lundi, avril 20, 2009

La royalitude

Le comportement de Ségolène Royal est limpide : tout plutôt que l'oubli. Privée de moyens financiers par son échec à conquérir le PS, elle est condamnée à user des armes qui ne coûtent rien, la parole et le toupet.

Malheureusement, le bruit de fond médiatique est si fort que, pour se distinguer de la masse, elle est obligée à l'escalade : toujours plus provocante et choquante.

Je me demande si, son problème étant un déficit de crédibilité, elle ne ferait pas mieux de se retirer quelques temps, style «vieux sage sur la montagne».

Ca serait peut-être en 2012 plus profitable que cette course désespérée contre l'oubli.

Vous remarquerez que je ne parle là que d'image, et non du fond de ses idées et de ses convictions. En effet, celles-ci sont tout à fait secondaires pour être élu (mais pas pour gouverner, on retombe sur l'éternel paradoxe démocratique : les gens qui gagnent les élections ont peu d'aptitudes à gouverner).

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