant ce temps, les Français ne supportent plus les Romanichels, qui ont un mode de vie incompatible avec la France.

Mais il ne faut pas en parler : c'est moins grave que les propos marmonnés par le maire de Trifoullis-les-calbutes.

Si les Français n'ont pas compris que la classe jacassante les prend pour des cons, c'est à désespérer !

dimanche, juillet 21, 2013

La Côte Saint Jacques (Joigny)

Un trois étoiles au Michelin à 100 € par personne, boissons comprises (apéritif, vin, café, eau), ça ne se refuse pas. C'était un menu spécial pilotes à l'occasion de la fête de l'aéroclub de Joigny, où le chef est pilote !

Nous ne sommes pas déçus d'avoir sauté sur l'occasion.

Comme d'habitude, dans ce genre de restaurant, ce que vous avez dans l'assiette est tellement complexe que si vous ne notez pas immédiatement, vous oubliez la moitié. Donc, la description ci-dessous est partielle et ne rend pas honneur au menu.

La seule solution, mais j'y pense toujours trop tard, est de prendre des photos et des notes.

Entrée : le meilleur : des jambonneaux de cuisses de grenouilles frits servis dans une nage de betteraves rouges avec une mousse de je ne sais plus quoi toute blanche. Visuellement étonnant et très bon à manger.

Poisson : aile de raie lait de coco et gingembre. C'est le plat qui nous a paru le plus commun, le moins recherché. Tout est relatif.

Viande : râble de lapin, épaule confite et risotto de pois gourmands, sauce je ne sais plus quoi. Moi qui n'aime pas trop le lapin, je n'ai rien laissé, j'aurais bien mangé l'assiette tellement c'était bon.

Fromage (quand je vous dis que ce menu est une trouvaille)

Dessert : sobre et élégant : Glace à la rose dans des pétales de rose cristallisées au sucre, accompagnée d'une salade fruits rouges. Ca reconstituait un bouton de rose, c'était bin joli.

Et puis, il y a la qualité de la cuisine de ces grands restaurants : deux ou trois classiques, qui ont fait la célébrité du chef, sont en permanence à la carte. Mais le reste change souvent, en fonction des inspirations, de la saison, des arrivages. C'est du frais, travaillé sur place. Plus tous les amuse-bouche et les entre-plats, qui sont quelquefois encore plus étonnant que les plats (là, par exemple, j'ai noté un cannelloni fait avec une lame de carotte enroulée sur une crème au citron. Par 30° à l'ombre, c'est très frais).

Le cadre est assez étrange, puisque la construction est récente sans que le style soit moderne, mais c'est tout à fait accueillant. Il y a un ascenseur, plaqué en cuivre, assez déconcertant : on prend l'apéritif sur la terrasse et on va manger en dessous. La position surplombant l'Yonne est charmante.

Le service est impeccable. Les petites attentions du personnel, comme de venir nous chercher à l'aérodrome ou de nous installer dans la bibliothèque pour le café, sont bien agréables.

Bilan général : la cuisine est de très haute qualité, nette, sans esbroufe, ne cherche pas à épater le chaland. L'ambiance est moins guindée et plus agréable que les équivalents parisiens. Et moins cher (même sans les faveurs légitimement dues aux pilotes !).

Cote Saint Jacques

Michelin

L'anormalien

L'anormalien

C'est bien, en France, d'avoir des grands causeurs, mais des grands faiseux, ça serait pas mal non plus.


Nadehza Popova

Nadehza Popova

Autrefois, les plaisirs de la vie étaient plus forts

Philosophant de comptoir avec un ami, évoquant les interdictions de fumer, de stationner, de rouler vite, de piloter où on veut etc. qui entravent nos vies, nous constatâmes qu'autrefois les plaisirs de la vie étaient plus forts et les libertés plus grandes.

Les gens étaient mieux habillés et les mariages duraient trois jours.

On pourrait multiplier les comparaisons. Je ne pense pas que cela soit seulement une poussée de nostalgie de vieux cons.

