Les européistes sont dans leur genre des poètes, et de grands menteurs (peut-être que les plus atteints croient à leurs mensonges).
Voici le conte de fée qu'ils commencent à nous raconter : la Grèce sort de l'Euro provisoirement, règle ses problèmes de dettes en dévaluant massivement, puis réintègre l'Euro au bout d'un nombre indéterminé d'années. Et embrassons nous Folleville.
En réalité, dans ce schéma, la Grèce réintègrera l'Euro quand il gèlera en enfer.
En effet, imaginons que la Grèce réintègre l'Euro après avoir épongé sa dette. Nous retombons sur le problème fondamental de l'Euro : un même taux d'intérêt et une même monnaie pour des économies radicalement différentes, à la compétitivité dibvergente, sans transferts ni de richesses ni d'hommes, puisque le problème fondamental n'est pas réglé : les Grecs ne sont pas des Allemands. Il n'existe ni peuple européen ni nation européenne. Tant que les européistes n'auront pas compris ce vice fondamental de l'Euro, ils persisteront dans l'erreur.
Mais la Grèce ne réintégrera pas l'Euro une fois qu'elle en sera sortie : les peuples sont moins cons que des technocrates aveuglés par leur idéologie. Les souffrances de l'entrée dans l'Euro et les souffrances de la sortie de l'Euro seront un vaccin dont l'efficacité durera plusieurs décennies.
Bref, toute sortie de l'Euro est définitive. Et c'est tant mieux.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire