En Afghanistan (ailleurs dans le monde aussi), il y a des hommes qui nous considèrent comme leurs ennemis, que nous soyions chez eux ou non, et qui sont même prêts à mourir pour nous tuer.
De fait, ils sont en guerre contre nous. Nous pouvons choisir de ne pas nous défendre, ça ne les empêchera pas de nous attaquer.
Il se trouvent que ces hommes, qui, pour la plupart ne sont pas Afghans, trouvent refuge en Afghanistan, en Iran, au Pakistan, au Yemen, peut-être dans une moindre mesure en Syrie et en Arabie Saoudite.
Nous avons choisi en 2001 d'attaquer leur sanctuaire principal, qui était l'Afghanistan, (et, sans le dire, de laisser les Américains tenter de controler le Pakistan).
Tout cela, nos socialistes semblent l'avoir oublié, obnubilés qu'ils sont par le désir de contredire Nicolas Sarkozy. Puéril ? Mesquin ? Idiot ? Criminel ? Lâche ? Probablement un peu de tout cela.
**********************
Afghanistan : le PS peu résistant face aux djihadistes
Yan Rioufol 22 septembre
Le parti socialiste a prévenu: il ne validera pas, ce lundi après-midi, la stratégie de Nicolas Sarkozy en Afghanistan, à l'issue des débats parlementaires. Hier, Arnaud Montebourg laissait présager un vote négatif. Ce matin, Bruno Le Roux suggérait une abstention. Pour autant, le PS ne devrait pas plaider pour un retrait immédiat des troupes françaises. Bref, un grand flou enveloppe les positions de la gauche, prioritairement soucieuse de coller à une opinion majoritairement hostile à un engagement militaire de la France. Or, ce peu de goût du PS pour une résistance face au djihadisme international laisse voir une démobilisation et un manque de solidarité avec les démocraties, qui risque d'être perçue comme une première victoire pour les talibans.
"La guerre contre le terrorisme ne peut être gagnée", répètent les socialistes qui oublient que Barack Obama, leur modèle, appelle à le "combattre" et à "éradiquer les terroristes qui mettent en péril notre sécurité en Afghanistan". Il est évident que la guerre n'est pas une fin en soi et qu'une telle option doit aussi développer des soutiens aux populations et engager des reconstructions. C'est cette stratégie qui est en train de porter ses fruits en Irak, où 79 milliards de dollars vont être consacrés à la reconstruction en 2009, grâce aux hausses du pétrole. Hier, un appel aux investisseurs a même été lancé pour construire, à Bagdad, le premier complexe touristique de luxe avec golf, spas et hôtel six étoiles. George W. Bush peut réussir son pari d'un Irak démocratique [Etant favorable initialement à l'intervention américaine en Irak, j'ai eu ensuite beaucoup de doutes, maintenat, j'en viens à croire que j'avais peut-être raison].
Ce que je dis là est inaudible, je le sais. D'autant que la situation irakienne est encore fragile. Il n'empêche : c'est bien la poursuite de la guerre engagée par Bush contre les "islamo-fascistes", après le 11 septembre 2001, qui est de plus en plus comprise comme une évidence par les dirigeants européens. Aussi, quand le PS refuse de voir la France devenir le "supplétif des Américains" et cautionner encore davantage l'Otan, le parti persiste à juger ce conflit à travers un anti-atlantisme qui n'a plus de sens, à l'heure où l'Occident est appelé à faire front commun pour défendre ses valeurs. Cette guerre passe actuellement par l'Afghanistan. Le monde libre, auquel aspirent nombre de musulmans, ne peut se permettre de la perdre.
**********************
Afghanistan, la fin de l'unité
L'éditorial du Figaro, Paul-Henri du Limbert, 23 septembre.
«Dans les circonstances présentes, nous devons veiller plus que jamais à maintenir notre unité nationale autour des valeurs du pacte républicain. Ce sont précisément ces valeurs que le terrorisme veut nier.» C'était le 3 octobre 2001 à l'Assemblée nationale, et l'orateur s'appelait Lionel Jospin, alors premier ministre de Jacques Chirac. Sept semaines plus tard, les premières troupes françaises étaient envoyées en Afghanistan. Sept ans plus tard, c'en est donc terminé de l'«unité nationale».