Bien sûr, la guerre, la maladie, l'accident et la mort étaient plus présents.  Ce n'est pas contradictoire.

Nous sommes en quelque sorte devant le dilemme d'Achille revisité : voulons nous une vie courte et intense ou une vie longue et morne ?

Comme nous ne croyons plus en rien de spirituel, que nous célébrons le culte du matérialisme, nous plaçons notre vie biologique au-dessus de toute autre considération. C'est pourquoi nous choisissons collectivement une vie longue et morne.

Autrement dit, entre une vie de chevalier et une vie de cheval, nous avons choisi la seconde, nous avons choisi l'animalité contre la civilisation. Comme disait Philippe Muray, nous allons vers des lendemains qui rampent.

Il est donc dans l'ordre des choses que l'on bride les plaisirs typiquement humains. Un boeuf à l'étable n'a jamais ressenti le besoin de fumer un havane après le déjeuner.

Transition énergétique : encore une connerie écologique

J'entends parler de "transition énergétique". C'est un concept fumeux et creux. Ça ne veut rien dire.

Les énergies et leurs modes de consommation sont en évolution permanente, en transition perpétuelle.

samedi, juillet 20, 2013

A propos du don du sang des homosexuels

On va autoriser une minorité, objectivement à risques, à donner son sang, rien que pour lui complaire.

Il s'agit bien entendu des homosexuels, qui, comme d'habitude, n'assument pas leur anormalité (au moins, pour ceux qu'on entend)  et veulent forcer la société à faire semblant qu'ils sont normaux (les lobbys homosexuels sont de vrais machines à mensonges sociaux et à fictions légales, on ferait mieux de leur payer des psys, ça nous couterait moins cher).

Et, comme d'habitude, le prix de cette parodie de normalité sera payé par toute la société : pour éviter une nouvelle affaire du sang contaminé, on va renforcer les tests et les précautions à cause des homosexuels et, pour ne pas «discriminer», on va les imposer à tout le monde.

vendredi, juillet 19, 2013

Dur dur de faire la révolution avec Marie-Chantal et François-Henri

Les opposants au totalitarisme diffus socialiste, dont je suis se débattent dans une contradiction :

1) étant donné que les socialistes de droite et de gauche détiennent absolument tous les leviers du pouvoirs, y compris médiatique, il faudra rien moins qu'une révolution pour en venir à bout.

2) les populations assaillies par ce totalitarisme nouveau genre, la désormais fameuse «France bien élevée», sont les moins aptes à la révolution.

La tentation est grande, pour résoudre la difficulté, de minimiser ces termes. Soit, en faisant semblant de croire qu'une simple claque électorale suffira, soit en exagérant la rebellitude de la France bien élevée. Pour l'instant, je trouve les Veilleurs dans une position d'attente intelligente.

Le Système se défend superbement bien, avec tout le vice dont il est capable. M'est avis qu'on sortira pas tant qu'on ne s'attaquera pas au nerf de la guerre, les phynances et leur célèbre pompe, et la situation n'est pas mure.

jeudi, juillet 18, 2013

Déraillement de train, une chance pour la France ? (3)

En attendant d'en savoir plus sur les causes du déraillement de Brétigny, une agence étrangère (car, en France, la censure est directement dans la tête des journalistes. C'est une perfection de la censure qui mérite un prix Jdanov), la Mena, a enquêté sur les pillages.

Une remarque. Au sens strict, la censure de la classe jacassante ne fonctionne pas : l'information gênante finit par sortir. Mais, au sens politique, le seul qui compte, ça marche : les 90 % de Français qui ne s'abreuvent qu'aux grands médias, ceux qui hiérarchisent l'information de manière à brouiller la compréhension des événements et à masquer l'essentiel, ignoreront toujours cette information.

Extrait :


La Ména :       Les autorités parlent d’un seul secouriste qui se serait fait dérober son téléphone.

Damien :         C’est totalement faux. D’ailleurs, si on n’avait volé qu’un seul téléphone, comment y aurait-il eu quatre interpellations ? Ils se mettent maintenant à quatre pour chouraver un portable ? Il y a eu de nombreux vols et plus encore de tentatives de vols sur les secouristes.

