J'entends à nouveau parler de mariage homosexuel.
J'en veux à notre époque d'être si stupide qu'elle m'oblige à débattre de sujets ridicules.
Rappelons que le mariage n'est pas un évènement privé, mais une évènement public et social, et pour une bonne raison. La famille est la cellule de base de la société.
Se marier, ce n'est pas seulement un évènement personnel, c'est aussi s'inscrire dans une lignée, avec une ascendance et, surtout, une descendance, même seulement potentielle.
Or, de descendance homosexuelle, on peut torturer les mots dans tous les sens, point n'est possible. Même potentielle, même symbolique. Donc le mariage homosexuel ne peut être la base sur laquelle construire la société : le mariage homosexuel n'a aucun sens.
Bien sûr, on en parle parce que le lobby homosexuel a réussi un remarquable tour de passe-passe sémantique : il y aurait des orientations sexuelles (hétérosexuelles, homosexuelles), toutes équivalentes.
C'est simplement faux : il y a une orientation sexuelle normale, qui permet la perpétuation de l'espèce et de la société, et des déviances, certes non condamnables et au libre choix de chacun, mais qui sont stériles et sur lesquels on ne peut pas construire une société, bref, qui sont de la sphère privée et qui n'ont aucun rapport avec le mariage.
Mais comme nous vivons une époque formidable, je n'ai aucun doute que le «mariage» homosexuel finira par être légalisé. Ce sera une nouvelle preuve de la confusion des idées et des valeurs dans notre monde suicidaire.
Ce n'est pas une raison pour se laisser aller, se taire et faire semblant de croire qu'une stupidité est une preuve de progrès et d'ouverture.
Quand ceux qui sont censés maintenir et diriger la société abdiquent sous la pression de forces destructrices, il appartient aux individus de rappeler les principes et les valeurs qui font l'honneur et la simple survie d'une société.
Philippe Muray, décidément allègre :
Le mariage transformé par ses célibataires mêmes
Sur un ton plus sérieux :
Pourquoi je suis contre le mariage homosexuel
lundi, juillet 14, 2008
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***La famille est la cellule de base de la société.***
RépondreSupprimerc'est ce postulat qui ne va pas et vicie tout ce que vous en déduisez.
Bravo Franck pour votre esprit à contre-courant et anti bien-pensance. Mais vous noterez que les vestales du Feu sacré se précipitent déjà pour la curée...
RépondreSupprimerAmusant, non?!
Bonjour à tous,
RépondreSupprimerUne question bête, mais qui n'appelle pas forcément une réponse du même tonneau, pour M. Delpla : si ce n'est pas la famille, c'est quoi la cellule de base de la société ?
Ceci dit sans mauvais esprit...
Merci.
Méfiez-vous avec ce Monsieur, tout ou presque en relève ;))
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerChapeau à Franck pour une nouvelle fois soulever une question polémique. Merci aussi pour les références listées.
Certes, "la famille est la cellule de base de la société" peut sans contexte être comme un axiome ! Un postulat de départ. Cependant, je rejoins François Duran, quel serait l'élément unitaire de la société autre que la famille. L'individu, de manière atomique ? Possible, mais je crains qu'il ne soit alors anhistorique. Le clan ? Le groupe ? Vaste programme.
Pour ma part, je souscris au postulat de Franck : la famille comme cellule de base de la société, au sens de la celle qui donne naissance aux nouvelles cellules.
Désolé pour cette mauvaise argumentation analogique, mais je ne vois vraiment pas d'autres cellule.
Pour ce qui est du mariage, si on remonte à Gen. 2.24, c'est un acte social, celui qui donne un indice sur la filiation future - sauf erreur, dans le haut moyen âge, c'était même sa fonction première -. En ce sens, mariage homosexuel, sauf cas d'hermaphrodisme, je ne vois pas où cela peut mener, sauf à légitimer par des demi-habiles la prochaine étape: l'homoparentalité; où on nous expliquera qu'il vaut mieux un enfant heureux chez deux parents du même sexe, etc.
