dimanche, décembre 13, 2009

Le coté féminin de la critique

Naulleau Zemmour contre Abecassis

Il y a deux moments qui m'intéressent (après la 10ème minute) :

> quand Eliette Abecassis reproche à Naulleau de ne pas écouter son coté féminin. On nage en plein maternalisme sirupeux.

> quand Soan reproche à Zemmour et Naulleau d'avoir un avis tranché. Là encore nous sommes dans le sirupeux télévisuel qui essaie d'engluer les opposants à la bien-pensance, comme si la bien-pensance, elle, prenait des gants avec ses ennemis.

Sinon, le reste est comme Eliette Abecassis : sans intérêt.

6 commentaires:

  1. D'accord avec vous Franck. On ne voit jamais un homme dire à une femme : "c'est dommage que vous ne soyez pas connectée à votre côté couillu".

    RépondreSupprimer
  2. Non, pas (totalement) sans intérêt. Très représentatif du nombrilisme identitaire d'une part non négligeable des Juifs de France, sans que personne n'ose leur dire que s'ils veulent à ce point conserver leur identité, il y a un pays qui est fait pour ça : Israël.

    RépondreSupprimer
  3. Je note surtout l'attitude de Geluck, qui empêche et reformule physiquement la critique, en douceur et avec le sourire.

    RépondreSupprimer
  4. Ca c'est vrai. Cette comparaison entre une critique et une agression m'a donné envie de vomir.

    RépondreSupprimer
  5. «Geluck, qui empêche et reformule physiquement la critique»

    Il est du coté du Bien, donc tout est permis, non ?

    Avec cet épisode, on constate encore une fois à quel point la télé ne supporte pas le désaccord.

    La télé supporte très bien l'engueulade, mais l'échappée de la pensée conforme, étayée, calme, argumentée, ou même la simple expression d'un goût ou d'un dégoût, lui sont anathèmes.

    RépondreSupprimer
  6. D'ordinaire, j'évite les émissions racoleuses mais comme vous l'avez mis en lien, je suis allé y jeter un œil.
    Que dire? Que c'est de la sous sous culture, du vide intersidéral... et pourtant pourquoi s'en étonner puisque toute cette pantalonnade est à l'image de notre société où l'on tente systématiquement de faire passer pour grandiose tout ce qui est au mieux médiocre - et je suis gentil...
    Pour ce qui est de l'attitude des énergumènes qui refusent que l'on "agresse une pauvre femme dans le métro", on est au niveau en dessous de zéro de la pensée mais dans ce genre d'émission, comment espérer qu'il puisse en aller autrement?
    Avez-vous remarqué, au passage, la jeune femme qui se cure les dents à un moment donné en arrière plan? Je trouve que cela donne bien le ton de l'émission...
    Un point néanmoins positif à cette émission: je n'achèterai jamais un livre de cette donzelle; pas de temps à perdre, un point c'est tout!
    Il y a tant d'autres œuvres intéressantes à lire et si peu de temps pour ce faire... une raison supplémentaire de ne plus vouloir de télévision chez moi: marre de la boite à lobotomiser quotidienne!
    Le paraître, l'esbroufe et le sensationnel remplacent le lent travail de recherche, la réflexion approfondie, le sérieux intellectuel!
    Nous entrons dans le monde du grigri, de la patte de lapin et du fer à cheval: en un mot dans celui de l'obscurantisme et de l'irrationnel où tout est possible, sauf le réel...

    RépondreSupprimer