                        Et il y a eu un affrontement en règle CRS-jeunes. Au départ, ils étaient une quinzaine, vingt peut-être ; lors de l’affrontement, leur nombre a pratiquement doublé. Les hommes ont dû faire usage de la force et de petites grenades DMP, à la fois fumigènes et lacrymogènes.

                        Nous avons essuyé des jets de pierres et de canettes nourris.

La Ména :       Pourquoi ne les avez-vous pas appréhendés ?

Damien :         A quoi ça sert, j’ai envie de vous dire à quoi ça sert ! Récemment, nous en avons serrés qui venaient de dégrader une voiture de RER et qui avaient racketté les passagers, ils n’ont eu que du sursis. A quoi ça sert ?

                        Ils sont arrivés juste après le déraillement, se sont jetés sur les personnes qui se trouvaient au sol – je ne sais pas si elles étaient blessées ou mortes -, en tout cas, ils se sont jetés sur elles, les ont fouillées et ont commencé à leur faire les poches.

                        Dans un premier temps, on a cru qu’ils s’approchaient des victimes pour donner un coup de main aux secouristes, mais nous nous sommes très vite rendu compte qu’ils étaient en train de les dépouiller.

                        Et on a classé cela sans suite. Comme ils ne veulent pas que ça se sache, c’est classé sans suite. Eh oui !



mercredi, juillet 17, 2013

Déraillement de train : une chance pour la France ? (2)

Dans l'affaire du déraillement de Brétigny, l'hypothèse de l'attentat politique est absurde (pas de revendication). En revanche, l'acte criminel de naufrageurs n'a rien d'improbable. Ceux "qui causent dans le poste" sont, à part Ivan Rioufol, d'une discrétion de rosières sur le sujet.

Je n'ai aucune certitude mais écarter d'autorité la moindre allusion à cette hypothèse comme l'ont fait les officiels relève de la propagande et non d'une enquête de bonne foi.

Parions que l'enquête officielle conclura sur une incertitude bien rassurante pour tout le monde.

Jacquerie de la France bien élevée : au moins un truc bien

En l'absence de stratégie et de doctrine plus articulées, la démarche non-violente des Veilleurs et compagnie visant à discréditer l'Etat policier est une position d'attente intéressante avant des débats et des actions plus musclés.

Ce discrédit de l'Etat policier, auquel contribuent la passivité face à la délinquance allogène et la sur-activité vis-à-vis des conducteurs,  sera toujours utile en temps voulu.

lundi, juillet 15, 2013

Des écolos dans les centrales nucléaires : il suffit de tirer à vue

La police obéit à la même logique que le reste des institutions étatiques françaises : omniprésentes, envahissantes, tatillonnes, pourrissant la vie des Français, mais dispersées sur des missions secondaires et totalement faibles et négligentes s'agissant de leurs missions fondamentales.

La police nous emmerde sur les routes d'une manière ridicule, elle traque honteusement les anti-Taubira mais la sécurité des biens et des personnes n'est plus assurée correctement depuis belle lurette.

Un de mes rares points d'accord avec les écolos est l'argument que le nucléaire exige un État policier pour en assurer la sécurité. Mais, puisque, de toute façon, nous vivons dans un État policier (je ne sais pas si les Français s'en rendent compte : qui peut passer une journée en France sans croiser au moins un policier ou un gendarme ?), autant que la police fasse son boulot et je suis favorable à ce que, pour la protection des sites nucléaires civils ou militaires, le tir à vue soit autorisé. Il faut être cohérent : si le nucléaire est tellement dangereux, c'est logique de prendre cette mesure. Les écolos ne peuvent qu'approuver.

Ils feraient moins les marioles.

"On ne lâche rien" ? Quand on n'a rien obtenu, ça ne porte pas à conséquence de ne rien lâcher !

Entretien intéressant d'Alain de Benoist dans Atlantico.

