J'avais prédit que le taux de chômage français ne passerait pas en-dessous de 8.5 % tant que des réformes libérales ne seraient pas faites. Or, il est à 7.5 % malgré l'absence de «rupture».
Mon erreur n'était pas de lier chômage et réforme, mais de choisir un mauvais indicateur.
Le taux d'activité des 20-65 ans, qui lui est beaucoup plus difficile à trafiquer, n'a pratiquement pas bougé et reste un des plus bas des pays avancés.
Le sentiment des Français, exprimé par les sondages, que le chômage ne baisse pas tant qu'on nous le dit repose donc sur quelques bases.
De plus, le peu de baisse qu'il y a repose sur un phénomène transitoire, le vieillissement de la population, qui est, à terme, une mauvaise nouvelle économique (sauf à travailler plus longtemps).
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Vous ne pourrez jamais commenter les chifres du chômage à partir de statistiques officielles fragmentées, en France et ailleurs. Le très mythique bas taux du Royaume-Uni repose tout entier sur la supercherie. Il faut donc pratiquer ce que l'on fait pour la délinquance avec les "enquêtes de victimation" : demander aux gens s'ils occupent un "vrai" emploi, s'ils font le nombre d'heures qu'ils souhaiteraient faire, si leur emploi correspond à leur vraie qualification. Nous serions alors à un taux de chômage et sous-emploi de l'ordre de 15 à 20% de la population active et ce dans tous les pays y compris et surtout les plus libéraux.
RépondreSupprimerdemander aux gens s'ils occupent un "vrai" emploi, s'ils font le nombre d'heures qu'ils souhaiteraient faire, si leur emploi correspond à leur vraie qualification.
RépondreSupprimerEst-ce que je fais ce que je souhaite faire ? oui.
Est-ce que je fais le nombre d'heures que je souhaite ? Oui, tout à fait.
Est-ce que mon emploi correspond à ma vraie qualification ? Je pense que oui.
Je suis donc un homme très heureux.
Je suis donc un homme très heureux.
RépondreSupprimermars 08, 2008
On n'en doute pas !