70 ans : c'est la durée qu'il faudra pour ramener les déficits publics à zéro si, toutes choses égales par ailleurs, les réductions d'effectifs fonctionnaires continuent au rythme actuel.
Un tel chiffre rend bien le ridicule de la politique sarkozyenne. Plus timoré, tu meurs.
Mais, bien entendu, les choses ne restent jamais égales par ailleurs. En réalité, dans 70 ans, soit notre Etat aura fait banqueroute depuis longtemps (probablement avant 2015), soit le pays se sera redressé suite à une réforme d'ampleur de l'Etat (comprendre : une coupe claire dans les effectifs de fonctionnaires).
dimanche, juillet 27, 2008
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Tu te plains des critiques permanentes dont tu fais l'objet mais tu fais des articles à trolls. Tu te contentes de rabaisser ce qui ne te plait pas sans donner plus d'arguments et tu en remet une couche en faisant des prédictions hasardeuses et sans fondement. Je crois en la liberté d'expression, t'as le droit de faire ce que tu fais mais je trouve paradoxal de tendre un bâton et de craindre les coups en même temps. De plus, toi qui parait toujours si malin dans tes articles, qui a toujours réponse à tout, pourquoi ne pas te lancer en politique ? Rien qu'avec cet article on sait maintenant que tu es capable de sortir la France des emmerdes dans lesquelles elle est depuis quelques années, ça devrait suffire pour avoir un poste non ?
RépondreSupprimer«Tu en remets une couche en faisant des prédictions hasardeuses et sans fondement.»
RépondreSupprimerHasardeuses, oui, comme toutes les prédictions, mais pas sans fondements.
Il suffit de taper «déficit» ou «dette» dans le moteur de recherche du blog pour trouver les précédents articles sur le sujet.
C'est une erreur de ma part de ne pas l'avoir signalé.
«qui a toujours réponse à tout»
Si seulement ça pouvait être vrai ! Je ne demande qu'à être démenti, par des raisonnements, des faits, des exemples étrangers etc ...
«pourquoi ne pas te lancer en politique ?»
Je me suis souvent posé la question, mais si la politique m'intéresse, les politiciens me dégoutent, et je ne pense pas avoir les qualités, ni les défauts, qu'il faut.
«ça devrait suffire pour avoir un poste non ?»
Justement non : c'est l'un des paradoxes de la démocratie, les qualités pour être élu ne sont pas celles pour gouverner, elles sont même souvent opposées.
Nicolas Sarkozy en est un remarquable exemple : autant il mena la campagne électorale de main de maitre, autant sa manière de gouverner est approximative, brouillonne.
Qui a fait cette estimation ? Un petit lien quelque part ?
RépondreSupprimerMerci
PS : Franchement FB, malgré l'estime que je vous porte, ne vous lancez pas en politique. Vous manquez de vice ! Cette remarque n'est pas forcément un compliment !
Reichman en parle sur Reichman TV mais j'avais lu un article expliquant (Figaro ou Echos ?)
RépondreSupprimerAllons, il faut arrêter d'agiter ce chiffon rouge de la suppression des fonctionnaires.
RépondreSupprimerPourquoi plutôt ne pas parler d'une réforme d'ampleur de la FP française, dans son ensemble, à la Bassani par exemple? Avec introduction de contrat de droit privé de façon massive, possibilité du licenciement etc etc...
A force d'en parler, cela finirait par rentrer dans les têtes. Là vous ne faites que jeter de l'huile sur le feu pour la "rentrée sociale"...
Je constate quand même, tout à fait hors du débat que je trouve fort inintéressant, que depuis que monsieur Boizard a mis des restrictions pour les commentaires, ceux-ci ont fortement diminué ! Ce n'est peut etre que mon avis mais je trouve ça dommage pour un support qui est censé permettre au plus grand nombre de s'exprimer. M'enfin, le libéral n'aime que sa liberté, celle des autres il n'en a cure...
RépondreSupprimerVous confondez liberté et permissivité. Rassurez vous, vous n'êtes pas le seul.
RépondreSupprimerJ'ai défini un certain nombre de règles, concernant essentiellement la forme (le ton, le vocabulaire, le respect des interlocuteurs, ...).
Dans le respect de ces règles, qui font la différence entre conversation et foire d'empoigne, vous êtes libre de dire ce que vous voulez.