Il y souligne l'inconséquence de la Manif Pour Tous. Quand on veut remporter une victoire politique, il faut faire de la politique. Et ne pas se contenter de réagir, sinon, on se fait balader par l'adversaire, qui choisit les sujets.

Le vide doctrinal et stratégique de la jacquerie de la France bien élevée est sidérant. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle est une jacquerie et non une révolution. C'est désagréable pour le gouvernement mais pas dangereux.

Pour la tactique, la France bien élevée a une arme terrible dans les mains : c'est elle qui fait tourner le pays. Mais comme elle est bien élevée, elle se retient. Pire : à part une velléité vite étouffée, elle n'envisage même pas de l'utiliser.

Pour la doctrine, l'idée d'écologie humaine me semble à creuser.

Quant à la stratégie, je suis sec. Je sens qu'il faut s'appuyer sur la jeunesse et ringardiser le progressisme des zombies apatrides, déracinés, an-historiques. Mais je n'en vois pas les modalités concrètes.

dimanche, juillet 14, 2013

Ce n'est pas quand on a chié dans son froc qu'il faut serrer les fesses

Il sont bien gentils tous ces gens de la Manif pour tous et du Printemps français, mais oú étaient-ils il y a vingt ans, quand le nihilisme politique et social aurait pu, avec de la chance et de l'energie, être battu ?

Leur combat est sympathique mais vain car trop tardif.

Impopularité de François Hollande : y a quand même que'que chose qui'm gratte

Soit, François Hollande atteint une impopularité sondagière record.

Mais, enfin, il n'y a pas eu tromperie sur la marchandise : il suffisait de lire ce blog ou d'autres, le comportement et la politique actuels de François Hollande y étaient décrits par déduction logique de sa personnalité, de sa carrière, de ses propos et de ses choix de campagne.

Et pourtant, il s'est trouvé une majorité des suffrages exprimés de second tour en faveur de François Hollande. Alors, de quoi viennent se plaindre ces gens ? D'être cons ?

Je crois que, dans les sondages anti-Hollande, joue comme d'habitude un effet de conformisme mais que, dans le secret de l'isoloir, il ferait encore un bon score car il sert admirablement sa clientèle d'insiders, d'abrités, protégés, assistés. Et qu'une bonne part de ceux qui se disent soucieux du chômage voterait encore non pas pour une politique qui réduit le chômage mais pour une politique qui préserve leurs privilèges.

Nous sommes au cœur du problème démocratique : suivant les institutions et les modalités des élections, la politique qui parvient au pouvoir démocratiquement peut être désastreuse, voire mortelle, pour le pays.

Les Athéniens ont déjà eu ce problème et cela s'est très mal fini pour eux. Athènes y a perdu sa puissance, sa liberté, puis son existence même.

samedi, juillet 13, 2013

Pourquoi réduire de 10 km/h la vitesse limite sur les routes et autoroutes ?

Pour justifier ce projet, le gouvernement invoque la sécurité routière. C'est grotesque, à la fois philosophiquement et techniquement.

Philosophiquement, parce que la vie est risquée, que rechercher la sécurité à tout prix, c'est abdiquer sa liberté, c'est-à-dire ce qui fait l'intérêt de vivre. Sauver des vies mornes et ennuyeuses de veaux en stabulation, non merci. Autant interdire de conduire (idée qui ne déplairait pas à certains : la bagnole, c'est honteusement libéral et familial. Quelle horreur !).

Techniquement, parce qu'une réduction supplémentaire de vitesse n'a quasiment aucun intérêt du point de vue de la sécurité. La vitesse n'est pas le facteur principal des accidents. C'est la logique de l'ivrogne cherchant ses clés sous le lampadaire : on réduit la vitesse non par souci d'efficacité mais parce que c'est le plus facile.

La vraie raison de cette proposition est politique : emmerder le Français sans histoires, grande victime des radars. Lui faire sentir profond que, bien qu'il soit sans histoires et qu'il ne demande rien à personne, il reste un esclave, même dans sa liberté de circuler, soumis sans discussion possible aux caprices et à l'arbitraire de l'Etat bureaucratique.