La famille comme cellule de base de la société ?
RépondreSupprimerJe m'étonne que quelqu'un censé être préoccupé par les questions d'éducation n'ait pas la justification en tête.
La famille est la cellule de base de la société parce que c'est là qu'on y fait le premier et le plus fondamental apprentissage de la vie en société.
L'individu, entité juridique fondamentale, est d'abord passé par une famille (non, les garçons ne naissent pas dans les choux et les filles dans les roses).
Quant à l'homoparentalité :
> il n'y a pas de droit à l'enfant, c'est l'enfant qui a droit à une famille. L'enfant n'est pas un objet à calmer les frustrations d'adultes.
> l'enfant n'est pas un champ d'expérimentation. C'est déjà assez difficile d'être adopté, pas la peine d'en rajouter dans la discrimination avec deux papaps ou deux mamans.
> Quant à l'argument «Mieux vaut être heureux dans un couple homosexuel, ...», il est spécieux : il y a plus de de couples normaux en attente d'adoptions que d'enfants à adopter. Donc chaque, enfant, sauf exceptions, trouvera une famille.
Flaubert, en juillet 1862, écrit :
RépondreSupprimer”Les misérables”. Mais il n’est pas permis d’en dire du mal. On a l’air d’un mouchard.la position de l’auteur est inexpugnable,inattaquable.-moi qui ai passé ma vie à l’adorer,je suis présentement indigné(souligné) Il faut bien que j ‘éclate cependant.
je ne trouve dans ce livre ni verité ni grandeur. quant au style,il me semble intentionnellement incorrect et bas. c’est une façon de flatter le populaire; Hugo a des prévenances pour tout le monde.Saint-simoniens,Philippistes et jusqu’aux aubergistes, tous(..). Où y _a-t-il des prostituées comme Fantine, des forçats comme Valjean et des hommes politiques comme les stupides cocos de l’A,B, C? ce sont des mannequins, des bonshommeps en sucre à commencer par Mgr Bienvenu. Par rage socialiste, Hugo a calomnié l’Eglise comme il a calomnié la misère. Où est l’evêque qui demande la bénédiction d’un conventionnel? Où est la fabrique où où l’on met à la porte une fille pour avoir eu un enfant, etc? et les digressions! (..) ce livre est fait pour la crapule catholico socialiste, pour toute la vermine philosophico-évangelique..etc.etc.” ”
Il achève cette lettre à Edma roger de juillet 1862 par ceci : “la postérité ne lui pardonnera pas, à celui là, d’avoir voulu être un penseur,malgré sa nature- Où la rage de la pose philosophique l’a-t-elle conduit?(..) Voilà mon opinion, je la garde pour moi,bien entendu. Tout ce qui touche une plume doit avoir trop de reconnaissance à Hugo pour se permettre une critique.Mais je trouve, intérieurement, que les dieux vieillissent.”
Je crois que je me suis trompé. Je pensais que vous étiez libértarien.
RépondreSupprimerAprès Patric BUISSON, Dominique VENNER, dont tout le monde sait d'où ils viennent, vous avez mis en avant un article de la NRH (dans lequel on y trouve l'apologie de la violence ), je me suis dit " tiens ben finalement ce blog est plus conservateur que libéral".
Voila maintenant que vous utilisez carrément des concepts collectivistes : "le mariage n'est pas un évènement privé" (ha bon !!! lol), "ce n'est pas seulement un évènement personnel" (on ne voit pas trop pourquoi, en tout cas ça devrait l'être !!!...), et enfin "le mariage homosexuel ne peut être la base sur laquelle construire la société".
Alors là on nage bien sur en plein constructivisme.
Ce que les libéraux ont en abjection !
Bravo quand meme pour votre blog, meme si il ne suffit pas d'être à contre courant pour être dans le vrai ou l'approcher. ;-)
"Le mariage c'est quand même papa, maman et les enfants. Apres chacun fait ce qui veux avec sa paire de fesses".
