Olivier Besancenot a rencontré Jean-Marc Rouillan ancien terroriste d'Action Directe.
Le titre du livre de Besancenot illustre bien le point commun entre les deux.
Que cet aspirant tchékiste à gueule de bon garçon soit invité tant et plus par nos médias est pour moi un motif de mépris de la gent médiatique.
Mais enfin, inutile d'ameuter les foules : avec moins de 5 % aux présidentielles, il n'y a pas de quoi faire une majorité.
Bon, OK, Lénine n'était entouré que d'un noyau de partisans, mais j'espère que la France de 2008 est plus sage que la Russie de 1917 (quelquefois, j'en doute).
lundi, juin 30, 2008
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RépondreSupprimer"Mais enfin, inutile d'ameuter les foules : avec moins de 5 % aux présidentielles, il n'y a pas de quoi faire une majorité."
RépondreSupprimerEt malgré la majorité de droite qui nous gouverne, on est quand même en droit de s'interroger sur l'avenir de la France.
Dur, dur !
En effet, je n'ai entendu que J.F. Coppé pour s'alarmer de ce rapprochement entre la gauche (extrême certes) et un ex-terroriste (qui a payé certes aussi). Je n'entends pas les leaders de gauche dire que ce n'est pas bien. Sont-ils d'accord? Non, mais les voix du facteur sont toujours bonnes à prendre. Alors, il a le champ libre. Absolution. C'est beau la politique.
RépondreSupprimerOn imagine le tollé si Le Pen avait rencontré un SS célèbre, genre Touvier, même condamné , même ayant purgé sa peine, et avait déclaré : «Nous avons parlé de politique.»
RépondreSupprimerCes sympathies ou silences médiatiques dont bénéficient les criminels de gauche sont proprement innacceptables de la part de gens qui n'ont de cesse de nous rappeler leur déontologie professionelle sans faille.
RépondreSupprimerCombien de personne a tué M Le Pen ?
RépondreSupprimerClaude
Rouillan n'a rien payé. Il n' a réparé aucun des torts qu'il a commis à l'égard de ses victimes. En revanche, les familles et les proches de ses victimes ont payé les années que cette pourriture a passées en prison. En droit français, les victimes n'existent pas puisque les criminels ont une dette envers la société et non envers leurs victimes. Sans oublier la prescription de certains crimes qui montre le mépris que le justice peut avoir pour les victimes d'actes aussi abominables que ceux de Rouillan. J'ai eu un haut le coeur quand j'ai découvert que la justice de mon pays rendait ses verdicts "au nom du peuple français" et même pas au nom de la justice.
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