Pour justifier leur non à la prolongation du mandat des forces françaises en Afghanistan, les socialistes ont usé d'arguments qui n'ont rien d'anodin et que chacun a bien en tête, à gauche comme à droite. Les risques d'engrenage ? Les risques d'enlisement ? Bien entendu qu'ils existent. Comme ils existaient lorsque François Mitterrand, jugeant que la France ne pouvait pas «être le faux frère de l'Occident», avait décidé que le pays serait de la première guerre du Golfe et que ses soldats agiraient sous commandement américain. Personne à gauche - à part le fracassant Jean-Pierre Chevènement - n'avait alors parlé de «dérive atlantiste». L'«insulte», si c'en est une, est aujourd'hui lancée à la tête de Nicolas Sarkozy.
Mais peut-on parler de «dérive atlantiste» lorsque des soldats de trente-neuf pays, dont vingt-cinq de l'Union européenne, sont engagés sur le théâtre afghan ? Au nom de quelle logique condamnable faudrait-il, comme l'a souligné François Fillon, «laisser à nos partenaires le soin de combattre pour nous» ? Parmi ces pays, beaucoup ont un avis très négatif sur les deux mandats de George Bush, mais ça ne les empêche pas de participer à l'«effort de guerre» contre le terrorisme international. Surtout, ils ont entendu John McCain et Barack Obama annoncer qu'en cas de victoire en novembre prochain la politique américaine en Afghanistan serait maintenue, voire amplifiée. Eux savent que le problème, ce n'est pas George Bush, mais bien les talibans.
Les socialistes répondent à tous ces arguments en expliquant qu'ils ne demandent pas un retrait immédiat des troupes françaises, mais un calendrier sur la durée de leur mission. Certes, mais, dans une guerre, doit-on annoncer à l'ennemi à quel moment on cessera de le combattre ?
Dans cette affaire, qui est une affaire grave puisqu'il s'agit de la guerre, les socialistes agissent avec un brin de légèreté. Lucides, quelques-uns parmi eux ont tenté de mettre en garde contre une position qui «ferait la part belle» aux talibans. Ils n'ont malheureusement pas été entendus par leurs camarades qui, comme souvent depuis mai 2007, ont trouvé dans ce débat une nouvelle mauvaise raison de cibler Nicolas Sarkozy. Oubliant au passage les appels à l'«unité nationale» lancés par Lionel Jospin il y a sept ans dans ce même Hémicycle. La situation en Afghanistan a changé depuis ? Peut-être, mais, malheureusement, la guerre contre le terrorisme n'est pas encore finie.
Les socialistes ont annoncé qu'ils étaient en opposition résolue à Sarkozy, pas qu'ils allaient devenir intelligents. Donc, rien de neuf sous le soleil.
RépondreSupprimerLa presse française a-t-elle parlé de cette extraordinaire opération britannique en Afghanistan, qui a consisté à transporter une gigantesque turbine à travers le pays, sur une route à peine carrossable, entièrement contrôlée par les talibans, dans le but de réparer un barrage hydroélectrique construit dans les années cinquante par les Américains?
RépondreSupprimerOpération à but entièrement civil, parfaitement réussie (turbine livrée à bon port), 250 talibans tués (qui s'étaient obstinés à se frotter aux Alliés malgré les accords de cessez-le-feu préalables), zéro mort de notre côté (un seul blessé écrasé par son véhicule au cours d'une réparation).
Opération à laquelle les Canadiens ont prêté main-forte. Mais pas les Français, sauf erreur de ma part.
La production électrique accrue devrait permettre de faciliter l'irrigation, et donc la culture du blé, dont la hausse des cours commence à le rendre plus avantageux que le pavot.
C'était l'opération de ce type la plus importante depuis la Seconde guerre mondiale. Elle a mis en valeur tout l'héritage de la civilisation occidentale: moyens technologiques (véhicules gros porteurs), planification (reconnaissance du trajet), ruse (diversion sur un faux itinéraire), psychologie (versets du Coran placardés sur les turbines pour dissuader les tirs), respect d'autrui et négociation (indemnités de passage versées aux villages traversés), force militaire, organisation, ingéniosité, discipline, etc.
Bon, à part ça, Amérique caca, atlantisme beuârk, ne mourons pas pour l'oncle Sam, toussa toussa. Tant que les Vélib roulent à Paris, hein, qu'est-ce qu'on vient nous emmerder avec ces salades?