RépondreSupprimerVoila la réponse trés rapide donc un peu simpliste que je donnais à des petitionnaires en faveur du mariage homo. Chose curieuse, il y avait un garcon et une fille, jeunes 18 ans ?- dont je pariais que ni l'un ni l'autre n'eût été homo.
- "Homophobe" et "travail, famille, patrie" me repondirent-ils suite à mon refus rapide mais poli.
Oui, la famille est la cellule de base de la sociète. Je le pense aussi. La première institutrice de l'école maternelle de ma gamine, lors de pot de départ à la retraite, me citait les enfants qui auraient des difficultés scolaires dès le primaire. je lui demandais sur quoi elle se basait : la famille disait elle. Pas l'argent ou le niveau de vie, non la "cohésion" de la famille (dont certaines recomposées). Je précise que j''habite dans un petit village ou les instits connaissent les familles des élèves. 8 ans plus tard : A ma connaissance, elle a eu tout juste.
Bravo.
RépondreSupprimereuh,
RépondreSupprimerça me fait réagir aussi, la phrase de postulat de départ, comme françois delpla :
à mes yeux, l'individu est la cellule de base de la société.
Que d'autres structures existent, c'est un fait. Mais faire de la famille la cellule de base de la société est à mon avis un postulat plein de dangers potentiels. C'est l'individu qui doit rester la cellule de base. Qu'il soit en "formation" ou pas (et vraiment, personne n'est plus convaincu que moi de l'importance de l'éducation et de l'environnement affectif des enfants)...
Si un enfant est menacé par ses parents (psychologiquement, affectivement, physiquemenet) doit-on laisser sa famille le détruire au nom d'un sacro-sainte cellule familiale ??? non , bien sûr ! on doit le protéger de sa famille au nom du sacro-saint respect de l'individu, de son intégrité.
à bientôt, discussion intéressante !
Précision : le célibataire est une famille.
RépondreSupprimerun célibataire est un foyer .... fiscal. Une famille c'est un foyer ...d'emmerdes heureux ou malheureux.
RépondreSupprimerA ce sujet, si vous observez les différents Droits (romains, anglo-saxon, grecs, arabes...). Leur philosophie prend toujours la famille comme point de repère.
RépondreSupprimerLa famille, c'est l'histoire du Monde. Aprés cette famille peut être à géométrie variable : le rôle des oncles et tantes, grands parents, (lire Levy Strauss) poids des mères ou des pères selons les cultures. Mais la famille est la clef. Sans parler des asiatiques avec les ancètres. La famille inclut même les morts. Il n'y a que dans nos sociétés consumériste ou l'école tient lieu unique d'éducation (quelle erreur, quelle faillite), l'individu consommateur comme cellule de base.
Rôôô! Mais vous êtes un immonde fachisse, mon cher Franck. Travail-famille-patrie, les Heures les Plus Sombres de Notre Histoire™, toussa toussa.
RépondreSupprimerLa famille n'est pas la cellule de base de la société. La cellule de base de la société, c'est l'individu.
Moi, ma bite, mon PEA, mon joint et mes enfants adoptés au Vietnam. C'est ça qui est moderne, c'est ça qui est libéral.
non ça c'est bobo.
RépondreSupprimerBOurgeois-BOhème pour ceux qui suivent pas ...
RépondreSupprimer@ Robert : tu dis :
RépondreSupprimer"Moi, ma bite, mon PEA, mon joint et mes enfants adoptés au Vietnam. C'est ça qui est moderne, c'est ça qui est libéral."
Ce qui est un manière de caricaturer la position de ceux qui affirment que l'individu est la cellule de base.
Caricaturer pour mieux attaquer, c'est de la sophistique. Donnes moi plutôt ton avis sur l'argument que j'avancais dans mon commentaire, ça fera avancer la discussion. Je ne dis pas que mon argument soit forcément intelligent, mais c'est ce que je pense sincèrement. Y répondre par du mépris ne montre qu'une chose : ton manque de goût pour la discussion et l'argumentation.
