jeudi, mars 27, 2008

En France, un journaliste sportif vaut vingt soldats

Le journaliste sportif Thierry Gilardi meurt de mort naturelle : 10 minutes de journal télévisé.

L'adjudant Polin meurt en service commandé : 30 secondes de journal télévisé.

Si ça ne juge pas un pays, ça ne doit pas en être loin.

J'ai lu sur le monument aux morts du 14ème arrondissement parisien cette phrase étrange pour des Français de 2008 : «Le souffle de la patrie est fait du dernier soupir de ses héros.»

(1) : il est vrai que les journalistes adorent parler des journalistes. Ils ne sont pas nombrilistes à part ça.

3 commentaires:

  1. D'abord nos champions en natation, puis ce journaliste sportif...
    Cela m'as fait penser à la Russie soviétique.
    Quand au soldat, la télé a été éteinte avant ..

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  2. ***D'abord nos champions en natation, puis ce journaliste sportif...
    Cela m'as fait penser à la Russie soviétique.***

    décidément elle est mise à toutes les sauces !

    cf. http://www.delpla.org/article.php3?id_article=199

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