Chacun sait bien que nous marcherions encore à quatre pattes si l'islam n'était pas venu créer les racines de l'Europe en l'an 700, que c'est Jamel Debbouze qui a débarqué en Normandie en 1944, et que c'est Aimé Césaire qui a conçu le TGV.
C'est tellement plus amusant de démoraliser l'arrière en publiant, dans Paris-Match, les vantardises rémunérées de talibans qui ont tué 10 Français, mais qui, dans la même attaque, ont perdu 40 des leurs.
"
RépondreSupprimerC'est tellement plus amusant de démoraliser l'arrière en publiant, dans Paris-Match, les vantardises rémunérées de talibans qui ont tué 10 Français, mais qui, dans la même attaque, ont perdu 40 des leurs."
Il semble qu'on ai retrouvé en tout et pour tout UN cadavre de Taliban sur le site de l'embuscade.
J'aimerais bien savoir sur quoi ce base ce chiffre des pertes Talibannes ( surtout qu'il change continuellement de 14 a 80).
Non que j' y accorde une importance particuliére.Méme a 80 morts contre 10 les talibans ont gagnés cette manche, efficacement secondés il est vrai par la gestion médiatique la plus calamiteuse depuis le Rainbow Warrior.
Vous pouvez lire ici l'avis d'un vrai journaliste sur la question du rapport qui n'existait pas,qui était un compte rendu ,qui était tout faux, puis presque tout faux, puis ayant queqlues éléments inexact,puis, puis...
http://www.michaelyon-online.com/
Intéressante votre histoire de turbine.Avez vous un lien ?
Bartlett,
RépondreSupprimerMichael Yon parle lui-même de l'opération turbine:
http://tiny.cc/zNYQj
Un journaliste du Times a suivi l'arrivée du convoi (un soldat britannique vient d'être tué dans le prolongement de l'opération):
http://tiny.cc/w6sF5
http://tiny.cc/gyuRd
http://tiny.cc/k3tm9
Concernant l'embuscade dont ont été victimes les Français, je ne vois pas ce qui peut permettre de dire que c'est une défaite, sinon une défaite de relations publiques en France. A moins de considérer qu'on ne peut faire une guerre qu'avec zéro mort, ce qui est un peu le point de vue de l'opinion publique en ce moment.
Si le nombre de morts chez l'ennemi est largement supérieur au nôtre, il me semble que l'issue du combat est en notre faveur, même si l'on aurait préféré naturellement n'avoir aucune perte.
Je sais bien que cela fait affreusement sans coeur d'écrire cela à notre époque de Bisounours, mais dix morts dans une guerre longue, face à un adversaire incroyablement résolu, c'est une anecdote, c'est de la routine.
Bien sûr, il semble que des erreurs militaires aient été commises, que l'embuscade ou son bilan auraient pu être évitées, et c'est là le problème. Nous devrions nous attacher à ce qu'elles soient corrigées, au lieu de nous tordre les mains en gémissant sur une prétendue défaite.
Quant au décompte des morts, je l'ai lu dans la presse. Je n'ai aucun moyen de savoir comment il est fait, et par conséquent je suis bien obligé de faire confiance aux informations officielles. On ne peut pas passer sa vie à douter de tout.
Enfin, Michael Yon, qui suit la guerre aux côtés des Britanniques, écrit que pour l'instant, à son avis, les talibans semblent avoir le dessus. Mais il affirme que cela ne présage en rien de l'issue finale.
Rappelons que la situation en Irak, qui semblait désespérée il n'y a pas si longtemps, s'est largement améliorée dernièrement en faveur des Alliés.
Enfin, tout dépend des objectifs stratégiques que l'on se fixe. On lit beaucoup, ici ou là, que cette guerre est ingagnable, que tous les Occidentaux se sont cassé les dents depuis des siècles en Afghanistan, etc.
C'est peut-être vrai si l'on considère que l'objectif est de faire de l'Afghanistan une colonie française, avec le drapeau tricolore flottant sur le moindre abri de boue séchée, des Vélib à tous les coins de rue dans Kaboul, et une édition de Télérama en pachtoun.
C'est tout à fait contestable s'il s'agit de fixer dans un pays lointain, puis d'éradiquer, les chefs militaires et idéologiques de la conquête de l'Occident par l'islam.
Je remarque que dans l'opération destinée à équiper d'une nouvelle turbine le barrage de Kajaki, il y avait, outre les Anglais, des Américains, des Canadiens, des Australiens et des Danois.