à bientôt, et au plaisir de te lire !
@ Pierre Robes-Roule :
RépondreSupprimertu dis :
"Il n'y a que dans nos sociétés consumériste ou l'école tient lieu unique d'éducation (quelle erreur, quelle faillite), l'individu consommateur comme cellule de base."
Je n'ai jamais dit que l'éducation devait se faire à l'école : je pense qu'elle se fait principalement et avant tout au sein de la famille. Et c'est toi qui met un filtre et ajoute la consommation au sujet de discussion...Individu n'est pas synonyme de consommateur
Pour en revenir au sujet abordé dans le billet du maître de céans : si c’est l’individu et non la famille qui est la cellule de base de la société, point de vue que je ne partage pas mais qui peut se défendre, quid du mariage homo ? Pas de problèmes à unir deux personnes (deux individus) du même sexe ? Ou bien si mais alors pourquoi ?
RépondreSupprimerL'intéressant débat que voilà...
RépondreSupprimerUn lien (certes un peu ancien)pour tenter de concilier vision libérale et la notion de famille:
http://bastiat.net/fr/cercle/rencontres/2004-3.html
Moi j'ai fais mon choix me ne vous l'impose pas ;)
salut,
RépondreSupprimerà mes yeux aucun problème à ce que deux personnes libres et responsables vivent ensembles (le blabla officiel n'a pas grande importance)...
C'est pour la question de l'adoption des enfants que cette question devient cruciale : deux homos (hommes ou femmes) peuvent-ils adopter...?
L'enfant, en effet, n'est pas encore un adulte responsable, et il parait hasardeux de décider à sa place...qui peut décider à la place d'un enfant de la vie qu'il va mener, à part ses parents...? c'est une situation complexe. La réalité a déjà tranché, puisque des couples homosexuels élèvent déjà des enfants...
La loi a t elle le pouvoir d'interdire le réel ? est-ce raisonnable ? plus de questions que de réponses pour moi à ce niveau...
Je précise que j'ai vécu dans une famille formidable, unie et affectivement riche et stable : chance que peu ont eu. Je n'en fais pour autant de la famille la cellule de base. J'ai toujours une pensée pour tous ceux dont la famille loin d'être une aide à la construction est un lieu de perdition.
à bientôt !
"Y répondre par du mépris ne montre qu'une chose : ton manque de goût pour la discussion et l'argumentation." (Lomig)
RépondreSupprimerTutoyer quelqu'un qu'on ne connaît pas ne montre qu'une chose: votre manque d'éducation. Qui va de pair avec votre position radicale-égoïste, d'ailleurs.
Vous êtes bien fat de penser que mon commentaire s'adressait spécialement à vous. Il s'adresse à des millions de gens, hélas.
Quant à voir du mépris dans ma gentille caricature, vous avez le cuir bien tendre. Forcément, quand on considère que l'individu est l'alpha et l'oméga de toutes choses, quand on n'a rien de plus grand que soi sur quoi s'appuyer, un rien vous blesse; tout vous est offense.
Voilà. Vous avez l'argumentation que vous réclamiez.
Et puisque vous me contraignez à quitter le registre de l'ironie un brin désabusée -- je ne suis pas sûr que vous gagniez au change --, permettez-moi de vous dire que lorsqu'on avance une énormité telle que "l'individu est la cellule de base de la société", et non la famille, au rebours de ce que toutes les sociétés ont tenu pour évident depuis l'origine de l'humanité, c'est à vous de prouver ce que vous avancez, et non le contraire.
Vous comprenez, ça aussi, c'est une détestable tendance contemporaine: tout se vaut, tout est relatif, je pense que, j'y ai droit, c'est mon avis et je le partage.
Du coup, n'importe qui se croit autorisé à venir affirmer n'importe quoi n'importe où, et à prétendre que c'est aux autres de prouver qu'il a tort.
