Entendu dans la bouche d'un entrepreneur (importateur de thé) d'origine chinoise arrivé en France en 1964 à l'âge de 8 ans :
> les immigrés ne doivent pas tenter d'imposer leur culture ; la préserver dans la mesure du possible, mais se plier sans rechigner aux moeurs du pays d'accueil si il y a conflit. C'est, je pense, une allusion transparente aux affaires de voile.
> la seule voie de salut pour les immigrés est le travail et encore plus de travail. Les immigrés, parce qu'ils arrivent avec des handicaps (langue, formation) ont non pas plus de droits mais plus d'obligation de travailler pour compenser ces handicaps. Visiblement, il n'avait pas l'air de considérer le chomage comme un handicap insurmontable : quand on a envie de travailler, on trouve toujours quelque chose à faire même si pas bien payé ; du moins, pensait-il.
> il est inadmissible que le gouvernement n'ait pas été plus sévère avec les émeutiers qui ne sont que des oisifs qui n'apportent rien à la société dans laquelle ils vivent.
Ca serait moi, Français "de souche", blanc genre solognot-beauceron qui aurait dit ça, j'en aurais entendu des "caricatural", "simpliste", "raciste", etc. Ce n'est peut-être pas anodin que ce soit dit par quelqu'un d'origine asiatique. Ou je me trompe fort, ou il n'y avait pas beaucoup de jaunes dans les émeutes.
On peut remarquer que cette "éthique du travail" (pas de protection sociale : travaille ou crève) est ce qui a permis à des millions d'immigrants de s'intégrer aux USA.
En tant que Français "de souche", blanc genre solognot-beauceron, je peux ajouter que le pays d'accueil a aussi des devoirs mais qui sont somme toute limités tout en étant fondamaux, c'est de garantir l'égalité des droits.
lundi, janvier 02, 2006
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