Ce n'est évidemment pas un hasard si le gouvernement tape sur les Français sans histoires au moment où il a les yeux de Chimène pour les pseudos-Français qui n'arrêtent pas, eux, de faire des histoires. Quand on favorise la racaille, il faut d'autant plus faire sentir le fouet aux honnêtes gens.

Déraillement de train : une chance pour la France ?

Un commentaire de Bob :

*******
Nathalie Michel, du syndicat de police Alliance, raconte la scène :

"A 17 heures 30, alors que nos collègues interviennent, ils voient un groupe de jeunes qui approchent et qui semblent porter secours aux victimes. Très rapidement, ils se rendent compte que ces individus sont présents pour dépouiller les victimes et notamment les premiers cadavres".

Les premières dépêches faisaient "seulement" état du vol des portables des équipes de secours... Il fut un temps où ce genre d'actes était puni de mort séance tenante.

Et de nos jours encore, selon Wikipédia, lors des inondations de la Nouvelle-Orléans : Le jeudi 1er septembre 2005 au soir, des unités de la Garde nationale de l'US Army arrivent sur les lieux pour empêcher les pillages, qui se sont généralisés, avec ordre de tirer pour tuer. Autrement dit : c'est en France que règne la loi de la jungle, et c'est aux Etats-Unis que règne le droit. (Bon, tout est relatif...) Comme quoi, quand on veut, on peut.
*******

Alors, ce déraillement, une chance pour la France d'ouvrir les yeux ? SNCF dispendieuse, jouant l'épate avec les TGV, la France pauvre livrée aux barbares, la police-justice qui se couche, ...

Même pas : les journaux du système observent un silence complice.

Addendum : François Hollande "veut éviter toute polémique". Ce langage euphémistique signifie qu'en bon gardien du système failli, il souhaite discréditer par avance les salauds qui voudraient poser les problèmes sur la table et en discuter. Et ce n'est pas la prétendue droite, qui communie avec la gauche dans un étatisme imbécile et criminel, qui lèvera les bons lièvres.

Il n'y a pas à dire, la liberté d'expression et l'intelligence progressent tous les jours. Éviter le débat sur les questions qui fâchent, excellent moyen de ne rien changer et de continuer à sombrer. Quand je vous dis que nous sommes sur une trajectoire espagnole ...

vendredi, juillet 12, 2013

L'erreur politique de Fillon

François Fillon, comme tous les connards autistes de la classe jacassante, croit qu'il existe encore un espace politique pour la droite molle et super-molle, couchée devant la gauche.

C'est faux : cet électorat a disparu. Une partie a rejoint le PS, camp des notables et des abrités, façon Bayrou et Bilger, une partie s'est durcie.

La droite molle peut faire pression à la marge sur des alliances politiques. Elle ne peut plus porter un candidat à la présidentielle. Les super-mous à la Fillon sont dépassés. Même les simplement mous à la Sarkozy sont menacés.

jeudi, juillet 11, 2013

Arnaud Montebourg confirme malgré lui la trajectoire espagnole de la France

Je pense que, comme l'Espagne du XVIIIème siècle a raté le virage de la révolution industrielle, la France de la fin du XXème siècle a raté la troisième mondialisation (1), celle que, pour faire court, on appelle mondialisation de la connaissance.

On peut invoquer le même mélange de "mal-gouvernance" et d'idéologie autiste, sourde à la marche du monde, enfermée dans un complexe de supériorité injustifié.

Comme l'Espagne jadis, ce n'est pas que la France manque d'hommes lucides, porteurs de conseils avisés et d'idées justes, c'est qu'ils ne parviennent jamais au pouvoir, qu'ils sont contraints à l'exil ou au désespoir.

Les réactions à la sortie d'Arnaud Montebourg sur la nationalisation du gaz de schiste le confirment. Le ministre du dépérissement socialiste aurait du se faire engueuler pour avoir évoqué la nationalisation, cette idée débile, surannée, discréditée par l'expérience, qui a tant échoué et tant appauvri. Pas du tout : il se fait avoiner pour avoir envisagé l'exploitation d'une des rares ressources énergétiques du pays.