Une seule question: comment Votre Individualité est-elle venue au monde? Comment a-t-Elle appris à marcher? A manger? A dire bonjour à la dame (euh... non; ça, vous n'avez pas appris)?
Pensez-vous une seule seconde que vous pourriez être en mesure de seulement prendre un clavier pour aligner des âneries pareilles sur Internet, si vos parents ne s'étaient pas cassé le cul pendant dix-huit ans (ou trente) pour vous amener là où vous en êtes aujourd'hui?
Quant au libéralisme, il n'a jamais dénigré la famille, bien au contraire. Les Etats-Unis, qui sont la société libérale la plus puissante du monde, ont toujours accordé une grande place aux valeurs familiales -- et religieuses, ce qui va de pair.
Ce n'est évidemment pas un hasard.
@ Robert : je pense qu'il y a un malentendu entre nous...J'essaye de le corriger, et te prie de m'excuser si je t'ai blessé.
RépondreSupprimer1) "Je dis "tu" à ceux que j'aime." (prévert). Par défaut, je préfère tutoyer. Comme visiblement, tu associe cela à un manque d'éducation, je passe au vouvoyement.
2) L'argumentation que je "réclamais" concernait le point que j'évoquais (à savoir le fait que si la famille est considérée comme l'élément de base de la société - c'est le cas en France - alors on peut dériver et considérer que briser une famille est plus grave que le fait de briser un enfant. Je refuse cette manière de voir les choses...
3) Je ne pense absolument pas que tout est relatif. Je suis un ennemi du relativisme. Je ne pense pas non plus que le libéralisme soit opposé à la famille. Et par ailleurs, je suis très attaché à la famille (peut être la chose la plus importante pour moi), dont j'ai conscience de tout ce qu'elle m'a apporté, et de quelle manière elle me constitue. Je pense juste que tout ce qui participe à construire les individus n'est pas forcément la cellule de base de la société.
à bientôt, et désolé pour le quiproquo. Je pense qu'on n'est pas loin de penser la même chose...
Notre ami Robert ne s'embarrasse pas de détails quand il entend prouver à quelqu'un qu'il a tort :
RépondreSupprimer"Les Etats-Unis, qui sont la société libérale la plus puissante du monde, ont toujours accordé une grande place aux valeurs familiales -- et religieuses, ce qui va de pair."
D'ailleurs, c'est bien connu,les plus religieux d'entre eux sont aussi les plus libéraux.
C'est beau de confondre, sous couvert de style hystérico-bloguesque, B Franklin et Pat Robertson.
C'est également faire preuve d'une grande connaissance des Etats-Unis que de penser que les valeurs familiales et religieuses sont dominantes.
Pour en revenir au débat, et à la contribution un peu naïve de Lomig :
la famille, telle que définit dans la norme judéo-chrétienne est très stricte, (on citait Levi Strauss avec raison; Malinowski apporte d'autres angles d'analyse, en particulier sur l'éducation, le matriarcat, etc.) et peut donc être considéré comme impropre à être défini comme cellule fondamentale ;
Cependant, la cellule familiale est effectivement un noyau important dans notre organisation sociétale, et on ne peut faire comme si elle n'éxistait pas ou n'avait aucune valeur ou raison d'être ;
il y a toujours eu des individus qui ont grandi hors du cadre familial classique (orphelinat, adoption par le curé du village, etc.), et qui peuvent devenir de grands hommes (cf l'étude de Cyrulnik sur la résilience - à part Brassens je ne me rappelle plus les autres, mais c'est déjà pas mal.
Je ne vois donc pas pourquoi un enfant ne pourrait pas être adopté par un homosexuel ou un couple homsexuel.
La question se pose donc différemment :
si on accorde la possibilité d'adopter aux homosexuels, pourquoi leur interdire le mariage ?
Paceo
Bonjour à tous
RépondreSupprimerJ'ai eu un problème pour participer à ce débat en raison de l'agression immédiate d'un qui m'a arnaqué (et vous à travers moi) sur un fil précédent et est demeuré silencieux devant toute demande d'explication.
