Ces propos très clairs ne convaincront pas les ayatollahs de l'ISF.
J'ajoute pourtant que la valeur des résidences principales ayant fortement augmenté, l'ISF touche de plus en plus de population dont le patrimoine n'est ni mobile ni liquide ; c'est-à-dire des gens qui ne peuvent pas échapper à cet impot et que celui-ci appauvrit.
F.
Effet richesse ou effet pauvreté
Selon les théories généralement admises, la hausse des actions, l'augmentation du prix de l'immobilier, entraînent chez les possédants une euphorie qui les pousse à dépenser davantage, ce qui augmente la consommation et stimule l'économie : c'est « l'effet richesse ». Cette constatation est exacte dans la plupart des économies développées ; elle ne l'est plus en France.
La valorisation des patrimoines entraîne un « effet pauvreté » et cela du fait de l'ISF. Pour la plupart des possédants (soumis par définition à l'ISF), le budget est constitué par des recettes fixes pour l'essentiel (salaires, retraites, loyers, etc.), dont le montant a comme contrepartie des dépenses de consommation ou d'investissement, d'une part, et les impôts dus, d'autre part. Si la valeur des actions ou de l'immobilier augmente une année de 10 % par exemple, l'ISF, compte tenu de ses taux progressifs, augmentera sensiblement de 15 %.
Face à des recettes quasi fixes, cette hausse de l'ISF entraînera arithmétiquement une diminution des dépenses de consommation ou d'investissement, d'où un effet déflationniste sur l'économie financière, c'est-à-dire un « effet pauvreté ». Si, pour maintenir le niveau antérieur de ses dépenses, l'assujetti à l'ISF vend des actions (ou autres) pour se procurer les liquidités nécessaires, la plus-value dégagée engendrera un impôt supplémentaire au taux de 27 %, soit un appauvrissement effectif.
En France, du fait de l'ISF, « l'effet richesse » constaté dans la plupart des pays développés se
traduit par un « effet pauvreté », dont les conséquences sont déflationnistes pour l'économie.
JACQUES CORNELIS 75116 PARIS
mardi, février 14, 2006
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