Quant à la baisse du nombre de commentaires, on peut aussi l'attribuer à un phénomène typiquement français : les vacances estivales (du 1er mai eu 30 septembre).
Franck,
RépondreSupprimerJe vous trouve assez dur. Certes, le chiffre de 70 ans s'avère rédhibitoire. Cependant, je note que pour la première fois, on va atteindre le chiffre de 1 fonctionnaire sur 2. Ce qui paraissait impensable, sauf guerre civile, il y a 3 ans.
Sans doute suis-je un peu rêveur, mais je me plais quand même à me dire qu'il y a des choses qui bougent.
Entendre il y a dix jours un parent - socialiste bon teint et haut placé dans la hiérarchie de l'Education national - pourvu que la gauche ne repasse pas avant que Xavier Darcos n'ait nettoyé au maximum les écuries d'Augias qu'est l'Education nationale - il parlait des programmes, des IUFM et autres mafias d'inspecteurs me fait dire que les choses évoluent dans le bon sens - i.e. dans celui d'un service public au service du public et non au service de ceux qui le rendent (je rappelle que je suis aussi fonctionnaire, pour les trolls de service) et dans un respect des contraintes budgétaires.
Au passage, je pense que le système pourra tenir jusqu'après 2015, au moins jusqu'en 2017 - donc après encore deux élections présidentielles - car ce sera à ce moment qu'il faudra faire des choix drastiques si rien n'est fait.
Enfin, pour ces questions, je vous conseille aussi la lecture du livre d'Alexandre Siné l'Ordre budgétaire. Ouvrage issu d'une thèse remarquable qui démontre tout le problème de la rigidité croissante des dépenses. C'est pensé deux ans avant le rapport Pébereau et c'est encore plus carré dans la démonstration.
Cordialement,
PS: l'absence de commentaire anonyme est sans doute une bonne chose.
Tonton Jack
RépondreSupprimerQu'entendez vous par un fonctionnaire sur deux?
Qu'un fonctionaire sur deux n'est pas remplacé ?
Un fonctionnaire sur deux non remplacé : les économies sont au moins d'un ordre de grandeur insuffisantes.
RépondreSupprimerIl faudrait faire des économies 10 fois plus importantes.
La récente hausse des taux d'intérêts coûte 11 Md € à l'Etat français alors que le gouvernement prévoit 5 Md € d'économies maximum.
Vous voyez bien que les mesures ne sont pas, mais alors là pas du tout, à hauteur du problème.
Un petit tour sur le site de l'Agence France Tresor vaut mieux que 1000 heures de tergiversations.
RépondreSupprimerhttp://www.aft.gouv.fr/?lang=fr
Je ne me souviens pas, de toute ma vie, avoir deja entendu quoi que ce soit sur l'AFT, ni jamais avoir vu un seul graphe ou tableau avec ces chiffres dans aucun journal papier ou televise.
Pourtant, on ne devrait parler que de ca.
Un petit tour sur le site de l'Agence France Tresor vaut mieux que 1000 heures de tergiversations.
RépondreSupprimerhttp://www.aft.gouv.fr/?lang=fr
Je ne me souviens pas, de toute ma vie, avoir deja entendu quoi que ce soit sur l'AFT, ni jamais avoir vu un seul graphe ou tableau avec ces chiffres dans aucun journal papier ou televise.
Pourtant, on ne devrait parler que de ca.
Comme des taxes et impôts nouveaux nous attendent (déjà 6 de créés par le gouvernement de Sarkozy en attendant la taxe sur les FAI et celle sur l'intéressement), cela signifie qu'on ne veut pas baisser les dépenses. Les suppressions de postes dans l'Education nationale et l'armée ne sont qu'une goutte d'eau dans le dégraissage qu'il faudrait opérer dans la fonction publique.
RépondreSupprimerDe mémoire, un fonctionnaire part avec 75% de son traitement.
RépondreSupprimerSoit 2 fonctionnaires payés 100 qui partent en retraite. Nous passons d'une charge de 200 à une charge de 150. On gagne 50 sur le budget de l'Etat. Mais un des deux fonctionnaires est "remplacé" par un petit jeune avec un salaire de 60. Nous passons donc de 200 à 150+60=210. On commence à perdre 10. Dejà on voit que les 2 fonctionnaires feraient mieux de continuer à travailler. Sachant qu'en plus, l'appel d'air hiérarchique provoqué par le départ des 2 si ils sont un peu chef, on peut ajouter 10. Soit 220.