Ce n'est sans doute pas un hasard si les Danois sont, parmi les Européens, les plus résolus à se battre contre la colonisation de leur propre pays par l'immigration islamique, et les moins enclins à succomber au terrorisme intellectuel et politique de la prétendue tolérance, du prétendu anti-racisme, du vivre-ensemble, du multi-culturalisme et de l'islamophobie-phobie.
En France, en revanche, des citoyens viennent d'être condamnés à des peines allant jusqu'à cinq mille d'amende et quatre mois de prison avec sursis pour avoir distribué un tract disant simplement ceci:
“Des divinités antiques à la Vierge Marie, en passant par la tradition de l’amour courtois et par les femmes ayant marqué l’Histoire (telles Catherine de Médicis, Jeanne d’Arc ou les révolutionnaires irlandaises de 1916), les femmes ont toujours été respectées et protégées en Europe. Et cela bien avant le féminisme ou la parité…"
"Les femmes européennes, et en particulier les jeunes filles, sont aujourd’hui les premières cibles et les premières victimes de l’islamisation de notre société et d’une nouvelle forme de violence, teintée à la fois de sexisme et de racisme anti-blanc dont les fameuses « tournantes » sont la plus odieuse expression."
"Parce que nous ne voulons pas voir demain les femmes d’Europe voilées, parce que nous en avons assez des viols collectifs et des agressions verbales ou physiques contre les jeunes filles.”
Penser et écrire cela, en France, en 2008, ça vaut quatre mois de prison avec sursis et cinq mille euros d'amende.
En même temps, se battre aux côtés de nos alliés en Afghanistan, pour éradiquer les promoteurs de cette idéologie criminelle, c'est considéré par certains comme "se faire les supplétifs de l'oncle Sam".
Nous aurons la société que nous méritons. Pour devenir esclaves, il suffit de ne rien faire. Pour rester libres, il faut se battre.
Merci Robert pour le bon moment que j'ai passé à vous lire.
RépondreSupprimer"Nous aurons la société que nous méritons. Pour devenir esclaves, il suffit de ne rien faire. Pour rester libres, il faut se battre."
Je pense, effectivement, que l'heure est au choix et que si nous ne les faisons pas, nous devrons dans les années à venir en subir les conséquences... Le problème est qu'après 50 années de paix, combien sont encore prêts à défendre la liberté, à prendre des risques pour défendre nos valeurs? Quand on a pris l'habitude de vivre dans un pays de cocagne, comment s'imaginer un seul instant que tout pourrait être différent et que les libertés dont nous bénéficions sont le fruit d'un long combat contre toutes les formes d'obscurantisme... mais qu'elles ne sont en rien définitives ni inscrites dans le marbre une fois pour toutes!
Quand on ose seulement évoquer cette évidence, on est pris pour un "réac" ou un fou...
Daredevil: si on s'arrêtait de causer à chaque fois qu'on est traité de réac, on ne dirait plus rien. Ce qui est bien le but de la manip menée par les terroristes intellectuels d'en face, d'ailleurs.
RépondreSupprimerMon conseil à ce sujet est très simple:
1. Se décontracter du gland (comme disait l'ami Depardiou).
2. Si l'on vous traite de réac, répondre: oui, je suis réac, pourquoi? il ne faut pas?
Le temps que le type pâlisse, verdisse, saisisse ses sels, appelle Françoise Dolto pour s'en remettre, vous en avez pour une bonne demi-heure.
Si, en plus, vous attendez qu'il vous fournisse une réponse intelligente et argumentée, là, vous pouvez aller repeindre la cuisine.
Pour ma part, je dis d'emblée: je suis libéral, réactionnaire et islamophobe.
Ca calme tout de suite, je vous assure.
Après, si le type vous accuse d'être racisse et fachisse, rien de plus simple (vu le genre de type qui profère en général ces accusations) que de répondre: mais non, mon ami. C'est vous qui êtes raciste et fasciste.
Il ne sera pas bien difficile, en prime, de lui expliquer pourquoi.
Regardez-le, alors, se tortiller de rage sur le sol en réclamant, contre vous, le bannissement et des poursuites judiciaires.
Ca marche à tous les coups.
Le flic de la pensée totalitaire finit toujours par sortir de sa coquille, peinte aux couleurs du droit-de-l'hommisme socialisant et débordant de bonté (avec l'argent des autres).