D'où ma citation qui a pu paraître incongrue du jugement à chaud de Flaubert sur les Misérables.
Outre qu'elle préfigure assez bien le ton de certains ici, elle permet de comprendre les ravages, non pas de la famille, mais de l'idéologie qui va avec, dans les sociétés qui effectivement la considèrent comme leur cellule de base.
Flaubert est d'une droite assumée, il hait le prolétariat misérable et bouillonnant de son temps, il en a une peur bleue... tout en prétendant qu'il est heureux (le prolétariat s'entend). Il mène une querelle littéraire, celle du réalisme, et on peut tout à fait, même et surtout en étant de gauche, trouver que ses coups sont bien appliqués, contre cet Hugo qui décrit des types et non des individus concrets. Mais là où il se vautre, c'est quand il estime invraisemblable l'histoire de Fantine, qui perd son boulot parce qu'elle a un enfant et doit se prostituer pour l'élever. Là c'est lui qui sombre dans le conte, et en vertu de quel mécanisme ? La "défense de la famille" à la sauce de son temps. Les putes sont des dérangeuses de cellule de base, ben voyons ! Il faut que la femme soit vertueuse, sinon, qu'elle crève !
C'est au nom de ces "valeurs" qu'à l'époque on poursuivait très peu la pédophilie et autres "lourds secrets de famille". Elle était tellement bien cellule qu'elle avait sa législation interne, fondée avant tout sur la "valeur-silence". Touchez vous jouvenceaux et/ou vos fillettes, mais surtout pas de vagues ! Et martyrisez joyeusement, notamment les domestiques orphelins, promis, les voisins ne diront rien si les cris ne les empêchent pas trop de dormir, chacun n'est-il pas maître chez soi ?
Le XXème siècle a accouché, contre tout cela, d'un effort puissant, irréversible et encore en cours, dont en France, ce pays qui a besoin de soubresauts pour se regarder dans la glace, 1968 fut un moment charnière.
Si vous prenez l'individu comme cellule de base de la société alors, qu'est-ce qu'un individu ? Un enfant est-il un individu ? Oui, donc plus rien n'a de sens et la société n'est qu'une somme d'éléments indéfinis.
RépondreSupprimerSi vous prenez la famille comme cellule de base de la société, dans sa conception classique "traditionnelle" : un foyer avec un homme, une femme, MARIES, et une descendance potentielle, alors vous plaquez un schéma absolu que vous imposez à tous les individus de la société.
Il faut donc prendre comme premier maillon social la famille au sens large, ou le FOYER.
Quant à la question du mariage, qui est un autre sujet, F Boizard y répond très bien. La communauté homosexuelle confond le désir de reconnaissance social, qui existe déjà en France avec le PACS, avec le désir de fusion avec les schémas traditionnels, qui, sont justement traditionnels : mariage = un homme + une femme.
Alors certes, au niveau mondial, ou européen, le PACS n'existant pas, la question se pose différemment. En France je ne vois pas de problème.
Quant à l'adoption, j'ai une position philosophique : les couples homosexuels existent. Le PACS existe. Des filières d'adoption officielles ou officieuses existent et on n'empêchera pas un couple civil d'adopter un orphelin d'ici ou d'ailleurs ...
Mais il est possible que socialement, dans l'esprit public, ou l'opinion, l'un n'aille pas sans l'autre ... Mais encore une fois, en France nous avons le PACS (pacte civil de solidarité) .......................
Adieu
la famille est la cellule de base de la société : c'est une cellule souche, embryonaire même. Pourquoi ? parce que nous sommes tous issus d'une famille. Les orphelins mêmes grandissent dans des .... familles d'accueil. Ce qui se passe dans les familles est donc primordial pour la société. Les gamins qui trainent dans les rues à 10 heures du soir, ne sont pas des victimes du capitalisme, de la mondialisation ou de Sarkozy, ils sont "victimes" de la deliquescense de la Famille.
