dimanche, décembre 12, 2004

Déficitons, déficitons ...

On savait les Français accros aux déficits publics et, comme tous les drogués, ils sont très attachés à leur dealer, l'Etat.

Voici maintenant que le déficit du commerce extérieur se creuse pour des raisons qui n'ont rien de réjouissantes ni de momentanées : manque de présence sur les marchés en croissance (Inde, Chine), quasi absence des marchés de hautes technologies à forte valeur ajoutée.

Je pense que ces déficits sont psychologiquement conjoints : l'Etat ne montrant plus l'exemple du mouvement, les hommes politiques jouant sur les peurs, il n'y a guère lieu d'être surpris de la frilosité des entreprises.

Il convient toutefois que je reste modeste : les explications ressortant de la psychologie collective peuvent être oiseuses et totalement à coté de la plaque. J'exprime mon sentiment et seulement mon sentiment : je n'ai aucune étude qui justifie ce que je viens d'écrire, c'est juste une intuition.

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