mercredi, février 27, 2008

Petit état de la censure dans la presse «de référence»

J'ai posté la phrases de JL Caccomo «Si il y a des paradis fiscaux, c'est qu'il y a par ailleurs des enfers fiscaux.» en commentaire de différents articles sur le sujet . Avouez qu'on peut contester cette phrase mais qu'elle n'est pas d'une violence extrême.

Résultat du test :

> censure systématique au journal Le Monde (pas de problème technique puisque d'autres commentaires passent).

> publication aux Echos, au Figaro et à Libération.

Je ne suis pas particulièrement étonné : sous son coté onctueux, Le Monde est sectaire et n'apprécie guère le débat qui s'écarte trop de sa ligne.

16 commentaires:

  1. Mais cher Franck, vous semblez étonné... pourquoi? Cela fait longtemps que ce journal a perdu toute objectivité et honnêteté intellectuelle! Et ce, même si des noms prestigieux vont y signer de ci, de là des papiers bien intéressants voire à l'opposé des tendances éditoriales de ce canard...
    Je conseille à tous la (re)lecture du livre de Sévilla, le terrorisme intellectuel...
    Mais, au fond, déblatérer sans aucune vergogne n'est-il pas un moyen d'empêcher tout débat, de restreindre tout esprit critique?

    RépondreSupprimer
  2. petite erreur sur le nom, désolé!
    = Sévillia (Jean)

    RépondreSupprimer
  3. Vous vous étonnez que le Monde ait refusé votre commentaire ? Vous êtes victime des derniers restes de pudeur d'une vieille maison attachée à une certaine culture !
    Vous croyez, en brandouillant quelques tautologies de la vulgate libérale révolutionner la pensée ?
    Prétentieux, va !

    RépondreSupprimer
  4. Pourquoi la censure ? Pour le maintien de la fragile bulle de "bonne réputation" ainsi que je l'exprime dans France : le prestige sans efficience.

    RépondreSupprimer
  5. Croyez vous que cela trompe quelqu'un d'autre que ceux qui sont par avance prêts à être dupés ?

    RépondreSupprimer
  6. Non, mais ild sont très nombreux !

    RépondreSupprimer
  7. "la phrases de JL Caccomo «Si il y a des paradis fiscaux, c'est qu'il y a par ailleurs des enfers fiscaux.» "

    Caccomo, c'est le fonctionnaire qui a choisi de pourfendre l'Etat qui le paie en dénonçant ses dépenses excessives ?

    RépondreSupprimer
  8. Caccomo cherche à rendre service à la France en dénoncant avec juste raison le côté pantagruelique de l'Etat qui nous entraine vers la faillite.
    Il devrait au moins tripler son salaire pour cela, argent alors nullement usurpé.

    RépondreSupprimer
  9. @anonyme : Caccomo, c'est le fonctionnaire...

    ... qui ose décliner son identité, pas comme le courageux anonyme qui, lui à couvert, ose ainsi ironiser.

    Par ailleurs, selon mon voisin qui viens de discuter avec un journaliste d'un média conventionnel, le niveau de la censure à considérablement baissé du fait de ce qui se dit sur internet.
    Encore un effort !

    RépondreSupprimer
  10. "Caccomo, c'est le fonctionnaire qui a choisi de pourfendre l'Etat qui le paie en dénonçant ses dépenses excessives ?"

    Vous êtes bien imprudent de trahir ainsi la vénalité de votre pensée, Monsieur l'anonyme.

    Si l'on suit votre raisonnement, l'on comprend que, d'après vous, sous prétexte d'être payé par l'Etat, il faudrait militer sans cesse pour le maintien et l'expansion de ses dépenses.

    Il se trouve que c'est exactement ce qui se passe en France.