À ce stade de connerie, ce n'est plus un égarement passager, c'est un suicide collectif. Et je crains qu'il soit, à l'échelle de nos pauvres vies, irréversible.

**********
(1) : première mondialisation : avant la guerre de 14, télégraphe et vapeur. Deuxième mondialisation :  après la décolonisation. Troisième mondialisation : internet et le sur-mesure.

mercredi, juillet 10, 2013

François, le mauvais pape

Rappelons qu'un pape n'est pas un saint, qu'un catholique est autorisé à juger que le pape est mauvais, voire, comme cela s'est déjà produit dans l'histoire, épouvantable ; dans le respect de l'obligation d'humilité.

Le pape actuel est allé faire l'apologie de l'immigrationisme à Lampedusa. C'est totalement déplacé, à la limite de l'absurde. Rappelons trois points de doctrine, plusieurs fois réaffirmés par le passé :

> l'immigration est un déracinement et, de ce fait, elle ne doit pas être encouragée.

> l'obligation d'accueil de l'immigré qui incombe au chrétien est individuelle, et non collective. Il y a toute une exégèse sur la notion de "prochain" ("Tu aimeras ton prochain comme toi-même"). Autrement dit, chaque immigré doit être accueilli personnellement par un chrétien, et non par l'intermédiaire de l'Etat. Cela fixe un seuil de tolérance de manière naturelle.

> l'humilité ne signifie aucunement l'oubli de ce qu'on est. Un chrétien doit sans cesse témoigner de la Vérité, les immigrés d'autres religions, notamment musulmane, sont dans l'erreur et on doit s'efforcer de les convertir.

Certains soutiennent que l'Eglise, dans sa dimension humaine et imparfaite, en tant qu'institution, a pour objet de  mettre à l'épreuve les Saints afin qu'ils se révèlent.

Le pape François nous promet une belle moisson d'épreuves. Benoît XVI et sa grande rigueur intellectuelle me manquent beaucoup.

Et pendant ce temps, quasi-silence sur le martyre des chrétiens d'Orient.

François est décidément un prénom qui porte malheur de nos jours.

jeudi, juillet 04, 2013

Vacances

Ce blog ferme pour deux semaines, avant qu'Hollande prenne le peu qui reste.

mercredi, juillet 03, 2013

Eviction de Delphine Batho : la méthode Hollande

Pour asseoir son peu d'autorité, François Hollande congédie un ministre anecdotique, avec des appuis minimes et sans trancher aucune ligne politique. Il peut s'y ajouter des motifs personnelles (elle a beaucoup critiquer la première concubine).

Cela aurait eu de la gueule de congédier Montebourg, et aurait été plus significatif politiquement.

Bref, tout Hollande est là : mou, flou, finasseur.

Bien entendu, cette manoeuvre  politicarde est une tempête dans un verre d'eau, un pas de danse sur le volcan, eu égard aux gigantesques problèmes français.

On peut quand même rire du titre du Figaro :

Des écologistes indignés mais qui restent au gouvernement

La soupe est bonne !

Enfin, ne plaignons pas trop Mme Batho : vu son âge et son espérance de vie, elle devrait toucher pendant une soixantaine d'années une retraite de ministre aux frais des moutontribuables.

Et, bien entendu, obéissant à sa vocation de parasite, elle se fera nommer dans un machin public inutile mais très couteux.

mardi, juillet 02, 2013

Des lapins pris dans la lumière des phares

Je retrouve sous la plume de plusieurs éditorialistes la description de nos politiciens, de droite et de gauche, comme de lapins tétanisés par la lumière des phares de la voiture qui va les écraser.

La voiture en question, c'est évidemment la catastrophe économique et politique que tout le monde pressent.

