dimanche, juillet 18, 2010

Mon plan banlieue

Il paraît qu'il y aurait besoin d'injecter encore des milliards dans les banlieues pour régler le problème. C'est «more of the same», toujours plus de ce qui échoue. On a déjà injecté des dizaines de milliards qui n'ont servi qu'à acheter les caïds.

Non, Il y a pourtant une méthode simple :

> immigration zéro.

> rétablissement de la «double peine» : expulsion des criminels étrangers. Il faudrait aussi pouvoir déchoir de la nationalité française et expulser les Français d'origine étrangère dans les vingt ans qui suivent leur naturalisation (il y a une alternative que je préfère : qu'il soit beaucoup plus difficile, voire quasiment impossible, comme au Japon, d'acquérir la nationalité du pays d'accueil).

> rétablissement de l'Etat de droit dans les banlieues : quadrillage de la police et, si il y a émeute, on envoie l'armée. Et la justice met en prison pour longtemps les criminels.

> une école exigeante et manquant totalement au respect des différences (au sens perverti que les gauchistes donnent à cette expression).

On ne rattrape pas des décennies de laxisme avec des aspersions d'eau bénite.

Ce ne sont des fortes mesures qu'à l'aune de la mollesse qui tient lieu de politique depuis trente ans. Elles n'auraient pas effrayé un démocrate du XIXème siècle.

10 commentaires:

  1. Absolument d'accord avec votre phrase de conclusion : le bon-sens a été progressivement banni au profit d'un fanatisme mou et aveugle, d'une “loi des suspects” officieuse qui ne dit pas son nom.
    Un exemple parmi tant d'autres : « l'immigration choisie » et « la politique d'assimilation », deux concepts qui tombent sous le sens, mais qui ont été diabolisés par les chantres du « progressisme », ces éternels petits rebelles de pétition à l'esprit sectaire et petit-bourgeois.

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  2. Nouvelle nuit de violences à Grenoble. Ca vous étonne ?

    Comme tous les problèmes de la France, celui-ci est connu et analysé des solutions existent, mais le pouvoir n'a pas l'intelligence de les appliquer.

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  3. "...le pouvoir n'a pas l'intelligence de les appliquer.""
    Je dirai plutôt qu'il n'a pas la volonté de les appliquer.
    Quand on ajoute aux émeutes de Grenoble celles de Saint-Aignan (http://www.leparisien.fr/faits-divers/nouveaux-incidents-apres-les-violences-de-saint-aignan-19-07-2010-1006003.php), on ne peut que constater que la barque est un peu trop pleine. Ces dernières émeutes me paraissent beaucoup plus grave que celles de Grenoble. Il ne s'agit plus de défendre un "territoire" (aussi indu que ce terme puisse être) mais carrément de guerre ouverte puisque que la Gendarmerie locale a été ouvertement attaquée (d'autres symboles ont été détruits). D'autres bourgades (Saint Aignan compte moins de 4000 habitants) ont également fait l'objet d'attaques concertées et violentes. On n'est plus dans le cas d'une banlieue abandonnée mais de ce qu'on peut appeler la France profonde. Quelle sera la prochaine étape? Malheureusement, je ne crois pas à la volonté du pouvoir en place (ni à celle de l'opposition) pour lutter efficacement contre une telle gangrène. Si on cherchait encore des symboles de l'échec des politiques d'intégration ou d'assimilation menées dans ce pays depuis trente ans, on les a sous les yeux.

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  4. "je ne crois pas à la volonté du pouvoir en place (ni à celle de l'opposition) pour lutter efficacement contre une telle gangrène."

    Le pouvoir en est encore à chercher des excuses aux voyous. Il va organiser des "Grenelle" de la sécurité, où tous les "acteurs" de ce film minable vont encore se livrer à des grandes masturbations intellectuelles sur les causes bidons du désastre. Des "Grenelle, ça fait 40 ans qu'on en organise, les causes et les solutions sont connues de tous, mais là c'est fait exprès : on fait trainer le machin jusqu'en 2012 parce que voyez-vous, en 2012, il y a un petit homme qui rêve de se succéder. Faut pas faire de vagues. Alors on va faire comme d'habitude : on va donner et encore donner du fric (plutôt payer le tribut aux racailles car c'est bien de cela qu'il s'agit : les honnêtes gens paient un impôt aux voyous) pour acheter la paix sociale.

    En revanche, le pouvoir devrait se méfier : il pourrait y avoir une surprise aux élections. C'est Jospin, qui a refusé pendant si longtemps de voir la réalité, qui pourrait en parler le mieux. Faudrait pas prendre les électeurs pour des cons : ils voient bien qu'entre les discours et les actes, il y a un fossé gigantesque.

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  5. Et surtout on ne parlera pas de l'origine ou de la religion de "ces victimes des violences policières", cela ferait le jeu de qui-vous-savez. Non, c'est bien entendu uniquement un problème social...

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  6. Acquérir la nationalité japonaise est certes difficile mais certainement pas impossible.
    Pour le reste, je vous laisse entre potes.

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  7. «quasi impossible» signifie que ce n'est pas totalement impossible. Pour le reste, je vous laisse avec vous-même.

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  8. Je ne vois du reste pas exactement qui peut rêver d'obtenir la nationalité japonaise sachant que:

    - c'est extrêmement difficile
    - pour les japs, un gaijin reste un gaijin
    - les japonais sont probablement le peuple ayant la conscience ethnique la plus avancée sur terre.

    Croyez-moi, tant que vous êtes touristes et que vous savez parler de Claude François, ça les amuse, mais c'est bien le seul pays où on se sent considéré comme une merde parce que non japonais. Ce qui est un sentiment désagréable sur le moment mais rassurant pour la pérennité de la société japonaise.

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  9. "Immigration zéro". Vous faites comment concrètement ? L'Arizona tente de réguler l'immigration mexicaine mais, outre le fait que Washington lui fout des batons dans les roues, il semble que les mesures prises depuis des années aux USA n'ont pas stoppé l'afflux de mexicains qui continuent de risquer le tout pour le tout pour passer la frontière.

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  10. L'anonyme qui paraît si bien connaitre le Japon y aurait-il déjà mis les pieds? Se base-t-il sur une expérience vécue ou sur une émission pour beaufs sur M6? Pour se permettre de juger un peuple, c'est intéressant de gratter la croute et comprendre les gens, sinon c'est du préjugé stupide.
    Et oui, je pourrais imaginer prendre la nationalité japonaise si cela ne signifiait pas abandonner la mienne.

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