La féminisation de l'enseignement, un fléau pour l'éducation ? Si on me demandait mon avis (je suis sur mon blog, alors je peux le donner !), je répondrais positivement (1).
Mais je manque d'éléments pour confirmer ou, le cas échéant, infirmer mon opinion. Témoignages ? Réflexions ?
*************
(1) : sans compter l'éternel problème de la poule et de l'œuf : le métier d'enseignant est-il dévalorisé parce qu'il y a plus de femmes ou y a-t-il plus de femmes parce qu'il est dévalorisé ?
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Difficile de répondre tel quel à votre question, Franck!
RépondreSupprimerPar contre, quelques élèves m'en ont déjà fait la remarque en me disant apprécier le fait de ne pas avoir que des femmes comme professeurs.
La vérité sortirait-elle réellement de la bouche des enfants comme d'aucuns le prétendent?
Je me souviens qu'un jour mon prof de philo du lycée - qui était une femme - nous avait dit que la féminisation du professorat avait contribué à sa dévalorisation.
RépondreSupprimerAutre anecdote : quand j'étais contractuel, en salle des profs, une femme enseignant demande à son collègue masculin qui avait un gabarit de rugbyman comment il faisait pour avoir le calme dans sa classe. Il lui fait la réponse suivante "c'est très simple : j'instaure un climat de terreur".
Il ne faut pas oublier que la féminisation de l'emploi enseignant public vient en autres de l'égalitarisme des conditions d'accès. Il faudrait aussi voir si dans le privé (hors et sous contrat) les chiffres de l'emploi féminin sont du même ordre. A mon époque j'avais plus d'hommes que de femmes comme enseignants. Et ce sont des hommes qui m'ont le plus marqué et avec lesquels j'ai le plus appris, notamment mon prof de latin et de lettres.
«Et ce sont des hommes qui m'ont le plus marqué»
RépondreSupprimerMoi aussi.
Au sujet de la poule, je vote pour l'oeuf ; je pense que c'est parce que le métier d'enseignant se dévalorisait (en rémunération comme en considération)que les hommes l'ont délaissé, laissant la place aux femmes. Eux, sont partis conquérir les nouveaux métiers porteurs. Le fléau tient principalement à ce que l'instruction soit remplacée par l'éducation (initiation au code de la route compris!)et ce rôle est traditionnellement dévolu aux femmes.La conséquence féminisation de l'enseignement, fléau de l'éducation s'en suit, causalité et conséquences se renforçant mutuellement.
RépondreSupprimerEn tout cas on peut observer le même phénomène de féminisation en ce qui concerne la magistrature et partant les mêmes conséquences.
RépondreSupprimerBonne année à tous
Je me suis permis une réponse (étant enseignant), mais sur mon blog. Si cela vous intéresse...
RépondreSupprimer