Il suffit de verser dessus le vinaigre de la vérité.
«Si le nombre de morts chez l'ennemi est largement supérieur au nôtre, il me semble que l'issue du combat est en notre faveur, même si l'on aurait préféré naturellement n'avoir aucune perte.»
RépondreSupprimerCe n'est pas si simple : on peut perdre une guerre ou une bataille en ayant moins de pertes que l'ennemi. Pour cette embuscade, à mon avis, c'est le cas.
«Je sais bien que cela fait affreusement sans coeur d'écrire cela à notre époque de Bisounours, mais dix morts dans une guerre longue, face à un adversaire incroyablement résolu, c'est une anecdote, c'est de la routine.
Enfin, tout dépend des objectifs stratégiques que l'on se fixe. On lit beaucoup, ici ou là, que cette guerre est ingagnable, que tous les Occidentaux se sont cassé les dents depuis des siècles en Afghanistan, etc.
C'est peut-être vrai si l'on considère que l'objectif est de faire de l'Afghanistan une colonie française, avec le drapeau tricolore flottant sur le moindre abri de boue séchée, des Vélib à tous les coins de rue dans Kaboul, et une édition de Télérama en pachtoun.
C'est tout à fait contestable s'il s'agit de fixer dans un pays lointain, puis d'éradiquer, les chefs militaires et idéologiques de la conquête de l'Occident par l'islam.»
Je suis d'accord avec vous. En fait, il semble que la continuation du conflit afghan sous sa forme actuelle permette assez bien d'atteindre ces objectifs limités.
«Ce n'est sans doute pas un hasard si les Danois sont, parmi les Européens, les plus résolus à se battre contre la colonisation de leur propre pays par l'immigration islamique, et les moins enclins à succomber au terrorisme intellectuel et politique de la prétendue tolérance, du prétendu anti-racisme, du vivre-ensemble, du multi-culturalisme et de l'islamophobie-phobie.»
OK
«Nous aurons la société que nous méritons. Pour devenir esclaves, il suffit de ne rien faire. Pour rester libres, il faut se battre.»
Bah, nous pourrons toujours dire que nous ne savions pas, que nous n'avions pas compris (pourtant, rien de plus clair que le discours d'un islamiste : soumets-toi ou je et tue !).
La thèse de D. Venner () que j'avais publiée sur ce blog est fort intéressante. La France s'est faite par l'épée. D'aussi loin qu'on remonte, le récit national est ponctué de batailles. La France s'est faite d'Alesia à Verdun en passant par Bouvines, Orléans, Rocroy, Valmy, Austerlitz et Sedan. Je ne vous redirais pas les célèbres lignes de Chrales de Gaulle à ce sujet.
Les écoliers connaissaient et admiraient Roland, Bayard, Turenne, Surcouf ...
Tout cela semble avoir disparu, avoir été complètement effacé de la mémoire nationale. L'histoire «officielle»» n'est plus qu'une longue série de crimes qui nécessitent autant d'actes de contrition, baptisés «repentances».
Même si cette transformation radicale s'explique par les vissicitudes de l'histoire, elle ne peut que susciter l'étonnement. Qu'en penserait le bon Michelet ?
L'Europe occidentale se meurt, elle n'a plus le goût de faire des enfants, de penser, de risquer et de se défendre.
Comme dans l'histoire de la poule et de l'œuf, je ne sais pas démêler les causes : a-t-on perdu le goût de vivre parce qu'on fait moins d'enfants ou fait-on moins d'enfants parce qu'on a perdu le goût de vivre ?
Des éléments militent en faveur de chacune des possibilités.
Robert Marchenoir
RépondreSupprimerje suis globalement d'accord avec vous sur ce que vous dites, mais vous devez prendre en compte que cet avis est trés loin d'étre partagé par l'électeur moyen.
le zéro mort est effectivement ce a quoi ils s'attendent, aussi débiles que cela soit.
10 Francais tués en une seule embuscade alors qu'ils viennent d'arriver ont creer un choc indéniable sur une opinion populaire déja défavorable.
Par conséquent oui,il ne faut pas se voiler la face, c'est une victoire talibane.
Je ne donne pas pour autant dans le défaitisme de la guerre ingagnable et toutes ces jérémiades de socialiste, mais il faut bien se dire que si ce n'est pas un incident isolé, cette campagne va causer une tension politique suceptible de compromettre les chances de rélection des politiciens en place.