Bref ca ne marche. Il faut au moins ne pas remplacer 1 fonctionnaire sur 4 pour que ca soit efficace. Mais dans l'EN, les flics, la justice et l'hopital descendre à 1 sur 4 ca craint. (pour l'EN, Franck, je connais ton approche mais pas facile à mettre en oeuvre rapidement). Bref il faut supprimer des ministères entiers, des collectivités territoriales entières, des centaines de lois idiotes, etc.....
J'ai fait ce même calcul, mais il n'est pas entièrement exact :
RépondreSupprimer> un fonctionnaire, même quand il ne fait rien, il coûte (immobilier, machine à café, ordinateur pour jouer à Tetris, etc ...), donc ne remplacer qu'un sur deux est très légèrement rentable.
Mais vous avez raison, c'est extrêmement éloigné d'une véritable réforme. Ca n'est même pas une réformette, pas une rustine, c'est rien, c'est du vent, c'est tout juste mieux que si c'était pire.
J'ose espérer que le gouvernement Sarkozy s'inspire de la fable du corbeau et du renard, ce qui consisterai à faire baisser la vigilance gauchiste dans un premier temps en menant une politique étatique laissant une part belle au statu quo. Par contre, cela consisterait dans un deuxième temps à mener d'importantes réformes qui permettraient d'envisager un avenir plus radieux pour la France. Wait & see.
RépondreSupprimerCe qui est certain, c'est que les Francais feraient mieux de relire La cigale et la fourmi.
RépondreSupprimerPourquoi M. Boizard continuer à propager des inexactitudes flagrantes ?
RépondreSupprimerLe déficit français est le résultat d'une politique de clientélisme qui :
1) tolère 40 milliards d'euros de fraude fiscale (sous-estimation de l'aveu même de la Cour des Comptes)
2) abrite 73 milliards d'euros dans des niches fiscales
3) distribue aux entreprises en aides directes plus de 65 milliards d'euros annuels
C'est le preuve que dénoncer les "fonctionnaires" comme cause du déficit est une absurdité scientifique. Maintenant on peut comprendre que votre militantisme politique vous pousse à ignorer cette vérité mais alors cessez de vous draper dans le mateau des évidences, il vous va fort mal.
canut
RépondreSupprimertu n'as pas honte avec ton ton de bon ton bon chic bon genre solidaire bon service public de faire ainsi des citations tronquées et une analyse courte, mais courte
une politique de clientélisme consiste à acheter des votes
donne les chiffres qui correspondent à des postes où on achète des votes des votes nombreux les riches sont de moins en moins nombreux
politique sociale, transferts, emplois des collectivités, allocations ...
ne tarrête pas ainsi en chemin
70 ans c'est le temps de l'expérience soviétique
c'est bien court pour des nostalgiques de l'avenir du monde des lendemains qui chantent
quant aux conseils d'entrer en politique, ne jamais oublier Alain Madelin moins de 3% des voix
Boolo,
RépondreSupprimerPourriez-vous, s'il vous plaît vous exprimer de façon intelligible ? Les chiffres fournis sont incontestables, alors qu'est-ce qui vous chiffonne ?
Si vous pensez réellement que les "riches sont moins nombreux", dites, où sont passés les 150 milliards d'euros annuels transférés du salariat au capital depuis 1980 ?
Au plaisir de vous lire.
@canut :
RépondreSupprimerDésolé de vous contredire, mais les 40 milliards de la fraude fiscale ne relèvent que d'une conception étatiste. Ce ne sont pas les acteurs économiques qui volent l'Etat mais l'inverse. Là où cela devient marrant, c'est quand on découvre que les premiers à travailler au noir sont les flics et les profs.
Désolé de vous contredire une deuxième fois mais dans de nombreux ministères et encore plus à la Sécurité sociale, il y a des dizaines voire des centaines milliers d'emplois qui n'ont aucune justification économique mais qu'il faut rémunérer. Trouvez-vous normal qu'à l'heure d'internet il y ait encore plus de 100 000 agents de recouvrement de l'IRPP ?
Théo2, pourquoi ne répondez-vous pas sur le fond ? Affirmer que "Ce ne sont pas les acteurs économiques qui volent l'Etat mais l'inverse" relève de la pirouette. Notre société s'est donnée des lois, les changer relève de la démocratie, les violer de la délinquance.
