Environ 40 000 enfants sud-coréens, d'âge primaire, sont scolarisés par des «oies sauvages».
On appelle ainsi les mères qui partent un an ou deux dans un pays anglophone, Australie, USA ou Nouvelle-Zélande afin que leurs enfants reçoivent la meilleure éducation possible.
Ce ne sont pas des divorcées, le niveau de vie en Corée permet aux pères de rendre visite à leur famille régulièrement, ni des expatriées au sens professionnel du terme, elles partent exclusivement pour l'éducation de leurs enfants.
La Corée du sud a la réputation d'avoir un des meilleurs systèmes d'éducation du monde, même si il est vécu par certains Coréens comme trop rigide, et, surtout, la motivation des Coréens en la matière est légendaire.
La France est, me semble-t-il (c'est une impression) engagée dans un cercle vicieux inverse : l'école étatique et ses dépendances privées échouent dans les grandes largeurs, les parents les plus fragiles, les moins motivés, se désintéressent de la question et se laissent bercer par la médiocrité générale, ce qui en retour n'aide pas l'école à s'améliorer.
Le monde change au pas de course, et, au mieux, nous trottinons, quand nous ne reculons pas.
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