jeudi, mars 04, 2010

Le premier sexe (E. Zemmour)

Il s'agit d'une relecture.

Le père, c'est la loi. Et la loi, c'est ce qui s'oppose au caprice narcissique et à la violence.

Et pourquoi le maternalisme ? Par abandon de la virilité par les hommes, dégoutés de l'héroïsme viril par deux guerres mondiales industrielles.

D'ailleurs, je suis convaincu que la prétendue émancipation féminine profite d'abord aux hommes, puisqu'ils sont, de fait, libérés de la pesante contrainte d'éduquer les enfants et de subvenir aux besoins de la famille.

Avant, la morale traditionnelle faisait de la femme un être juridiquement inférieur mais l'homme avait des devoirs envers elle. Avec l'égalité juridique des sexes, plus d'infériorité et plus de devoir masculin.

«Puisque les femmes sont nos égales, on peut bien les abandonner avec leurs gosses, non ?» Et, hop, il n'y a jamais eu autant de «familles» monoparentales, où le parent qui supporte tout est, bien évidemment, la mère.

L'émancipation des femmes, c'est la libération des hommes !

Les féministes et les militants homosexuels ont fait alliance pour attaquer la virilité. «Gonzesse» était une insulte pour un homme. Maintenant, c'est «macho» qui est une insulte.

On comprend bien ce que les homosexuels, qui aiment les hommes-femmes et les femmes-hommes, y ont gagné. Mais les femmes qui aiment les hommes ?

L'alliance féministes-homosexuels était un marché de dupes.

Bien sûr, l'éducation a disparu dans le processus.

Le mal est profond, puisqu'il faudrait convaincre de nouveau les hommes de la fidélité légale (pas forcément sexuelle) obligatoire, du mariage pour le meilleur et pour le pire, de rester avec la même femme toute la vie même quand elle vieillit et quand il y a des jeunettes qui passent à proximité. Bon courage.

1 commentaire:

  1. Ce qui explique peut-être la "fièvre jaune" : des petites asiatiques qui ne sont pas encore pourries par ces idées à la con.

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