PHILIPPE HERZOG : PREMIER PRÉSIDENT DE L’INSTITUT POUR L'ÉDUCATION FINANCIÈRE DU PUBLIC
Philippe Herzog, Président de Confrontations Europe, ancien député COMMUNISTE européen et membre du Conseil d’Analyse Economique, "machin" étatique créé pour founir une sinécure aux frais du contribuable à quelques parasites bien connectés, auprès du Premier ministre, a accepté (il est trop bon : c'est nous qui payons) de présider l’Institut pour l'éducation financière du public, nouvellement créé.
Si "l'éducation financière du public" à coups de faucille et de marteau a un quelconque résultat positif, je fais don d'un mois de salaire au PCF.
Nous aurions été le 1er avril, ma réaction eut été différente ! En effet, le cocasse de la situation est tout de même qu'un communiste, par définition, est quelqu'un qui s'est trompé du tout au tout en économie.
Autant donner la présidence du Comité pour le développement de la viande chevaline à un végétarien ou la présidence du Conservatoire à Madonna.
La France est ce pays extraordinaire où les gouvernants ne sont pas effrayés par la moindre connerie, ne sont pas retenus par le moindre scrupule, où la décence est une notion inconnue ; où la mesure, l'intelligence, la modestie apparaissent, en matière de gouvernement, comme des fautes de goût infamantes.
http://www.confrontations.org/philippeherzog/biographie/index.php
RépondreSupprimercomment peut-on devenir marxiste après l'X et une agreg d'Eco ?
Se faire carter en 72... C'est sur, Brejnev donnait envie !
Vous attachez trop d'importance aux diplomes, qui ne sont en aucun cas un rempart contre la bêtise, et vous faites trop facilement fi, me semble-t-il, de l'étroite parenté entre ce que Hayek appelait "l'esprit de Polytechnique" et le socialisme (ou le marxisme).
RépondreSupprimerDans les deux cas, il y a une croyance dans le pouvoir de faire entrer le monde dans des équations et dans des théories, il y a une fascination pour la théorie unificatrice, celle qui expliquerait et ordonnerait le chaos du monde, il y a un goût pour les constructions intellectuelles et pour les arguments compliqués, qui en bouchent un coin au vulgaire, défendant ces constructions contre les assauts répétés de la dérangeante réalité.
A contrario, la démarche libérale est profondément modeste (je ne dis pas que tous les libéraux sont modestes !) : elle tient dans la conviction que des individus libres et responsables interagissant crééent une société plus riche et plus prospère que celle qui sort toute armée de puissants cerveaux, qu'il n'y a pas d'hommes supérieurs sachant mieux que leurs concitoyens ce qui est bien pour eux.
Comme vous le savez si vous connaissez cet endroit, la modestie intellectuelle ne fait pas partie des matières enseignées à l'X.
Il n'est donc pas étonnant que nombre de Polytechniciens, ou de Normaliens, se soient sentis attirés par une théorie qui promettait, fut-ce par allusion, que, grâce à elle, ils feraient partie de l'élite qui comprend la marche du monde.
Le brio intellectuel (que je différencie de la véritable intelligence, qui à mes yeux comporte une composante relationelle, humaine) ne garantit pas contre les errements, il les conforte même en leur fournissant des arguments. Le XXème siècle fut le siècle du vice, la liste des intellectuels brillants qui persistèrent brillamment dans l'erreur est trop longue pour qu'il soit nécessaire d'y revenir.
Aujourd'hui encore, les intellectuels qui se fourvoient en politique sont suffisamment nombreux pour servir de démonstrations (je me demande si Albert Jacquard, qui se ridiculise à chaque intervention, n'est pas polytechnicien).
Le dévoilement est chose mystérieuse : ce phénomène a été décrit mille fois et garde ses secrets. Le marxisme et ses avatars communistes étant d'essence religieuse, la manière dont on cesse d'y croire et dont on ouvre les yeux sur le monde dans sa complexité s'apparente à la perte de foi. Combien d'intellectuels communistes chassés de leur cellule (quel mot !) ont raconté le traumatisme que cela a été ?
Ce traumatisme est aussi une renaissance. Les racines de cette conversion sont discrètes. Tout juste peut-on dire qu'un obstiné, sobre, orgueilleux, ayant du talent pour l'abstraction, aura plus de difficultés qu'un modeste, doué d'humour, et s'attachant aux petites choses.
Bonjour,
RépondreSupprimerJe tombe par hasard sur ce "texte" et le blog qui va avec.
On ne parvient pas bien à discerner dans votre "commentaire" ce qui relève de la provocation gratuite ou d'une frustration personnelle liée à un traumatisme vis à vis du système français (critiquable bien entendu mais qui mérite un peu plus qu'un tel déversoir de clichés vindicatifs).
Plus sérieusement, écrire avec mépris que "il y a une croyance dans le pouvoir de faire entrer le monde dans des équations et dans des théories, il y a une fascination pour la théorie unificatrice, celle qui expliquerait et ordonnerait le chaos du monde" c'est finalement nier le rôle des scientifiques, et en particulier des physiciens, qui n'ont jamais prétendu assimiler le monde à des équations différentielles mais plutôt qui cherchent toujours à coller au plus près de la réalité. La « dérangeante réalité » est cet objet d’étude du physicien et malheureusement n’est pas toujours appréhendable par l’individu moyen et son bon sens proverbiale.
Pardonnez moi de vous le dire mais sans un tout petit peu de complexité dans les concepts, les idées, les équations, vous en seriez encore réduits à écrire ce blog sur de l'argile.
Bien cordialement
Il me semble que vous vous méprenez et peut-être ainsi renforcez mon propos : je parle justement d'application déplacée de l'esprit d'ingénieur à la société et la la politique. Dans le champ de la technique, il a évidemment toute sa place.
RépondreSupprimerPardonnez moi encore mais ce n'était pas du tout précis dans votre texte initial. "Faire entrer le monde dans des équations et des théories" est un propos très général qui ne fait pas de distinction entre les physiciens et les politiques...
RépondreSupprimerJe ne vois pas non plus très bien en quoi mon objection renforce votre propos...
Cordialement