Trois films le week-end dernier.
Rapt
Inspiré de l'enlèvement du baron Empain, ce film est très noir car impitoyable avec les humains. Malheureusement, c'est exactement ce qu'a ressenti Empain à sa libération : tous ces gens prétendant l'aimer ont très bien réussi à vivre sans lui.
In the loop
La montée vers la guerre avec des ministres débiles. Cette satyre féroce de la politique britannique moderne est hélas très proche de la réalité telle qu'on nous l'a racontée après coup. L'hystérie constante est un peu pénible, mais l'inventivité du conseiller en communication en matière d'insultes, de fatuité et de mépris, compense.
Si vous vous faites encore quelques illusions sur les politiciens, c'est une bonne occasion de les perdre (1).
Un homme de chevet
Un alcoolique au service d'une tétraplégique. Je craignais le genre sentimentalo-sirupeux. Mais le thème est traité avec sobriété et ça passe assez bien.
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(1) : le problème de la démocratie a toujours été que les qualités pour être élu sont à l'opposé des qualités pour gouverner. Or, la politique moderne, qui est une campagne électorale permanente, amène ce défaut au paroxysme. C'est pourquoi nous finissons par avoir des gouvernants qui ne sont que des saltimbanques en costume. Nicolas Sarkozy (ou Ségolène Royal) a plus de points communs avec Dany Boon qu'avec Charles De Gaulle.
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