Comme le réchauffisme est à la mode, tout le monde en parle, voici un texte de Nigel Lawson, je vous le résume pour les non-anglophones :
THE ECONOMICS AND POLITICS OF CLIMATE CHANGE : AN APPEAL TO REASON
> la réalité du réchauffement climatique est sujet à débat (j'ajoute que la notion même de climat global est contestable).
> en admettant que le réchauffement soit réel, la contribution d'origine humaine est difficile à évaluer.
> or, le coût de la diminution des rejets de C02 est gigantesque.Vu l'incertitude autour du réchauffement climatique, il est idiot de faire d'énormes efforts sur des bases aussi incertaines.
> la démarche la plus rationnelle consiste donc à pallier les conséquences néfastes du réchauffement climatique si il arrive et quelles qu'en soient les causes. En effet, réagir plutôt qu'anticiper présente plusieurs avantages :
>> résoudre le problème des incertitudes sur la réalité et sur les causes : on ne réagira que si le réchauffement arrive, que les causes soient humaines ou non, et que là où c'est nécessaire.
>> garder les conséquences positives de l'éventuel réchauffement (bien sûr qu'il y en aura)
>> permettre d'aider les pays du tiers-monde, alors qu'une récession mondiale engendrée par les efforts de diminution du CO2 toucherait d'abord les pays pauvres.
La question du réchauffement climatique étant réglée rationnellement, on est bien obligé de constater que les solutions proposées par les partisans du réchauffisme sont très éloignées de la rationalité.
Le réchauffisme a en réalité un caractère religieux net, religion dont les prêtres se font payer en notoriété (N. Hulot), en pouvoir (J. Bové, T. Blair, A. Gore) ou en crédits de recherche.
Les religions ne sont pas condamnables en soi tant qu'elles laissent l'incroyant en paix. Elles tendent quelquefois à paraître un rien ridicules à l'agnostique, mais ce n'est pas très grave.
Cependant, le réchauffisme recèle trois risques, par ordre croissant de profondeur :
> l'incitation à de mauvaises mesures (exemple type : le protocole de Kytoto)
> l'antilibéralisme, alors que l'on sait bien que la libéralisation des échanges fait la richesse des nations et des hommes.
> l'irrationalisme, c'est-à-dire le contraire de tout ce qui a fait le progrès depuis quatre siècles.
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Vous vous en souvenez certainement, il y a quelques mois, je n'étais clairement pas de votre avis, et vous l'avais fait savoir.
RépondreSupprimerDepuis, j'ai beaucoup creusé le sujet, et comme seuls les imbéciles, dit-on, ne changent pas d'avis, et que je ne suis pas un imbécile, voilà qui est fait :)
J'ai d'ailleurs compilé bon nombre des informations qui m'ont fait changé d'avis en un texte que j'ai posté sur un forum.
Si ça vous intéresse
Merci, ça prouve au moins que ce blog n'est pas totalement inutile.
RépondreSupprimerVotre compilation est un bel effort.
L'écologie est une question importante, hélas viciée par l' "effet pastèque". L'écologie sert de prétexte à des verts dehors - rouges dedans pour promouvoir leurs solutions sans vraiment étudier à fond le problème.
En effet, on s'apercevrait alors que la plupart des problèmes écologiques du passé ont été résolus naturellement par l'économie de marché et le progrès technique qui l'accompagne (hé oui, par bien des mesures, Paris est moins pollué aujourd'hui qu'en 1900).
Bien entendu, il ne s'agit de retomber dans une autre forme de religion : hop, une prière pour que le marché fasse au mieux et tout est résolu.
Mais on pourrait peut-être écouter les libéraux qui insistent sur la nécessité de définir les droits de propriété.
Ce qui est à tout le monde n'est à personne et n'est entretenu par personne bien que tout le monde en profite.
Quand les éléphants étaient à personne, ils étaient braconnés et jamais cultivés.
Maintenant, dans les pays où ils ont des propriétaires, ils sont exploités certes, mais aussi défendus, entretenus, soignés.
Alors posons la question : à qui appartienent la mer, l'air, les cours d'eau, etc. ?
Question fort intéressante mais que rejetteront nos écolos de paccotille qui sont d'abord anti-libéraux avant d'être écolos.