Les juges d'instruction ne sont propriétaires de leur siège, les profs ne sont pas propriétaires de l'école, les cheminots ne sont pas propriétaires de la SNCF et j'en passe.
Ca vous paraît évident ?
Pourtant, regardez l'actualité : les profs se comportent comme si ils étaient propriétaires de leur poste, les cheminots et les juges également.
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Sans parler des salariés du privés qui se considèrent propriétaires de leur emploi.
RépondreSupprimer@ Canut : ça va ? beau temps aujourd'hui ?
(je lance une discussion pour que tu puisse raconter tes bêtises sans censure). D'ailleurs tu pourrais nous expliquer ce qui te motive à venir sur ce blog sachant que tu vas te faire saquer.
Manque d'autorité paternelle ? Désires tu que le viril F. Boizard te prenne sous son aile et te remette vigoureusement dans le droit chemin (libéral) ?
On assiste, en effet La Lime, à un hold up continu de la res publica par ses pesudo-serviteurs.
RépondreSupprimerLe peuple surimposé et surtaxé élit des gouvernements godillots qui s'empressent de faire acte d'allégeance aux corporations fonctionnaires et à leurs suppôts.
Mais personne aujourd'hui n'a assez faim pour refaire la révolution.
"Je ne connais personne de "surimposé et surtaxé" et vous non plus..."
RépondreSupprimerMoi si. Les clochards qui donnent à l'Etat les trois quarts de leur aumone en taxes sur les alcools et les tabacs.
Ensuite mon auguste personne voit ses revenus bruts amputés de 55 % au titre des fameux prélèvements obligatoires. Peut-être que pour toi 55% c'est rien, pour moi c'est 55% de trop.
A la liste des pseudo-propriétaires, on peut rajouter les étudiants qui se croient autorisés à pratiquer régulièrement le lock-out des facs.
Et parce qu'une chose ne nous appartient pas on ne peut pas vouloir la défendre ? La liberté ne vous appartient pas mais vous la défendez. Votre épouse, si vous en avez une, vous la défendriez au risque de gêner les actions de la personne que vous trouvez suspecte. C'est pareil ici, on défend ce à quoi on tient, le blocage fait partie intégrante d'un mécanisme de défense face aux pouvoirs publics, c'est parfois le seul que certains ont car tout le monde n'a pas accès au parlement.
RépondreSupprimer"Théo de toulouse, je vous croyais étudiant ?"
RépondreSupprimerEtudiant en même temps que salarié, comme beaucoup d'étudiants.
"55% théoriques,hors fraude fiscale ?"
Suffit de bien lire sa fiche de paie.
« on défend ce à quoi on tient, le blocage fait partie intégrante d'un mécanisme de défense face aux pouvoirs publics »
RépondreSupprimerFaut voir ce que les cheminots, profs ou postiers cherchent à défendre. La base de l’argumentation des syndicats c’est l’amalgame entre fonctionnaire et fonction publique. Toucher aux fonctionnaires ce serait démanteler le service public.
Mais on n'est pas corporatiste, pensez-vous, on pense rien qu'au service public.
Que de mauvaise foi dans les cortèges !
"on défend ce à quoi on tient" ! Celle là je ne la connaissais pas, pourtant, fonctionnaire, j'en ai vu des pas mal sur l'amalgame fonction publique, service public, fonctionnaire, etc.
RépondreSupprimerToutefois, je me risquerais à entrer dans le concept par cette question: à quoi tient donc un juge, un professeur de collège, un cheminot etc ?
Est-ce vraiment à la crainte de la perte d'une qualité du service rendu au public ou bien à une perte de qualité que le service leur rend à eux ?
Est-ce vraiment pour la défense d'un bien dit public ?
Anecdote amusante, pour les banlieusards de ce blog, la ligne B du RER connaît dysfonctionnement sur panne. Divers dépôts, notamment ceux de Massy ou de la Gare du Nord sont des fiefs reconnus du syndicat Sud-Rail. A chaque grève, j'ai vu des personnes expliquer qu'elles faisaient grève pour nous - en quoi la défense de la retraite spéciale de la RATP ou bien le refus en hiver du passage aux horaires d'été ou en été des horaires d'hiver peut défendre les utilisateurs, je n'en sais rien -. En revanche, jamais, je n'ai vu de mot d'ordre de défense de la qualité de l'entretien des voies et des dispositifs techniques d'alimentation, jamais je n'ai trouvé - ai-je mal cherché, c'est possible - d'informations syndicales sur le degré manifestement insuffisant d'entretien du matériel, idem pour les gares.
Quitte à soutenir une grève, que ce soit au moins pour quelque chose qui effectivement concerne les utilisateurs - j'allais écrire client -.
Pour ma part, depuis la lecture de Micropolitique, et un passage par un syndicat de fonctionnaire, mon sentiment demeure le même : pour beaucoup de syndicalistes professionnels et de membres de syndicats - à ne pas confondre et à amalgamer nécessairement avec les personnes dont ils se proclament représentants - le service public c'est se servir du public - elle est éculée, mais bien réelle -.
Pourtant, et je fais une nuance de taille, beaucoup de fonctionnaires que je côtoie ont une réelle volonté de servir le public dans leur mission. On constate à ce moment là les erreurs et les manques auxquels conduisent des représentants autoproclamés, des organisations gigantestes, etc.
Pour Mathieu, certes, on peut tenir, mais à quoi, sans jamais oublier que ce à quoi vous tenez, a priori, est financé par l'argent des autres, que cet argent leur est obligatoirement prelevé et qu'ils ont donc un droit légitime à demander des comptes, voire à demander des changements importants.
Mais, là, je sens que je vais encore citer Bastiat sur l'état, ce qui ne ferait pas avancer le débat.
Cordialement
A quoi tiennent les fonctionnaires ? Leurs statuts (allez parler d'instaurer le CDI dans la fonction publique et vous verrez ce qu'on vous répondra), leur pouvoir, leurs avantages, leurs pensions de retraites bien supérieures à celui du privé puisque financées par celui-ci entre autres.
RépondreSupprimerQuant à la notion d'usager/client, l'emploi du premier terme montre le mépris éprouvé à l'égard de ceux qui les entretiennent.
@matthieu : à qui appartient MA liberté ?