Il ne leur en faudra pas plus pour rapeller nos troupes ou les cantonner dans leur caserne en Afghanistan, quel qu'en soit les conséquences sur le terrain.Le sens du sacrifice, ca n'a jamais été pour eux.
Causer de l'attrition sur l'ennemi est determinant si cet ennemi ne peux compenser ces pertes ou se laisse fléchir par ces pertes.
Pendant la deuxiéme GM, les Allemands ont continuellement causé un rapport de pertes de 3 contre 1 contres les alliés et de 5contre 1 (ou était ce 7 ?) contre les Russes.
Ca ne les a pas empécher de perdre la guerre.
Et il me semble que les Talibans ne manquent pas ( pour le moment) de volontaires.
Vu le nombre de créve la faim dans le coin, la solde talibane financée par la drogue est encore trés attractive.
mais ca peux changer.
Enfin, il y a de bonnes nouvelles aussi;ca a l'air de chauffer dans les zones tribales Pakistanaise.
Si l'impunité des talibans y est supprimée,l'intensité de la guerre baissera certainement en Afghanistan.
Au plaisir de vous lire.
En lisant le compte-rendu de "l'opération Turbine" j'ai cru un instant à une intrusion d'humour noir sur le théâtre de nos campagnes coloniales en Afghanistan. Cela me rappelle un peu le retour des cendres de l'Aiglon à Paris sous l'occupation allemande. Mais il vrai que nous opérons là-bas sous mandat divin, Dieu lui-même ayant révélé à George Bush l'implication des Talibans dans les attentats du 11 septembre.
RépondreSupprimerOn se croirait dans Blake et Mortimer ou Tintin et Milou !
Un petit rappel historique à Robert Marchenoir : Djamel Debouzze n'a peut-être pas débarqué en 1944 en Normandie mais sûrement en Provence quelques jours plus tard dans cette vaillante armée française composée de tirailleurs indigènes, de républicains espagnols et de toute la racaille du bassin Méditerranéen pour remplacer nos braves pioupious débandés en mai-juin 40.
RépondreSupprimerLa prochaine fois nous traiterons de l'amour courtois et du respect des femmes en Occident autre grand passage héroïque !
"Pour ma part, je dis d'emblée: je suis libéral, réactionnaire et islamophobe"
RépondreSupprimerC'est plein de contradictions, non ?
Je croyais que la devise des libéraux, c'était plutôt " actionnaires de tous les pays, unissez-vous !" Mais puisque vous n'êtes pas à une contradiction près, vous devriez vous rencontrer et fonder le "Parti Libéral-Nationaliste".
RépondreSupprimer«"Pour ma part, je dis d'emblée: je suis libéral, réactionnaire et islamophobe"
RépondreSupprimerC'est plein de contradictions, non ?»
Pas nécessairement : il suffit de rester entre soi, blancs chrétiens, et des e réserver l'usage du libéralisme !
Canut:
RépondreSupprimer"Je croyais que la devise des libéraux, c'était plutôt " actionnaires de tous les pays, unissez-vous !" "
Merci de bien vouloir nous indiquer chez quel penseur libéral vous avez trouvé cette maxime. Votre réaction montre que vous ignorez ce qu'est le libéralisme, et qu'à tout le moins vous désignez par là autre chose que ce que désignent les libéraux.
""Pour ma part, je dis d'emblée: je suis libéral, réactionnaire et islamophobe"
C'est plein de contradictions, non ?"
Non.
Si vous vouliez bien expliciter les contradictions que vous voyez dans cette phrase, on pourrait peut-être en débattre.
"Vous devriez vous [?] rencontrer et fonder le "Parti Libéral-Nationaliste."
Ce serait en effet une bonne idée. Il y a pas mal de mouvements politiques et de gouvernements qui répondent à ce profil. Aux Etats-Unis, Ron Paul en fait partie, à ma connaissance.
"En lisant le compte-rendu de "l'opération Turbine" j'ai cru un instant à une intrusion d'humour noir."
Réparer un barrage qui va fournir de l'électricité à un pays très pauvre, vous trouvez ça drôle? On ne doit pas avoir le même humour.
"On se croirait dans Blake et Mortimer ou Tintin et Milou !"
C'est peut-être parce que les bons auteurs de BD se documentent soigneusement à partir de la réalité.