RépondreSupprimerJe ne voudrais pas en appeler à Bourdieu (quoique il n'est pas non plus le nullard de certains - voir le rapprochement Boudon/Bourdieu sur le tard), mais nos "habitus" se construisent dans la famille. Et pour certains dont la Famille part en quenouille, ces habitus sont plutot des guenilles....
Notez certains enfants de l'immigration qui s'en sorte d'une facon ou d'une autre : zidane, debbouze, abdel malik, rachida dati : le point commun une famille assez unie et une mère présente.
@ Dimitri
RépondreSupprimerPour vous faire pardonner d'avoir laisser entendre que j'avais des affinités avec l'extrême-droite, vous me copierez dix fois l'article de Hayek "Why I am not a connservative".
@ F. Delpla
Vous ne serez pas étonné que je préfère dans l'ordre Stendhal, Flaubert et Maupassant à Hugo.
@ Tous les autres
Le débat me parait dérailler.
L'individu ADULTE est la base de la société.
Mais pour transformer des enfants en adultes, on n'a encore rien trouvé de mieux qu'une famille.
C'est en ce sens que c'est une cellule de base de la société comme l'a bien expliqué Tonton Jack.
@ Dimitri
RépondreSupprimerJ'insiste : le mariage n'est pas événement privé. Un mariage sans témoins n'est pas valide.
Comme j'ai l'esprit d'escalier, j'ajoute que le fait que des couples homosexuels élèvent des enfants ne change rien au débat.
RépondreSupprimerLa question n'est pas celle des faits en soi, mais du statut juridique qu'on leur donne.
Et le texte mis en lien par Denis donne ma position mieux que je ne pourrais le faire.
RépondreSupprimer***L'individu ADULTE est la base de la société.
RépondreSupprimerMais pour transformer des enfants en adultes, on n'a encore rien trouvé de mieux qu'une famille.
C'est en ce sens que c'est une cellule de base de la société***
Il était grand temps, Franck, pour un libéral, de dire "une", sous peine de se retrouver plus chez Joseph de Maistre que chez Bastiat. Mais n'est-ce pas vous qui aviez donné le "la" ?
Monsieur Delpa, on a rien compris à votre message ... Je deviens agressif, c'est normal, internet m'énerve, les blogs ne fonctionnent que jusqu'à une dizaine de commentaires, après tout s'annule voire se corrompt ...
RépondreSupprimerEnfin ce n'est pas grave puisque reste le message initial et ici il est très bon en l'occurence (POINT DE PAUSE PHILOSOPHIQUE ..)
Agoravox résoud en partie le problème des commentaires, malheureusement c'est la mise en page et la rédaction qui pêche du coup ... que voulez-vous rien n'est jamais parfait ...
Je suis frustré.
ps : avis aux aficionados du WEB 4.5.0 . . .
La vidéo est peut être la solution ...
RépondreSupprimerAllo maman ici bobo.
RépondreSupprimerDéminage ultimement expresso.
RépondreSupprimerpouet.
RépondreSupprimercqfd (ce qu'il fallait démontrer).
RépondreSupprimerasap (as soon as possible).
Pour une fois je ne suis pas d'accord avec vous Mister Boizard. Le mariage est une affaire privée et uniquement privée. L'amour entre deux être humains n'a pas à faire l'objet d'une déclaration en mairie. Qu'ensuite les 2 touretreaux aient envie de le crier sur les toits, libre à aux.
RépondreSupprimerLe contrat de mariage, s'il y en a un, devrait être rédigé par les parties contractantes et être enregistré dans un tribunal de leur choix. Le mariage est comme la monnaie un sujet trop sérieux pour le laisser aux mains des hommes de l'Etat.
Mais pour rebondir sur le sujet,Il y a une option que vous avez oublié : tous ces pères de familles qui se découvrent finalement homosexuels. Qu'en faites-vous ?