samedi, août 06, 2011

Crise de dettes, où qu'on en est ?

Bon, voilà, je résume les épisodes précédents :

Valéry, François III, François III bis, Jacquot I, Jacquot I bis, Sarko 1er, ils prenaient leur pied avec le pouvoir.

Ils ne savaient pas bien quoi en faire d'intéressant quand ils l'avaient. En revanche ils goutaient fort la menue monnaie du pouvoir : les huissiers à chaine, les motards, les palais somptueux, les avions du GLAM, et plus que tout l'encens de la Cour : les «amis» à l'échine courbée quémandant un regard du maitre, les sourires en coin des complices de filouterie, les femmes offertes, souvent par elles-mêmes, quelquefois par leurs maris, et les foules de militants enamourés (les cons).

Mais pour que tout ce grand bonheur continue, il y avait une condition : acheter des électeurs. Donc trouver de l'argent.

Ni une, ni deusse, à tout problème, sa solution :

1) Matraquer d'impôts les imbéciles qui sont suffisamment crétins pour travailler au lieu d'essayer de vivre au crochet de la communauté, comme font les gens intelligents. Ceux-là, ils sont si bêtes qu'on ne les entend même pas gueuler quand le fisc les étrangle.

2) Endetter l'Etat : l'Etat, c'est tout le monde et personne. Et après nous, le déluge.

Ne boudons pas notre plaisir : cette technique a fonctionné pendant quarante ans au-delà de toutes les espérances. On en arrosé des journaleux, des copains, des coquins. On en a fait des virées en Falcon avec des bains de pieds au champagne.

Seulement voilà : pour s'endetter, il faut des créanciers qui acceptent de vous prêter de l'argent.

Au Moyen-Age, c'était facile : le trésor royal s'endettait jusqu'au cou, puis, quand il devenait impossible de rembourser, le roi convoquait une chambre ardente, on pendait un ou deux créanciers au gibet de Montfaucon et on repartait sur de bonnes bases.

C'était le bon temps. Maintenant que les créanciers sont à Hong-Kong ou à Dubai, pour les trainer jusqu'au gibet de Montfaucon, il va falloir se lever tôt.

Heureusement, les rois de France, toujours eux, avaient plus d'un tour dans leur sac : rembourser les dettes, pourquoi pas ? Mais en monnaie de singe. C'est évidemment la solution très socialistes que préconise Mâme Martine. Cette solution a le léger défaut de spolier ceux qui travaillent et qui épargnent, mais si les socialistes devaient se préoccuper des abrutis qui épargnent, où irait-on ?

Ne rigolez pas : les socialistes n'ont aucun scrupule, aucune morale, donc ils revendiquent sans retenue leur mentalité de voleurs, mais les autres ne pensent pas différemment, ils sont juste plus sournois.

Au fait, je n'ai entendu personne évoquer la solution universellement connue pour rembourser ses dettes : dépenser moins et travailler plus. C'est que je dois être dur d'oreille.

Bref, amis crétins qui travaillez pour financer les feignasses de toutes sortes, vous allez en baver des ronds de chapeau. Et en plus, on ne vous dira même pas merci. Au contraire, on vous enfoncera en vous traitant de sales capitalistes et de mangeurs d'enfants de bons-à-rien.

Tant d'ingratitude mériterait que nous nous prenions nos cliques et nos claques et que nous allions vivre dans ces pays où l'on insulte pas ceux qui travaillent pour faire vivre les oisifs. Ah bon ? C'est déjà ce que fait la moitié des jeunes diplômés français ? Il ne faut pas désespérer de la jeunesse.

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