Paraît-il qu'il va y avoir un procès de Jacques Chirac devant la justice française. C'est de la petite bière par rapport au procès que lui fera l'histoire. Jugez en :
> premier ministre du regroupement familial, le 16 juin 1940 de la colonisation à rebours.
> allié objectif permettant l'élection de François Mitterrand en 1981, et les malheurs qui ont suivi.
> premier ministre veule faisant rater le tournant reagano-tahtcherien à la France en 1986.
> président inerte entre 1995 et 2007 à la période ultime où la France aurait pu s'en sortir sans trop de douleurs.
De plus, il a montré que l'immobilisme pouvait être électoralement payant et il a promu la fausse droite conformiste, style Juppé.
L'acte d'accusation est chargé de crimes contre la France, de trahisons de ses devoirs. Son image sympathique, qui n'est qu'une image, ne résistera pas à l'acide de l'analyse distanciée.
Rome mettait à mort ses généraux vaincus. Si nous étions si implacables, Jacques Chirac aurait mérité plusieurs fois la mort, car il s'est rendu avant même d'avoir livré bataille.
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