Cette catastrophe a une cause simple : les Etats-providences socio-clientélistes et oligarchiques sont condamnés à mort par la mondialisation. Cette sentence est renforcée dans nos contrées par l'Euro et l'UERSS qui parachèvent l'euthanasie de nos économies.

Il faut toujours revenir à ce précepte d'Einstein : «Ne pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre».

Les solutions de nos politiciens étatistes et socio-clientélistes sont, précisément, notre problème. Ils ne comprennent rien à ce qui arrive parce que ce qu'ils savent faire, leurs recettes habituelles, est la cause de la catastrophe qui va les écraser (et nous avec).

Eviter la catastrophe est encore possible, mais toutes les idées qui le permettent sont ignorées de nos politiciens, elles ne font pas partie de leurs connaissances, de leur culture, de leur état d'esprit.

Dans ces cas là, il y a une solution : passer la main à plus compétent de soi. Ils existent, mais, bien entendu, ils se tiennent aussi éloignés de la politique que d'une benne à ordures. Et de toute façon, nos politichiens n'ont pas l'intention de laisser leur place, ils préfèrent se faire écraser en jouissant jusqu'au dernier instant des ors de la république.

Bref, c'est bien parti pour ça :






lundi, juillet 01, 2013

La politique et le mensonge


Marc de Scitivaux, ce week-end à BFM, a fait cette remarque  :

«Durant la campagne électorale, Nicolas Sarkozy a traité trois fois François Hollande de menteur. A l'époque, j'ai trouvé cela excessif et déplacé, mais je dois dire qu'au bout d'un an de gouvernement Hollande, on peut donner raison à  Nicolas Sarkozy.»

Je ne suis pas surpris, je pense que nous vivons le temps du mensonge (voir les billets précédents La politique française esclave du mensonge, Le règne du mensonge et Simon Leys ne nous rassure pas).

Mais il y a mensonge et mensonge.

Le distinguo est contenu dans la remarque de Jérôme Chahuzac «Qu'est-ce qui est le plus grave ? Mentir devant l'Assemblée sur son compte en Suisse ou mentir sur ordre à répétition devant la même Assemblée à propos du déficit du budget ?»

D'un coté, le mensonge personnel ; de l'autre, le mensonge politique. Les deux sont parfois indissociables (après tout, M. Hollande a menti dans sa déclaration d'impots sur ses relations avec Mme Trierweiler), Marc de Scitivaux met évidemment en cause le mensonge politique.

Toute la campagne électorale de François Hollande a été batie sur le mensonge suivant : «La crise n'est pas si grave, elle vient en majeure partie de Nicolas Sarkozy». Qu'il y ait eu des gogos, même diplômés, pour croire cette idiotie n'enlève rien à la nocivité du mensonge.

Sans parler de tous les mensonges par omission de ce gouvernement (on peut comprendre, en écoutant son silence, qu'il n'y a aucun problème d'immigration et de délinquance en France), il vit sur un mensonge principal : «La France n'a pas de problème structurel, elle n'a que des problèmes conjoncturels qui se résoudront d'eux-mêmes avec le retour de la croissance mondiale. En attendant, il faut juste faire quelques ajustements paramétriques».

Le mensonge politique peut-il être justifié ? Cyniquement, oui, s'il donne de bons résultats pour le pays. Mais, c'est tout le problème, un mensonge de fond, pas seulement momentané et tactique, peut-il donner de bons résultats ?

Nous avons le précédent gaullien : De Gaulle a au moins menti par omission, en laissant croire qu'il était bien plus chaud partisan de l'Algérie française qu'il n'était en réalité. On ne peut pas dire que les résultas ont été fantastiques.

Depuis, nous avons des tas de mensonges plus petits et je ne vois pas que la situation de la France s'en soit améliorée.

François Hollande a des habiletés de président de conseil général de Corrèze. Il est loin d'être un homme d'Etat. Je ne suis même pas sûr qu'il comprenne cette notion. Quant à son entourage, mieux vaut se taire.

Alors, l'idée que la dure vérité grandit l'homme d'Etat lui ait totalement étrangère. D'ailleurs, il n'a même pas envie de grandir.