> Les libéraux, considérant les sociétés libérales du passé, la Hollande du XVIIème siècle par exemple, et les sommes qu'on peut estimer nécessaires pour remplir les fonctions régaliennes, arrivent à un consensus autour de 20 % du PIB de dépenses publiques (Milton Friedman dit entre 17 % et 23 %)
> La dette publique est immorale, elle est une corruption électorale : l'Etat, c'est-à-dire les hommes au pouvoir qui espèrent être réélus, offre au citoyen-électeur des services qu'il ne fait pas payer au citoyen-contribuable.
En conséquence, considérant que le taux de dépenses publiques idéal de 20 % devrait être financé par l'impôt, on arrive à un taux de prélèvement obligatoire idéal de 20 % , soit la moitié du taux français officiel, qui est probablement sous-évalué.
Quand on est si éloigné de l'idéal de démocratie libérale, il n'y a pas de quoi s'étonner que la société souffre.
Pratiquement tous les problèmes de la France peuvent être ramenés à l'excès d'étatisation, que ce soit l'immigration, ou l'éducation, ou la dénatalité ou tant d'autres choses.
samedi, février 17, 2007
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Cette étude de J. Gwartney (Florida U.) apporte un éclairage très intéressant sur le poids "idéal" de l'état, qu'il fixe autour de 15%
RépondreSupprimerscope of governements
Merci pour cette référence.
RépondreSupprimerMalheureux, avec de tels commaire vous allez passer pour un libéral (ultra, forcément ultra), de ceux qui veulent mettre les vieux à la rue, les enfants dans des écoles sans toits et les honnêtes travailleurs en esclavage.
Apropos du chomage et de ses dispositifs, J. Marseille écrit :
"A la limite, pourquoi ne pas supprimer tous ces dispositifs et verser un chèque de 32 000 euros à chaque chômeur ( 74 milliards divisés par 2,3 millions). ul doute qu’avec ce chèque, il pourrait s’acheter rapidement un employeur. Nul doute qu’avec une telle mesure, on pourrait réduire de manière considérable le nombre de fonctionnaires."
Bien sûr, il met là le doigt sur le fond du problème : les dispositifs anti-chomage existent ils pour réduire le chomage ou pour donner un prétexte aux employés de l'ANPE à vivre au crochet du contribuable ?
La même question se pose pour l'ensemble des prélèvemùments collectivistes.
Voilà bien une excellente question, M. Boizard, qui s'applique plus généralement à toutes les situations où le public s'est substitué au privé alors qu'on ne lui avait rien demandé (ou si peu).
RépondreSupprimerQue feraient les agents de l'ANPE si leur action menait au plein emploi ?
Ironie !
si le plein emploi était assuré, les agents de l'ANPE trouveraient un autre Job Moins chiant et mieux payé.
RépondreSupprimerLe problème est que, d'après les expériences étrangères, il faut d'abord commencer par réduire les dépenses publiques et supprimer des postes de fonctionnaires avant que le chômage baisse.
RépondreSupprimerMais bon, c'est possible : la liste des pays avancés qui l'ont fait est plus longue que celle de ceux qui ne l'ont pas fait.
Nous ne sommes pas plus cons que les autres, non ? Si ?
Tenez, si ça vous intéresse :
RépondreSupprimerLa vérité sur l'ANPE
On se doutait bien que l'ANPE se paue (c'est le cas de le dire) notre tête.