RépondreSupprimer"l'heure d'internet" pour justifier une diminution des fonctionnaires, l'argument est mince ! Sur quelle planète vivez-vous pour croire que tous les Français peuvent se connecter ?
Enfin, seules une grande naïveté ou une grande mauvaise foi peuvent vous autoriser à affirmer que les profs travaillent "au noir" : vous y voyez un prof de philo ou d'histoire-géo ??? Et quel boulot au noir vous confieriez à un flic, un "contrat" ?
Aujoud'hui, j'ai fait deux courses : contact avec un couvreur-zingueur, affaire conclue si... vous devinez la suite. Impression de deux mémoires, moins cher si...
Soyons adversaires mais sérieux !
Cette excellente formule entendue cet été d'un promeneur sur les quais d'un port de plaisance où les "pauvres riches", écrasés par le fisc, étaient venus relâcher :
RépondreSupprimer"les caisses sont vides mais les poches sont pleines !"
"Notre société s'est donnée des lois, les changer relève de la démocratie, les violer de la délinquance."
RépondreSupprimerSi la démocratie est la justification par des lois de toutes les formes de spoliation possibles du fruit du travail des hommes, je ne suis pas démocrate. Ce n'est pas parce que c'est légal que c'est juste. Travailler au noir est donc un acte conforme à la justice car les contractants ne sont pas soumis à la spoliation étatiste. L'impôt est et reste un vol. Et un crime légal reste un crime.
canut
RépondreSupprimerà propos des riches
source
thomas piketty qui n'est pas un économiste mais un statisticien
qui n'aime pas les riches et qui trouve qu'il en a trop a prévenu que néanmoins il n'y en avait plus assez à ponctionner pour que ces prélèvements financent tout ce que l'on souhaitait en particulier les retraites
et qu'il faudrait donc mettre la main à la poches pour se redistribuer entre nous
tu devrais trouver l'article si ça t'intéresse sur son site
rubrique articles de presse
pour le reste complète ton commentaire par les postes et les montants correspondants qui concernent tous les transferts sociaux, avantages divers, primes, ... en regardant le nombre de personnes (électeurs) concernées
tu auras une meilleure idée de ce qu'est le clientélisme
les petits ruisseaux font les grandes rivières budgétaires et électorales (si une telle expression te semble compréhensible).
Le Monde
RépondreSupprimer11 juin 2003, page 14
HORIZONS - DÉBATS
Les riches peuvent-ils payer les retraites ?
PIKETTY THOMAS
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerCanut, permettez-moi de vous donner mon avis sur les trois points que vous soulevez.
RépondreSupprimerLe déficit français est le résultat d'une politique de clientélisme qui :
1) tolère 40 milliards d'euros de fraude fiscale (sous-estimation de l'aveu même de la Cour des Comptes)
Si l'Etat, ou les hommes qui le dirigent, laissent ainsi filer tout cet argent, c'est qu'il ou qu'ils y voient un interet.
De mon point de vue, je pense qu'avec tous les impots que nous payons, la moindre des choses seraient qu'ils soient entierement recouvres, etant donne que les agents de recouvrement sont payes par ces memes impots. Ironie.
2) abrite 73 milliards d'euros dans des niches fiscales
Vous repondez vous-memes a cette question:
Notre société s'est donnée des lois, les changer relève de la démocratie, les violer de la délinquance.
3) distribue aux entreprises en aides directes plus de 65 milliards d'euros annuels
Je suis bien d'accord avec vous: il est stupide que l'Etat reverse autant d'aides publiques aux entreprises.
Supprimons ces aides, ce sera autant de prelevements obligatoires en moins pour... les entreprises.
Comme vous pouvez le constater, les problemes que vous soulevez n'engagent que l'Etat.
C'est l'Etat qui est mal gere, c'est lui qui est endette, c'est lui qui refuse de s'adapter, etc. etc. etc.
Faux : ce n'est pas l'Etat qui est endetté, mais le contribubale. Ce n'est pas avec leur pognon qu'ils jouent mais celui des seuls crétaeurs de richesses : les entreprises privées, leurs dirigeants et leurs salariés. Si les hommes de l'Etat étaient un peu responsables, les contribuables de ce pays n'auraient pas 2000 milliards de dettes sur le dos en plus des leurs.
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