mercredi, avril 08, 2009

Instruction : l'esprit cartésien français en action, remplacer ce qui marche par ce qui ne marche pas

Dans le désastre éducatif que vit la France, deux filière fonctionnaient: celle des classes prépas et grandes écoles et celle des IUTs.

Ces deux filières à succès sont victimes de manœuvres de rattachement à l'université.

Les universités étant ce qu'elles sont, elles saperont les clés même de cette réussite : sélectivité et adaptation au marché du travail. Il n'y a absolument aucun espoir que cela se passe autrement.

Au lieu de tirer tout le monde vers le haut, on tire tout le monde vers le bas.

L'égalité dans la médiocrité, quel bel idéal pour l'école de la République !

Restera le privé pour ceux qui en ont les moyens. Voilà où on en arrive après quarante ans de co-gestion de l'EN par des syndicats gauchistes et des gouvernements démissionnaires.

Mais croyez vous que ces messieurs se remettront en cause ? Que nenni, ils accuseront toujours «le manque de moyens», c'est-à-dire d'argent. Curieux, tout de même, cette obsession pécuniaire, chez des gens qui professent mépriser le matérialisme capitaliste, vous ne trouvez pas ?

2 commentaires:

  1. Je suis stupéfait du manque de nuances de cet article ! Certaines classes préparatoires ne sont pas des filières d'excellence ! On touche un peu à tout, rapidement, sans approfondir. Ce n'est que la poursuite du lycée. Les élèves n'y apprennent pas vraiment à travailler en équipes ; le but est de réussir au détriment de l'autre. Au contraire, dans certaines universités ou prépas intégrées à de grandes écoles, les étudiants sont mieux préparés à l'avenir : qualité des cours, apprentissage de l'autonomie et du travail en équipes. Quant à certaines prépas privées, elles sont d'un niveau médiocre ! De plus, à l'international, nos prépas et nos grandes écoles ne sont guère connues. Seul le système LMD est maintenant négociable dans certains pays ! Je tiens à préciser que je suis enseignant de mathématiques dans un établissement privé catholique ayant des prépas ! Et que dire des beuveries de nos étudiants dans certaines prépas ou grandes écoles...

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  2. «Et que dire des beuveries de nos étudiants dans certaines prépas ou grandes écoles...»

    L'abstinence des étudiants de fac est bien connue.

    Pour le reste, vous pouvez raconter ce que vous voulez, le juge de paix, c'est le marché de l'emploi et il n'y a pas photo.

    Ca aussi, c'est cartésien.

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