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Bien sûr, on sait que François Hollande n'a aucune intention de tenir cette promesse délirante et on devine même qu'il utilisera l'argument économique : «J'voudrais, mais j'peux point : c'est la crise».
Mais qu'il ait pu légitimer cette proposition loufoque et dangereuse au lieu de la balayer d'un «dites, les écolos, si vous arrêtiez deux secondes vos conneries infantiles et si on parlait sérieusement ?» est déjà une preuve d'irresponsabilité qui m'inquiète.
Car une fois que l'idée de céder à cette lubie des écolos est légitimée, il suffit de ne rien faire, de ne pas investir, de ne pas prendre de décision (spécialité hollandesque) pour que, progressivement, l'arrêt des centrales devienne obligatoire faute d'investissement d'entretien.
Mais il ne faut pas être trop pessimiste : même si l'on avait la folie de mettre en place un programme d'arrêt des réacteurs nucléaires, cela prendrait des années, pendant lesquelles un ou deux hivers bien rudes suffiraient à rappeler quelques réalités aux idéologues.
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