Article de Claude Imbert dans Le Point pour insister sur cette évidence : quand une langue se délite, comme c'est le cas de la langue française (je lis les Oraisaisons Funèbres de Bossuet, ça fait du bien), c'est le lien social, la cohésion de la société, qui sont atteints.
Comme dit Montaigne, "nous ne sommes hommes et ne nous tenons les uns aux autres que par la parole."
A parole appauvrie, société d'abrutis.
Les mots pour le dire
Seul reproche : il cite A. Bentolila, qui, si il n'est pas le pire, a tout de même contribué à la destruction de la langue dans la tête des enfants par ses manuels globalistes. Bentolila et Meyrieu pleurant la littérature, ce sont les Huns se lamentant sur les ruines des monuments qu'ils ont détruits.
vendredi, février 09, 2007
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