    Merci de confirmer une fois de plus le mécanisme pervers qui bloque la démocratie dans ce pays: le poids des fonctionnaires, des crypto-fonctionnaires et de leurs obligés est tel que ceux-ci orientent systématiquement les décisions des gouvernements en leur faveur -- c'est à dire dans le sens d'une dépense publique toujours plus importante, et non dans le sens de l'intérêt général.

    C'est ainsi qu'une forte minorité perpétue l'oppression de la majorité, tout en prétendant la servir.

    Jean-Louis Caccomo est l'un des rares fonctionnaires libéraux qui a le courage de s'opposer publiquement à la pensée dominante et de dénoncer cette supercherie. Il l'a payé par le blocage de sa carrière, par le harcèlement des pétitionnaires stato-gauchistes et par des menaces de mort.

    Il faut rendre hommage à ce combattant de la liberté.

    RépondreSupprimer
  11. "Par ailleurs, selon mon voisin qui viens de discuter avec un journaliste d'un média " (sic)

    L'information "d'esprit agricole" vient encore de franchir un pas décisif !

    "Jean-Louis Caccomo est l'un des rares fonctionnaires libéraux qui a le courage de s'opposer publiquement à la pensée dominante et de dénoncer cette supercherie. Il l'a payé par le blocage de sa carrière, par le harcèlement des pétitionnaires stato-gauchistes et par des menaces de mort."

    je ne sais pas ce qu'il en est des pétitionnaires et je ne pense que du mal des gens qui menacent amis on ne peut vouslaissser dire quela carrière du susdit ait été bloquée. Après sa thèse, il est devenu maître de conférences, ce qui est déjà pas mal au vu du nombre de docteurs au chômage...Le reste desa carrière dépend de la qualité de ses publications. Au vu de son engagement politique et polémiste, au vu surtout de la faiblesse théorique de nombre de ses articles, il serait étonnant qu'il progresse significativement à l'université. Par contre, n'ayez aucune inquiétude sur ses revenus, les officines de propagande libérale paient beaucoup plus leurs plumes que l'Etat ses fonctionnaires !

    RépondreSupprimer
  12. les officines de propagande libérale paient beaucoup plus leurs plumes
    Notre nullité anonyme a encore sévit... Heureusement que la propriété privé peut encore nous protéger de telles plaies.

    RépondreSupprimer
  13. avec un journaliste d'un média " (sic)

    Je dois avouer que sur le coup je comprenais pas le reproche à cette expression "journaliste d'un média conventionnel".
    La terminologie de "média" étant usitée que pour amener la précision "conventionnel".
    Evidemment, si on coupe (sic) cette précision, parler de journaliste d'un média devient ridicule.
    Tronquer pour tenter de ridiculiser, pourquoi pas ! On fait avec ce que l'on a.

    RépondreSupprimer
  14. L'information "d'esprit agricole" vient encore de franchir un pas décisif !

    On note le caractère diffamant du propos par le "encore" non-justifié.
    On constate surtout un pas vers la mauvaise foi de l'anonyme qui tronque le propos à sa convenance et double la médisance par le "encore".

    RépondreSupprimer
  15. ...au vu surtout de la faiblesse théorique de nombre de ses articles

    Dit ainsi, le propos est gratuit voire diffamant. Aucun exemple concret ne viens étayer l'accusation.
    C'est facile et ne témoigne d'aucune rigueur.
    D'ailleurs le terme d'officine utilisé ensuite met le doigt sur la charge affective de la critique, ce qui contribue à son aveuglement.

    RépondreSupprimer
  16. La tendance à tronquer témoigne de l'aliénement et de la manipulation.
    On peut considérer la démocratie comme la dictature de la majorité sur la minorité. Mais on est obligé de préciser dans le respect de l'individu. Et cette précision fait la différence et tient debout l'individu contre le nivellement par l'effet de masse.
    C'est comme de devoir faire état de la Résistance universelle en égalité d'avec la Gravitation universelle. Sinon, tout serait fondu, indifférencié...


    De même pour l'égalité républicaine comme l'écrit Luc Sembour

    RépondreSupprimer