François Furet explique pourquoi les théories du "complot aristocratique" sont devenues le moteur de la radicalisation révolutionnaire :
la révolution se voyait (la réalité était moins rose) comme ouverte à tous, égalitaire, d'intérêt général et bonne.
L'ennemi idéal et fantasmatique était donc, à l'inverse : caché, groupusculaire, d'intérêt particulier et mauvais. Ca correspond assez bien à un comploteur.
Il me semble que cette manière de voir explique encore actuellement le succès des théories du complot, d'autant plus que s'ajoute cet élément moderne : la complexité technique.
On en vient alors à des fantasmes du genre : aucun avion ne s'est écrasé sur le Pentagone.
mardi, janvier 18, 2005
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