C'est le bordel à l'école. Heureusement, les phares de la pensée gauchiste savent où sont les vraies valeurs. L'essentiel est sauf.
Un pirate peut en cacher un autre
La revue Politis, qui se présente comme un “hebdomadaire d’actualité indépendant et engagé” nous régale dans son édition de cette semaine d’un article hallucinant sur les effets prétendument bénéfiques de la piraterie sur le biotope marin. Sous la plume de Jean-Sébastien Mora ce papier titré “La mer peut remercier les pirates” relaie un certain nombre d’arguments écolo-béats-bobos, parfaitement irresponsables, visant à retourner les valeurs en suggérant que les méchants ne seraient pas du côté des pirates, mais des capitalistes qui arment et exploitent les navires qui sont détournés. Le journaliste met le paquet : “La piraterie en Somalie produit certains effets bénéfiques inattendus, comme la protection du biotope marin contre son exploitation intensive par les pêcheries européennes.” Non, les pirates ne sont pas des délinquants cupides. Ce sont des hommes “révoltés” contre la surexploitation des ressources halieutiques par les navires occidentaux : “Beaucoup de pirates somaliens déclarent être d’anciens pêcheurs engagés dans la lutte contre les pratiques destructrices des navires occidentaux et asiatiques.” Les plus infâmes des “pirates” ne sont donc plus du côté des pilleurs de navires (qui rançonnent et n’hésitent pas à tuer…), mais du côté des “pilleurs d’océan” qui s’approprient la ressource naturelle pour le compte de l’Occident. Merci pour cet époustouflant numéro de claquettes dialectique comme seule la presse “indépendante et engagée” – à l’extrême gauche – sait nous en offrir.
François-Xavier Ajavon
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Vite, des pirates en Méditerranée au secours du thon rouge !
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